À moi depuis toujours ( Le secret du comte )

Chapitre 40

Alors que les dernières voitures s'empressaient de se garer dans l'allée, Rosa quitta des yeux le hall d'entrée et observa sa bague de fiançailles qui brillait à ses moindres mouvements.

Ce soir, une vente au enchère des plus impressionnante et des plus importante avait lieu dans l'un des hôtels le plus luxueux de Londres.

Rosa avait toujours un certain mal à se mêler à cette foule de personnalités.

De plus, sa main était l'attraction de la soirée.

Tout le monde cherchait à voir sa bague de fiançailles qu'elle tentait en vain de cacher.

Immobile et un peu en retrait, Izar observait Rosa se débrouiller comme un chef.

Sa belle robe blanche en tulle soulignait les belles courbes de son ventre. Le collier en or soigneusement place au creux de ses seins, les cheveux bouclés, Izar dévorait sa fiancée du regard avant de voler à son secours lorsqu'elle fronça son petit nez comme elle avait l'habitude de le faire lorsqu'elle perdait pied.

- Je crois qu'il y a un Pablo Picasso et...

- Allons messieurs les députés, est-ce bien là un désir irrésistible de connaître la vente au enchère avant même de rentrer dans la salle ?

L'un d'eux éclata de rire en levant ses mains.

- Je l'avoue, je n'ai pas pu résister à la tentation.

Izar força un sourire et posa une main sur le ventre de Rosa.

- Vous aurez de nombreuse surprise, je vous le promets.

Les deux hommes s'échangèrent un regard surpris et les quittèrent.

- Oh merci, souffla-t-elle de soulagement, j'ai cru qu'ils allaient me faire subir un interrogatoire.

Izar étudia son regard et la trouvait légèrement pâle.

- Tu vas bien ma chérie ? Tu es pâle.

- Oui je vais bien, c'est juste que tous ce monde me rend nerveuse.

Il lui caressa sa joue.

- Tu te débrouilles très bien, mais tu n'es pas obligée de saluer tout le monde, laisse les gens venir à toi. Conseilla-t-il en lui prenant la main. Tu seras bientôt la future comtesse ne l'oublie pas.

Il embrassa l'intérieur de son poignet et l'entraîna parmi les invités.

- Pourquoi cette vente aux enchères ? Demanda-t-elle en prenant un petit four posé sur un plateau.

- J'avais envie de ventre deux ou trois choses.

Rosa fronça des sourcils.

Il semblait ne pas vouloir s'étendre sur le sujet. Suspicieuse, Rosa l'observa les yeux plissés.

- Deux ou trois choses ? Tu peux être plus...précis ?

Il but une gorgée de champagne et haussa négligemment des épaules.

- Tu verras bien.

Il posa sa main dans son dos et la dirigea vers les chaises. Une fois installée, Rosa se redressa pour jeter un coup d'œil vers l'estrade. Hélas rien ne lui permettait de voir ce qu'Izar allait vendre.

Le commissaire-priseur monta les marches et remonta ses lunettes.

- Si quelque chose te plaît, lève ceci. Chuchota-t-il en lui donnant son panneau avec son numéro.