Chapitre 46

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Bonsoir,

J'espère que vous allez bien ?

Encore une fois, je suis désolé pour l'absence de chapitres hier soir.

Ce n'est décidément pas mon mois...

Gros bisous les filles.


Sous le choc, tous deux restèrent bouche bée en fixant la sage femme.

- Des faux jumeaux ? Répéta Rosa.

- Il y a un frottement entre les deux poches, l'une c'est légèrement rompu, voilà la raison de cette écoulement. Expliqua-t-elle en essuyant son ventre.

Deux bébés ?

Rosa esquissa un sourire tremblant.

- Mais ils vont bien ? S'informa Izar en s'approchant d'elle en se frottant nerveusement la paume de sa main sur son pantalon.

- Ils vont bien, nous allons surveiller ça de très prêt, vous êtes entre mes mains dorénavant et je vais m'assurer que vos bébés viennent au monde en bonne santé.

Le sourire qu'elle lui offrit suffit à la rassurer.

- Vous avez tenue le plus longtemps possible et c'est déjà une excellente nouvelle mais maintenant il est temps pour ces petits de sortir.

Rosa acquiesça avec un sourire et posa une main sur son ventre les larmes aux yeux.

Izar quant à lui se remettait lentement du choc causé par la nouvelle.

- Alors qui était l'homme qui a posé ses mains sur toi depuis le début de ta grossesse ?

- Je l'ignore, murmura-t-elle en surveillant le monitoring.

Un juron lui échappa.

- J'ai l'impression de vivre un rêve et un cauchemar à la fois. Dit-elle en se frottant les yeux.

Il dévora l'espace qui les séparé et dégagea ses cheveux de son visage.

- Tu es entre les mains de la meilleure sage-femme de la ville.

Rosa posa sa tête contre les oreillers et ferma les yeux pour mieux contrôler le flux d'émotions qui montaient en elle.

- Tu devrais te reposer je vais essayer de prendre des nouvelles de l'enquête.

En sursaut, Rosa lui prit la main.

- Et si quelqu'un venait dans la chambre pendant que tu n'es pas là ? Se mit-elle à paniquer.

- Non...non je te le promet et....

Izar s'assit au bord du lit et décida de renoncer à quitter la chambre.

- Je reste, détend-toi mon amour je reste avec toi.

La respiration courte, le regard apeuré, elle agita sa tête de bas en haut les yeux perdus dans le vide.

- Je ne veux plus rester seule, j'ai l'impression que ce n'est pas fini Izar j'ai un pressentiment.

Comme elle tremblait de tout son corps, il l'obligea à s'allonger et plongea un regard déterminé dans le sien.

- Je suis là et je ne quitterais plus jamais des yeux.

Elle hoqueta en se touchant le ventre et un cri de douleur s'échappa de ses lèvres tremblantes. Jusqu'ici la combativité de la jeune femme avait été sans borne. Mais l'épuisement se lisait dans son regard, ses cernes bleutés parlaient pour elle. Une vague de peur l'envahi. Il avait l'impression que le monde entier s'acharnait à ne pas vouloir qu'il accède au bonheur.

À moi depuis toujours ( Le secret du comte )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant