«It's impossible to ignore you»
I. Heap
Elle est au centre de mes pensées.
Cette nuit je n'ai pas rêvé d'elle pour la simple et bonne raison que je n'ai fais que penser à elle.
Je n'ai pu en dormir.
Elle me hante.
Je ne peux pas oublier cette femme, je ne peux pas l'ignorer non plus tout bonnement parce que c'était la femme.
Celle que j'avais tant attendue, celle qui avait hanté mes nuits ces 24 dernières années.
Je sortis de chez moi.
De grosses cernes figuraient sous mes yeux mais je m'en fichais.
Je ne pourrais plus dormir tant que je ne l'aurais pas retrouvée, tant que cette fois-ci je ne l'aurais pas approchée.
Il fallait qu'elle sache que j'existe, qu'elle sache ce qui nous lie.
Je retourna à la gare, sillonnant chaque recoins, chaque quai mais je n'y trouva rien.
Je ressemblait à un fou à la chercher partout.
C'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin.
C'était impossible..
Je m'assis sur le banc, celui où elle se trouvait la veille, j'étais désespéré.
Il fallait que je la trouve.
Une brise d'air frais parvint jusqu'à ma nuque me provoquant une légère chair de poule.
Un train était en train d'arriver en gare, justement sur le quai où je me trouvais.
Il s'arrêta en face de moi.
Elle s'arrêta en face de moi.
Je la contemplais.
Elle était là.
Il n'y avait que cette fine vitre qui nous séparait.
Elle était concentrée sur un livre confortablement installée sur son siège.
Elle est si mignonne, si pure.
L'ange tourna la tête en ma direction, ses joues étaient rougies et on pouvait lire l'étonnement sur son visage.
Puis elle m'a sourit.
Abasourdi, je la fixais.
J'étais paralysé, fasciné par cet idéal.
Le train partit, l'emmenant avec lui.
Je souriais comme un con.
Elle m'avait remarqué, elle m'avais souri. C'était plus qu'assez pour me rendre heureux
Cette nuit je dormis paisiblement, rêvant de cette scène en boucle.
Son sourire, encore et encore.
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