Chapitre 2 - Robot

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Il insistait alors que les enfants boîtant comme de pauvres cloportes démembrés sortaient de la tante, il parlait en une langue inconnue derrière son masque à gaz encore plus incompréhensible. Je ne faisais que lui répondre d'un ''non'' de la tête en cherchant Dylan à travers la rangée d'enfants sortant dehors. Les cris du soldat s'élevaient, pareil pour les enfants et les camions dehors. Trop de bruits, je n'aimais pas ça, ma tête commencait à tourner, je voulais vomir. Le soldat, lui, était lassé visiblement et laissa le rideau de la tante afin de me porter par force. Il faisait très peur avec son masque à gaz et ses armes sur sa tenue verte pâle. Je recula au maximum sur mon lit afin de m'échapper, mais ceci apparu. Personne n'était prêt. Seul mon visage pâle par stress à présent teinté d'énormes gouttes de sang et défini par mes énormes yeux grands ouverts par choc et surprise. La moitiée de la tante fut violemment arrachée alors que le corps du soldat disparue violemment en ne laissant que ses quelques membres et gouttes de sang. Cet énorme agglomérat au bruit mécanique retentissait après avoir plaqué et poussé au loin le soldat disparu. Quelques secondes suivirent avant qu'il se dévoile. Ce monstre mécanique. Il ressemblait à un soldat polonais, mais... beaucoup, vraiment beaucoup plus grand. Noir, métallique aux grands yeux rouges éclairant la brume claire. Personne n'y croyait, même moi. Nous prirent tous un long moment avant de réaliser. Les quelques enfants devant la tante commencèrent à fuir, mais se virent tous écrasés ou ramassés par l'énorme droïde polonais. Ayant comme seule sortie l'arrière de la tante, je chevaucha à toute vitesse même si mon bras droit me faisait mal. Se faufilant à travers le trou arrière de la tante faisant face au vaste désert de brume derrière la clôture entourant l'entier camp, plus aucun bruit. Tout était calme, mais tout fut rompu par les pas vronbissants et mécaniques du robot faisant trembler la terre en cédant les appuis des tantes au sol, il déchirait tout sur son passage ayant comme seul but mon petit corps. J'osais regarder quelque fois derrière pour voir sa position comparé à la mienne, tout effrayé et remarquait qu'il allait vite. Beaucoup trop vite pour un robot de sa taille et de son poids. Il était pire qu'un monstre, ses yeux sans émotions et rouges, sa corpulence sans couleur et muscles. Je voulais sortir de ce cauchemar. Je ne sais pas ce qui est arrivé à ce moment là, mais j'eus un réflexe, ramasser l'une des cordes reliant le piquet au toit de la tante durant la course, cette action m'a failli coûté ma chute et sûrement ma mort. J'avais une idée. Contourner une zone avec cette corde afin de le piéger. Je contrôle le jeu après tout, c'est moi qui dirige la course... Un sourire confiant et un regard déterminé, j'éxécuta mon plan en passant à travers les tantes avec la corde, délimitant la zone pour son énorme taille. C'était comme un limbo difficile pour lui, mais qui a une solidité beaucoup plus grande. Un dernier slalom et ça devrait suffire. Effectivement, j'entendis l'énorme chute de son corps mécanique contre le sol suivi d'un énorme silence rompu par mes pas contre la terre et mes éssouflements répétitifs. Sortir du camp était l'unique option. Je ramassa par-là et par-ci quelques vivres et habits afin de survivre. Cette route longtemps bravé me mena à une campagne où est-ce plusieurs maisons était détruites. Quelques arbres brûlés aussi. La seule chose qui me rendait heureux était cette barrière en bois qui longeait sur toute la route des deux bords, mais encore... Je viens d'en découvrir un et en voilà un autre. Mais... Des humains sont là. Hein ? Une fille ? Je me dépêcha de me cacher derrière un arbre de l'autre côté avant qu'ils puissent me repérer sur le virage de la route. Ils me semblaient nombreux, mais n'avaient pas du tout l'air des polonais... Qui sont-ils ?

« Eh ! J'en ai trouvé un ! »

Cria un des soldats en passant par dessus la barrière en bois séparant le terrain de campagne et la route de boue.

[ Merde ! ] 

Pensais-je en comprenant qu'il parlait de moi. ''J'en ai trouvé un...'' Le reste des enfants est-il mort ? 

'' Le reste des enfants est-il mort ? 

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DunkriegWhere stories live. Discover now