Quand la pluie reviendra...

12 4 0
                                    

11 mois...

11 mois que ça ne mettait pas arriver...

11 mois de travail anéantis par une phrase venue d'une seule personne.

Je suis toujours la personne souriante qui rigole tout le temps et qui est entouré de son groupe d'amis, je suis ce genre de personne émotive qui en a eu marre de pleurer tous les soirs et qui a donc décidé de sourire qu'importe la situation, je me sens mal quand mes amis le sont alors je fais tout pour les rendre heureux les faire rire. Je me sens bien qu'en voyant leurs sourires et en entendant leurs rire, Je suis le genre de personne qui est souvent détester des personnes qui ne savent pas qui je suis, juger trop fou, trop décalé par les autres, seules mes amis savent qui je suis. Ça ne me gêne pas de gueuler, danser, chanter au milieu du couloir.

Et il y a eu cette personne...

Cette personne qui est arrivée dans le groupe.

Ce gars qui a la phobie sociale et qui n'aime pas rire et sourire, qui se renferme, c'est rare quand tu l'entends, il est discret et reste dans son coin ; même quand j'essaye de le mettre au milieu de la conversation.

Puis au fur et à mesure on a commencé à se connaître.

Il n'est pas triste, il n'est pas heureux, il est juste vivant.

Un jour il m'a pris à part et m'as dit ce qu'il ressentait, qui il était vraiment.

Je croyais avoir compris, je croyais l'avoir cerné, mais non. Je me suis trompé.

Je l'ai compris quand j'ai lu sa lettre.

Il n'est pas le genre de personne qui a besoin d'être heureux pour vivre, il ne ressent rien, il n'est pas compris, c'est tout il est juste quelqu'un dans un monde différent de lui.

A la fin de cette lettre j'ai compris ce qu'il ressentait, pourquoi il était comme ça.

Moi qui fessais tout pour l'intégrer, le faire sourire et l'entendre rire, j'ai réussi, mais je n'avais pas compris que ces sons étaient faux. Parce qu'il n'est pas comme nous, il est juste lui.

À la fin de sa lettre il y avait un message qui s'adresser à moi.

"ne crois pas que tu es un mauvais ami, Hobi, parce que tu es quelqu'un qui compte pour moi et je ne veux pas te perdre. Depuis que je suis dans le groupe je ne me suis jamais sentis aussi vivant qu'avec vous, même si j'ai des moments de solitude, je me sens un peu comme chez moi à vos côtés"

Il ne m'en fallut pas plus pour détruire ces 11 mois.

J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps jusqu'à avoir l'impression de tomber dans les pommes, j'ai relâché tout ce que je n'avais pas laisser sortir.

Alors j'avais vraiment percé la coquille ?

Mais je n'ai pas que percer sa coquille j'y ai laisser mon masque, peut-être qu'il ne saura jamais qu'il a anéantis 11 mois de self-control, que j'ai tout fait pour ne pas pleurer quand j'avais eu des mauvaises notes ou quand j'avais perdu mon chien, que j'avais tout fait pour ne pas laisser mes sentiments et émotions surgir à tout moment, que j'avais tout fait pour pas me vexer à la moindre remarque ni m'énerver quand d'autres personnes venais me faire chier ; ou peut-être qu'il le saura.

Peu m'importe...

Je sais qui il est.

Je sais que je n'avais pas échouer à le rendre heureux mais juste pas compris qui il était.

Je sais que quoi que l'on fasse on ne peut pas cacher ces sentiments indéfiniment.

Alors j'espère que tu mentends.

"Tu n'es pas seul"

------------------------------------------------------------------------------------------------

Adeline

Quand la pluie reviendra {OS}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant