17.

40 8 0
                                    

8 SEPTEMBRE 2017

J'ai trouvé.

L, j'ai trouvé.

J'ai trouvé, j'ai trouvé, j'ai trouvé !

Je suis euphorique, je n'arrive pas à y croire, j'ai trouvé !

Je sais de quoi je suis sensé souffrir
L, c'était si simple ! Qu'est-ce que je suis bête !
La réponse était là, pendant tout ce temps, juste devant moi !

Je n'y crois pas... j'ai trouvé ! J'ai réellement trouvé !

Je t'explique comment ça c'est passé :  Ces derniers jours j'ai passé mon temps à réfléchir pour mettre le doigt sur quelle maladie j'étais sensée avoir afin de pouvoir agir comme si j'étais guéri. Et je ne sais pas si tu te rappelles mais depuis quelque temps je m'efforce à résoudre le rubik's cube que m'a donné le docteur Fishield.

Je travaillais sur la dernière couronne du casse tête tandis que j'étais en train de fouiller dans mes souvenirs pour trouver un indice qui m'aurait échappé lorsque que je me suis souvenue des premiers temps après mon admission. Et de ce qu'on m'avait répété tout au long de celle-ci.
Ca a été tres dur, car c'est souvenir m'avaient échappé durant ma longue période où les drogues qu'on m'administrait m'avaient enlevé toutes capacités de réfléchir. Mais j'ai réussi à me souvenir, et c'est alors que tout est devenue clair.

Le dernier carré du casse tête c'est mis en place et j'ai terminé le rubik's cube au même moment où il a glissé de mes mains tant le choque d'avoir enfin compris était grand.

« Elle n'est plus là. »

« L n'est plus là. »

Aussitôt, ma respiration est devenue halletante et je me suis précipitée à la première page de ce carnet pour voir si j'avais écrit quelque chose de semblable au tout début, et effectivement je pouvais relire clairement mes premiers mots au début de ma convalescence. Ceux qui disaient que je ne comprenais rien, parce qu'ils prétendaient tous que tu étais partie.

Que tu étais morte L.

Alors que ce n'est pas vrai.

J'ai compris à ce moment là.

Pourquoi lorsque je racontais nos histoires et nos projets d'avenir leurs visages se fermaient. Pourquoi plus je persistais dans cette voix, plus ils m'isolaient de tous.

Car pour eux tu es morte, et moi je suis folle, car je te crois toujours en vie.

J'ai alors compris pourquoi ils se sont rouvert lorsque je me suis fermée comme une huitre et que je n'ai plus rien dit. Ils ont dû interpréter ça comme un silence dû au choc, car pour eux j'avais enfin compris.

Car pour eux, je te crois morte.

Qu'ils sont bêtes, qu'ils sont stupides. Tu n'es pas morte L, je le sais. Si tu étais morte, je le saurais, je le ressentirais.

Je vais sortir d'ici et je te retrouverai.

LOù les histoires vivent. Découvrez maintenant