Je laisse ma main écrire à la place de mes pensées. Les mots s'emportent et laissent les traces d'un discours qui ne seront jamais dit, devant un public friant de se moquer ou s'en contre foutant de cette manière de s'exprimer.
Je laisse ma voix, exprimant son injustice ou sa colère, en chantant au rythme saccadé et aux mots crus et violents. L'écriture est une arme bien plus cruelle que ce baston pouvant nous cogner la face...
Je laisse ma musique s'exprimer à ma place. Les notes sont des larmes, dont je ne peux discuter. Elle est mon porte parole, mon sauveur et celle qui me remet droit chemin.
Cette femme froide, inexpressive et hautaine a plus de compassions, que vous en aviez pour ce pauvre SDF du coin.
A méditer l'ami•e.