chapitre 4

524 49 9
                                    

- ça pique ?

- juste un peu...

je tamponne doucement sa main, pose le coton, puis prends le bandage et l'enroule autour de sa blessure. je lève les yeux de temps en temps, et m'aperçois qu'il me fixe, comme si j'étais une fée, une déesse.

je dépose un petit bout de scotch sur les deux extrémités de son bandage, puis, en prenant son menton avec mon pouce et mon index, colle délicatement mes lèvres sur son front chaud. je les retire après quelques secondes de douceur, puis le regarde encore une fois: ses joues sont légèrement roses et son regard est fixé sur moi.

je m'apprête à me lever quand il met ses mains sur mes joues et joint ses lèvres aux miennes. surprise, je me laisse faire et prolonge ce petit moment de plaisir. ses lèvres sont douces et chaudes, ce qui me fais frissonner au moment de la jointure de nos lèvres.

je ne sais pas si l'on va me croire, mais, c'est mon premier vrai baiser. oui, j'ai beau avoir 17 ans, et la chance d'être une fille assez belle, ce n'est pas pour ça que j'ai déjà embrassé un garçon. de plus, le faite que je suis arrivée à Séoul il y a 12 ans n'arrange pas vraiment les choses, car, être une fille de Busan qui déménage à 5 ans parce-que son petit frère est mort, est difficile à expliquer.

«  salut, je m'appelle Kim Eun Jae. je suis née à Busan mais j'ai dû déménager à Séoul à cause de la mort de mon petit frère. on sort ensemble ? »

non, jamais ça ne se passera comme ça. je le pensais jusqu'à aujourd'hui. ce samedi 16 décembre à 10:24. nos lèvres se sont touchées et pour la première fois, je me suis sentie en sécurité avec lui.

il se sépare de moi, par manque d'air puis me regarde avec ses petits yeux marrons.

- oublie les crêpes et viens avec moi, me dit-il sur un ton satisfaisant.

j'accepte, me lève puis pars dans la même direction que lui.
un escalier, une porte, un couloir et une porte. et enfin, une terrasse au plus haut de sa maison. une immense vue sur Séoul apparait devant nous. la parc et sa couleur verte. les grands immeubles et ses nuages les chevauchant. le soleil était levé depuis un peu plus d'une heure et nous montre cette belle vue.

JiSung enroule son bras autour de moi, puis me rapproche de lui. je contemple le paysage, tourne la tête vers lui et le dévisage: il est magnifique: la lumière du soleil reflète derrière lui tel un roi admirant son royaume. un léger courant d'air passe sur lui, ce qui fit virevolter quelques de ses cheveux bruns.

Park JiSung, serais-tu celui que j'ai toujours attendu ? serais-tu le père de mes enfants ? mon prince charmant ? j'espère que quoi qu'il arrive, nous resterons ensemble même après la mort. Park JiSung, je veux être tienne. n'appartenir qu'à toi, et pas à un autre homme. soit mien et je serais tienne. je t'aiderais toujours, j'aurais tout le temps confiance en toi. je t'en prie...

la la love;; park jisung.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant