Humanité : L'abandon des Dieux

Chapitre 2 : La fuite

Mon père rentra dans ma chambre en claquant la porte ce qui me fit sursauter avant de crier :

- Habille toi vite on part sur le champ !

- Papa qu'est ce qui se passe ?

- Pas le temps de t'expliquer viens avec moi.

J'enfila à tout allure mes vêtements et suivie mon père, on descendit au rez-de-chaussée là où ma mère et Yuki nous attendaient.

Yuki en se frottant les yeux demanda :

- Qu'est ce qui se passe ?

Mon père paniqué répondit :

- Des géants... Ils sont sans aucun doutes en train d'assaillir le Grand Mur à l'instant où nous parlons...

- Quoi ?! Criais-je sans contrôler ma voix

Mais comment les géants pouvaient ils nous attaquer ?

- Je n'ai pas le temps de vous expliquer, allons trouver refuge à la mairie.

On ouvrit la porte et commença à courir en direction du mur Eldrah du plus vite qu'on pouvait, en me retournant, je vu pour la première fois un géant.

Il faisait au moins 5 mètres il était équipé d'une grosse massue en bois.

Il avait peu de vêtements et un visage rond, et ces yeux pointés tout deux droit devant lui.

Il paraissait en manque total d'hygiène.

Mon père me força à regarder devant moi pour ne pas perdre notre objectif de vue.

- Ne regarde pas et dépêche-toi.

Je venais de perdre ma maison, et surement tous les gens que je connaissais.

Nous arrivâmes essouffler par cette longue course devant l'une des 2 portes de la muraille intérieure, elle était protégée par un champ de force produit par la magie elfe. Des dizaines de personne taper dessus à poing fermés pour forcer l'ouverture quand soudain un garde pris la parole :

-Nous somme désoler, nous ne pouvons plus prendre de personne supplémentaire nous sommes en surnombres.

Il avait eu un regard rempli de tristesse.

Des rochers tombaient du ciel à côtés de nous et écrasèrent plusieurs personnes avec d'atterrir au pied du mur.

Les géants arrachaient les toits de maison pour les jeter sur le mur Eldrah. Ma sœur et moi commencèrent à paniquer et à crier.

Trois personnes venaient d'être écraser à nos pieds. D'autres rochers virevoltaient de toutes part.

Mon père m'attrapa et ma mère attrapa Yuki :

- On va voir à l'entrée Sud.

Du sang était étalé sur le sol à de multiples endroits, des membres arrachés de corps gisaient de part et d'autre, les cadavres s'entassés, toujours plus nombreux ...

Cet horrible spectacle me procurait des frissons froids qui me parcouraient le dos, je ne pus m'empêcher de crier et de pleurer, tout comme Yuki.

Sur la route, alors que mes parents couraient du plus vite qu'ils pouvaient, ma mère tomba avec ma sœur dans les bras.

Mon père me posa et fonça sur elle avant de dire :

-Aller y ! Partez ! Je m'occupe d'elle, on vous rejoint à la porte !