Dolve Geoffrey Tome 4 (Harry Potter) BxB

Chapitre 17 - Le Bal des Fées...

□ Repère musique plus bas □
A mettre en lisant
(dans la mesure du possible)

    A présent, la neige tombait dru sur le château et dans le parc. Le carrosse bleu pâle de Beauxbâtons avait presque l'air d'un igloo. Les hublots et les mâts du vaisseau de Durmstrang étaient eux aussi recouverts de givre. A la cuisine, les elfes de maison se surpassaient, sur les tables de succulents et réconfortants ragoûts ainsi que des gâteaux plus savoureux que jamais, seule Fleur Delacour arrivait à trouver des raisons de se plaindre de la nourriture. Soit trop lourd, soit trop salé. Cela avait le don d'agacer Hermione :

-Oh, mais voilà une véritable petite tragédie, dit sèchement Hermione après une nouvelle plainte de Fleur sur un repas trop calorique à son goût. Elle se prend vraiment pour quelqu'un, celle-là !

    Le jour de noël je fus réveillé par mes camarades de dortoir. J'étais apparemment le dernier à me réveiller. Quand j'ouvre le rideaux de mon lit à baldaquin plus personne ne parlait.

-Vous auriez pu me réveiller, dis-je en baillant.

    Il y avait du papier d'emballage sur leurs lit et des objets en tout genre. McLaggen se leva et continu de me regarder sans rien dire.

-Qu'est c'qui vous arrivent ?

-Geoffrey, il y a peut-être eut un problème avec le hibou de tes parents, s'exclame Andrew Kirke l'air désolé.

    Je regarde rapidement autour de mon lit et constate a l'inverse de mes camarades de chambre que je n'ai aucun cadeaux. J'essaye dans un premier temps de cacher mon petit pincement au ventre. Maman ne m'aurais pas oublié enfin... Bien-sûr qu'il y a eut un problème dans l'envoi.

-Oui sûrement !

-Tien je te le donne, Cormac me tendit son sachet de dragées surprise de Bertie Crochu.

    Je décline poliment l'offre avant de sourire aimablement. J'enfile un jean's slim et de quoi bien me couvrir pour avoir chaud sans forcément mettre de manteau et sort de la salle commune. Je sentais la pitié en sortant du dortoir et c'était désagréable. Je trainaillais dans les couloirs avec une boule au ventre. Ça faisait vraiment bizarre de ne rien recevoir de sa famille, même une simple lettre aurai suffit. Je finis par arrêter ma balade du matin, dans le large escalier en colimaçon du quatrième étage et m'assoit sur une marche qui donne vue sur l'extérieur. Je m'autorise une petite larme que je sèche avec le revers de ma manche.

-C'est noël tu es censé être heureux !

    Je sursaute en hoquettant. C'était Warren qui s'installe à côté de moi sur la marche. Il était habillé tout en noir, chaussure de mec noir, pantalon noir, t-shirts col rond noir. Il dois faire -3 degrés mais il a pas l'air de s'en rendre compte.

-Pourquoi tu pleure ? Demande Warren simplement.

    Je n'ose pas le regarder. Pleurer c'est comme une marque de faiblesse, mais bon avec lui, une de plus ou une de moins.

-C'est juste... C'est rien !

    Warren se rapproche un peu plus et nos jambes se touche presque, ses coudes était posé sur c'est genoux et ses mains était jointe. Avant qu'il ne reprenne la parole je change de sujet.

-Qu'est ce que tu as fais du petit gars de Beauxbâtons ?

-Promis je me suis nourri une seul fois de lui. C'était la première fois à Poudlard, se justifie Warren.

-Il faut que tu arrête de narguer Cédric ! Enchaînai-je.

-Je sais que c'est noël mais ne me demande pas l'impossible !