Nous avions fini notre soirée en écoutant un marathon de film, autant des comédies, des films romanticos-quétaines ou des drames, horreurs. Nous avons même cuisiné du pop-corn. Salé avec plein de beurre. La soirée parfaite pour oublier ses soucis.
Nous nous sommes endormi l'un sur l'autre sur mon divan dans ma maison qui sentait le propre.
Ellipse
J'ouvris les yeux et compris que j'étais sur Soûl à la même place que j'étais avant de revenir sur Terre. J'étais assise la tête entre mes mains.Je clignai des yeux à plusieurs reprises pour m'habituer à la basse luminosité.
«Tu es vivante!» s'écria la plus belle voix des morts, celle de Philippe.
Je me levai et allai l'enlacer dans mes bras. Je respirai son odeur dans son cou. Il m'avait tellement manqué.
«Je suis tellement soulagé de ne pas t'avoir tué, tu ne peux pas savoir comment.» dit mon beau frisé.
«Qui t'étais? J'étais dans le coma, j'ai rien vécu ni senti. C'était tu toi l'explosion?» débitai-je à toute allure.
Il m'expliqua qu'il était un enfant kamikaze et qu'il avait explosé dans le centre ville où j'étais sur le dos de mon père.
«Je ne pouvais pas me contrôler, je voulais absolument ta mort. Le désir d'assassiner me contrôlait intensément. C'est pas cool comme sensation.» m'expliqua Philippe en passant ses doigts nerveusement dans ses cheveux.
«HEY!!!»
Je me retournai et vit Clémentine qui courrait. Elle me sauta dans les bras en larmes.
«J..Je s..suis tell... llement désolé. Je ne voulais pas, je te jure. On..n... est comme contrôle... de...de l'intérieur....» commença-t-elle en reniflant sur mon chandail.
«F...Finalement... Je... Je ne t'ai pas tué.... Fiou... Le... J'ai... Il... Le c...collègue de travail... À... À ton père.... Il... Il... Allait te violer...» finit-elle en hurlant de désespoir.
«Qu...Quoi?» bégayai-je en prenant la tête de Clémentine entre mes mains pour qu'elle me regarde dans les yeux. Ils étaient tout bouffis et rouge. Sa gorge tressautait et ses joues étaient envahis de larme. Clémentine reprit son souffle et me dit sans bégayer:
- Pendant que tu étais dans le coma un collègue de travail à ton père t'a probablement trouvé et allait abuser de toi.
Puis, elle se remit à sangloter comme une Madeleine. Philippe me regardait choquer.
«Ton corps est où en ce moment?» demanda Philippe en faisant les cents pas, signe qu'il était très nerveux.
«Chez moi, avec Elliot.»
Il s'arrêta et me regarda avec de grand yeux.
«Mon nouvel ami. Il est gay.» rectifiai-je.
Cela ne le rassurait pas du tout, ça se voyait.
Je réfléchis un peu et proposa de passer cette porte et après je me réveillerai pour être sur qu'il n'arrive rien à mon corps.
Nous regardâmes la porte. Puis, nous prîmes la poignée et la baissâmes.
Ensemble.
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Soûl
ParanormalQu'est-ce qu'il y a après la mort. Rien? Une autre vie? Tant de chose pourrait s'y passer. Moi, Kim, je sais ce qu'il y a et je préfèrerais ne pas le savoir. Je sais trop de chose et ça m'amène trop d'aventure que je n'aurais jamais voulu vivre. Jo...