la la love;; park jisung.

chapitre 2

j'essaie de me dégager de son emprise, mais n'y arrive pas.

          - JiSung ?

          - hum ?

          - j'ai faim. je dois aller manger.

          - donc je dois te lâcher ? suppose-t-il.

          - c'est exact.

          - mais je ne veux pas.

          - pourquoi ?

          - parce-que... je te réchauffe.

          - et ?

          - et je sais que tu as froid !

          - si, je vais déjeuner dans une boulangerie, ou chez moi, j'aurais chaud.

          - je sais, rétorque-t-il en soupirant, mais je veux profiter de toi~

          - pourquoi moi ?

          - parce-que je t'adore~

          - mais il y a d'autres filles beaucoup mieux que moi...

          - je sais~

          - qu'est-ce que je vais faire de toi Park JiSung ?

          - tu vas me ramener chez toi, et on fera des câlins~

          - tu peux toujours rêver !

          - toutes les nuits, je rêve de toi <3

          - JiSung-ah ! tu ne serais pas amoureux de moi par hasard ?

          - roh... comment l'as-tu deviné ? je voulais te faire la surprise...

          - attend, tu es sérieux ?

          - hum... non !

il sourit et dépose ses lèvres sur ma joue, encore rouge.

          - on va manger ? me demande-t-il.

          - il est encore trop tôt pur aller dans une boulangerie.

          - je sais~

          - alors tu veux aller où ?

          - chez moi. on a fait les courtisé hier, j'ai tout ce qu'il faut.

          - et tes parents ?

- ils ne sont pas là pendant trois jours.

- donc c'est pour ça que vous avez fait les courses hier ?

- yep !

- t'es malin~

- c'était pas mon idée, c'était celle de ma mère.

- own, c'est cute ! <3

- sauf qu'elle prend trop soin de moi, et ça me saoule.

- comme toutes les mères, JiSung.

- ouais....

il déroule ses bras d'autour de mon cou, prend ma main et commence à marcher.

main dans la main, nous marchons dans les rues de Séoul. l'air y est frais. le soleil se lève petit à petit. les magasins ouvrent un par un. le début d'une nouvelle journée s'annonce plutôt bien.

sur le chemin, une fleuriste m'a donné une rose rouge car elle pensait que nous étions ensemble et que l'on faisait un beau couple. c'est gentil de sa part, mais on ne l'est pas, et on ne le sera jamais.

cette dame m'a aussi fait pensé à ma grand-mère quand elle a su que ma mère allait avoir un deuxième enfant.

mais le bonheur ne dura que deux ans, puisque mon petit frère mourra d'une fracture du crâne. les fleurs furent alors déposées sur sa tombe, ainsi que certaines larmes.

ma mère commença à tomber dans une dépression et tenta de se suicider. heureusement que mon père arriva à temps, sinon elle se serait vidée de son sang dans la baignoire.

depuis ce jour-là, je fais en sorte de moins l'utiliser. personne ne sait ce qu'il peut arriver: glisser, se casse le crâne ou que quelqu'un nous noie. on ne sait pas...