Chapitre 2

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Le vent était frais. Les feuilles d'automnes tourbillonnaient dans les air et retombées sur terre tout comme des plumes.
     Victoria, guidée par son téléphone, marchait dans des rues inconnus. Après une autre chicane de ses parents, elle s'échappa de la maison et décida de s'inscrire à une bibliothèque. Au moins, elle aura où passer son temps.
    Les gens autour d'elles étaient très étranges. Ils avaient tous des habits bizarres. Certain passèrent près de Victoria sans réagir à la fille, d'autre l'examinèrent de la tête aux pieds avec leur yeux et le reste riaient ouvertement d'elle. Mais pas grave, Victoria était habituée.
      Elle trouva finalement la bibliothèque après une très longue marche. Elle poussa la porte, rentra dans l'édifice et... le silence l'enveloppa. «Comme dans mon rêve.» pensa-t-elle en se couvrant de chair de poule. Les horribles images des yeux de Maxime et du corps de la petite fille survint dans sa mémoire. Elle figea sur place.
    Quand ses forces ont finalement commencé de retourner, elle s'avança vers la jeune bibliothécaire aux cheveux blonds et lèvres couleur du sang.
-Bonjour, dit la femme avec un immense sourire sur la bouche, vous voulez vous inscrire?
     Victoria hocha sa tête.
-Parfait!
      La femme sortit de son bureau un formulaire. Victoria lui tendit sa carte d'étudiant comme preuve d'identité. La blonde lui désigna la chaise en l'invitant de s'asseoir. C'est ce qu'elle fit. Pendant que la bibliothécaire rentrait ses données, elle balaya les alentours avec ses yeux.
    Max rentra soudainement dans la bibliothèque. Il avait un t-shirt blanc sur lui (même s'il faisait froid dehors), des pantalons noirs déchirés et des converse. Victoria détourna sa tête et enfila le capuchon pour se cacher. Chaque muscles de son corps tendirent à sa vue. Depuis qu'elle avait vu cette étrange songe, elle se méfia du garçon. Elle se sentit coincée, perdue sans armes avec lesquels elle pourrait se protégeaient. Elle était la proie et lui, le prédateur.
      Maxime salua la bibliothécaire, qui en le voyant souri un peu gênée. Quand il disparu derrière les rangs plein de livres, Victoria enleva sa capuche et soupira, soulagée.
     Finalement, la femme blonde lui tendit sa nouvelle carte. Victoria la remercia et partit. Elle était presque arrivé à la maison quand son téléphone sonna. Son père l'appelait.
-Oui?
-Une bibliothèque vient de m'appeler, puis ils ont dit que t'as oublié quelque chose là-bas.
Elle toucha ses poches et se fit une claque sur la tête. «Ma trousse!» s'écria-t-elle dans son téléphone et raccrocha. Elle fit demi-tour en tapant nerveusement sur son téléphone, parce qu'elle ne savait pas comment retourner dans cette bibliothèque. Quand tout à coup elle s'enfonça dans quelqu'un.
-Aïe, rugit-t-elle en tombant par terre.
    L'autre personne éclata de rire. Victoria se sentit humiliée et elle sentit la colère montait. Elle agrippa la personne et la laissa tout de suite. La personne dans laquelle elle avait foncé était Max. Il était stupéfait pour quelque seconde, puis après il sourit. Dans ses mains il tenait la trousse violette de Victoria.
-C'est à toi?
   Elle hocha sa tête encore abasourdie. Il la lui tendit. Elle tira son bras, quand brusquement Maxime retira sa main.
-Je vais te la donner, mais seulement si tu vas venir avec moi à la bibliothèque.
-Pourquoi?
-Seul, je n'ai rien y faire.
-Puis la bibliothécaire, la femme blonde avec les lèvres rouges?
-Elle? Ne me dit pas que tu es jalouse, dit-il, amusé.
-Non.
-Bien, parce que c'est juste une amie. Donc, tu veux ton étui à crayon ou non?
Victoria croisa ses bras et l'observa, fâchée. Il haussa les épaules et se retourna.
-Non, attends.
Il s'immobilisa, mais ne se tourna pas, La jeune fille fit une grande inspiration et s'avança vers lui. Elle ne voulait pas partir avec Maxime, mais en même temps, elle voulait ravoir sa trousse. Il sourit, vainqueur.

      Durant leur trajet, les jeunes restèrent silencieux. En arrivant à la bibliothèque, le silence, de nouveau, envahie Victoria. La bibliothécaire blonde stoppa en place, stupéfaite de les voir ensemble. Maxime avança sans réagir, tandis que son accompagnatrice se sentit incommode. Ils se cachèrent derrière les hauts rangs remplies de livres. Max les observa attentivement et Victoria le suivit par tout en examina parfois les recueils.  Au loin, elle entendit la porte s'ouvrir. Derrière les rayons interminables de la bibliothèque elle vit une silhouette. C'était Laura Blackstone. «Et merde, cette journée ne peux pas être plus  pire qu'elle l'est maintenant!» pensa Victoria extrêmement fâchée. Soudainement, elle vit Yulia et Sylvie rentrait. «Ah non, elle peut l'être.».
Laura portait un top noir et une jupe vraiment courte. Ses souliers avec des longs talons, l'arrivaient jusqu'au genoux. Ses cheveux bruns qui étaient naturellement droits étaient maintenant frisés.
       Victoria progressa légèrement vers la sortie pendant que Max lista passionnément un roman. Avant de partir, elle emporta avec elle son étui à crayon. Elle a pu s'enfuir juste à temps.

Quelqu'un toucha l'épaule de Max. Il était prêt à dire à Victoria de rester encore avec lui sinon elle ne révérait pas sa trousse, quand il s'aperçut que la fille fut déjà partie. La personne qui le caressait était Laura.
-Tu fais quoi ici seul? demanda-t-elle d'un ton séducteur.
    Il étudia les alentours et constata que l'étui à crayon violet et Victoria disparurent. Il se sentit alors abandonné.  Il brossa la main de Laura, attrapa son sac et partit, triste.
       Elle resta paralysée sur place pour quelques moments, agacée par le comportement du garçon. Ensuite, elle croisa ses bras et le regarda partir, fâchée.
-Il va m'appartenir, chuchota-t-elle avec un ton dur.
      Elle pris alors ses complices par la main et les amena hors de l'édifice.
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    Bonjour! J'aimerais que vous laissez des commentaires et des conseils à propos de mon histoire. Ceci vas m'aider à s'améliorer. Merci d'avoir lu ce chapitre!!!))  À la prochaine et bonne journée à tous!
                                              devilPenguin

Le jour où nos regards se croisèrentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant