(Inazuma eleven Go) ❝ ELYON, Le Renouveau des Impériaux ❞

chapitre 2 | Tante Julia

Cet après-midi, je décidais de chercher quelqu'un qui pourrait réparer mon automate.
Je le mis dans ma boîte à couture, et sortie de ma chambre en refermant les portes derrière moi.
Je m'aventurais dans les couloirs, que je connaissais par coeur.

Certes, je n'avais jamais eu le droit de sortir de mes appartements, mais quand j'étais plus jeune, je m'amusais à me cacher dans la chambre de mon père, ou de celle de ma tante Julia.
Julia ! Oui ! Elle connaîtra sûrement quelqu'un qui puisse me réparer mon cadeau !

Je courrais alors en direction de la chambre de ma tante, un sourire au lèvres. Je la voyait de moins en moins souvent, alors prendre de ses nouvelles me ferait le plus grand bien.

Je me souviens que lorsque j'étais jeune, malgré son titre royal, elle n'hésitait pas à me porter sur son dos ou à jouer à chat avec moi, même si Madame Evans la regardait avec des yeux ronds, mais n'osait rien dire à la soeur cadette du roi.

Malheureusement, en grandissant, se genre de jeux l'ennuyait et elle devenait plus interéssé par la mode, comme toutes les adolescentes.
Je soupirais en repensant à ce vieux temps.

Arrivée à sa chambre, les dames d'honneurs de Julia s'inclinèrent en me voyant.
J'hochais la tête, et saluait ma tante.
Elle était vêtue d'une belle robe violette à fleurs brodés en or à manches longues, des escarpins blanc et un éventail violet qui allait merveilleusement bien avec sa tenue.
Ses cheveux roses était magnifiquement attachées en un chignon bas.

- Elyon ! Quelle bonne surprise ! Comment allez-vous ? C'est fou comme il fait chaud dans se château ! Se plaignait-elle en agitant son éventail.

Elle parlait beaucoup, c'est vrai, mais j'adorais discuter avec elle.

- Sans Mme Evans sur mes talons, je me porte bien, merci, je disais avec un sourire.

- Au diable Mme Evans ! Comme je la déteste cette femme ! Enfin, bon, que me doit l'honneur de ta visite ?

Je sortais l'automate de ma boîte à couture en prenant soin de ne pas l'abîmer.

- Un si bel objet..., murmure Julia, oh c'est tellement dommage !

- Je voulais vous demander si vous ne connaissiez pas quelqu'un qui puisse me le réparer.

Elle réfléchit un instant, puis secoua la tête, l'air désolé.
Je soupirais, en disant un " Pas grave, merci quand même" et saluait ma tante en me dirigeant vers la sortie.
Cette fois c'est sûr, personne ne pourra le réparer.

- Attendez !

Je me retournais en sursaut.
Une dame d'honneur c'était approchée de moi, puis s'inclinait.

- Si vous voulez bien Madame, mon mari pourrait essayer de vous le réparer. Il s'y connait un peu, en ce domaine.

Je souris, et remerciais plusieurs fois la femme en lui donnant le précieux cadeau.
Puis en saluant une dernière fois ma tante, je quittais la chambre.

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Je passais le reste de l'après-midi dans ma chambre, en regardant par la fenêtre.
Mme Evans avait remarqué mon absence il y a quelques heures, lorsque j'étais allée voir tante Julia.

Elle m'avais donc donnée une punition de 200 lignes, à rendre ce soir.
De rage, je faisais une grosse rature sur ma feuille, et cassais ma plume en deux.
Pourquoi je n'ai le droit de rien faire ?!
C'est injuste !

J'entendais des bruits de pas de chevaux dehors. Je mettais ma tête par la fenêtre pour voir de qui il s'agissait.
Un carrosse c'était arrêté dans la cour, et une femme, une jeune fille, et un homme en sortait.

Lorsque je baissais un peu plus les yeux, mon père était présent en face, ainsi que ma tante Julia, Mme Evans et des chevaliers.

Un valet pris la parole:

- Sire, voici le Duc Sharp, sa soeur la duchesse Célia Hills, et sa fille Isabeau.

Lorsque les présentations furent faites, je remarquais que Mme Evans cherchait quelqu'un du regard.
Je me mettais une claque imaginaire.
Elle me cherchait moi !