🔞Chap.19🔞

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Point de vue de Naël

On roule dans un silence religieux, on entend seulement le ronflement du moteur.
De temps en temps elle jete quelques regards vers moi.
Elle trouve une air de repos se gare et éteint le moteur.
Elle cherche dans son sac, à ma grande surprise elle sort une feuille à rouler, du tabac, des ciseaux.
-Tu ne devrais pas, le tabac n'est pas bon pour toi.
-C'est pour ça que je le mélange à ça. Elle secoue un petit sachet.
Je suis choqué, je n'aurais jamais cru que Jordan était comme ça.
Elle prend son temps pour couper et roulet son joint.
Bizarrement, la voir rapprocher ses lèvres, passer sa langue sur la feuille me faisait un effet de dingue.
Elle fini par le mettre en bouche et l'allumer.
-Putain elle m'avait manqué cette connerie. Elle expire la fumé les yeux fermés, la tête penchée en souriant.
T'en veux? Elle tourne la tête, le regard un peu différent.
-C'est bon,j'suis cool.
-Comme tu voudras. Elle monte ses jambes, les appuie contre le volant.
La vie est bizarre elle regarde l'horizon puis moi tu ne trouves pas?
-Pourquoi tu dis ça?
-Bin.. elle se retourne, face à moi, dos à la portière. Regarde moi par exemple. Je suis tout se que j'ai détesté.
-Développe. Je lui prend son joint, tire dessus. Je tousse un peu, les souvenirs du lycée me reviennent.
-Depuis petite j'ai voulu me marier, avoir  des enfants, une famille parfaite quoi. Elle prend une taf, se met contre son siège, le regard loin devant. La vie a fait que j'ai été tellement dégoûté que je m'y refusais. Je préférais voir le bonheur des autres, y contribuer en quelques sortes. Je vivais bien, mon coeur n'était pas brisé, personne pour me prendre la tête, un travail super, un coloc adorable (Sam) j'étais heureuse. Du moins c'est l'illusion que j'avais. Elle me regarde. Prend une pause, me fais un petit sourire. Et la quelqu'un m'a montré qu'être heureuse, ce n'est pas ça. Elle touche ma joue, ce phénomène que je détestais tant.
-Tu me détestais? Je lui prend la main, la met dans les miennes.
-Oui, je te haïssais car je savais depuis le debut que tu aurais changé ma vie. Elle me regarde droit dans les yeux. Elle baisse la tête, retire son sac et descend de la voiture.
-Jordan ! Attend. Elle était déjà a une certaine distance, elle se retourne, les yeux remplit d'eau.
Pourquoi dès le début tu ne me l'as pas dis ?
-Tu étais avec ma meilleure Naël ! Tu avais déjà ta vie. Je ne pouvais pas venir et tout chambouler !!
Surtout que je ne savais pas encore, je.. je..
-Mais maintenant tu le sais.
Je me rapproche d'elle. Elle lève la tête jusqu'à moi.
-C'est trop tard.
-Rien n'est jamais trop tard.
-Tu as ta famille.. elle sort mes mains de son visage, se tourne, je la force à se retourner et l'embrasse.
-Non..non je ne peux pas.
-Tu ne l'aimes pas Jordan je le sais.
Je l'embrasse de nouveau.
-Non Naël! Elle me repousse encore.
-Mais Jo'
-Ne rend pas les choses encore plus difficiles. Elle s'éloigne. Je cours pour la rattraper, je la retourne brutalement.
-POURQUOI ? POURQUOI HEIN ?!
-J'
-TU LE PRÉFÈRE A MOI C'EST ÇA?
Je ne me contrôle plus, j'expose. Elle m'oblige à la lâcher, fait quelques pas en arrière.
-IL NE S'AGIT PAS DE MOI !!
Je me rapproche. Je ne peux pas Naël ! Tu sais très bien que je t'aime. Mais je ne peux pas. Je dois choisir.. une larme coule. Je dois sauver mon fils. Il est le seul à pouvoir le faire.
Elle fond en larmes, elle retourne honteuse.Je me rapproche, met mes mains sur ses épaules. Elle a un mouvement de recule. Trop suspect, je tire sur son manteau et découvre un énorme bleu. Elle s'arrange rapidement, regarde le sol.
-Non..non ce salaud n'a pas osé.
-...
-Mais elle est où?
Elle est où ma Jordan qui se battait pour se qu'elle voulait? Qui n'avait peur de rien ni personne? Elle est où cette femme que j'aime ? Je la tiens par les avants bras, la secous légèrement en cherchant son regard.
-Elle est devenu mère. Elle dit d'une petite voix.

On se regarde un instant.
Je lui caresse la joue, elle ferme les yeux. Je me baisse un peu pour lui voler un baiser. Elle se laisse faire au début puis y répond. Elle passe sa langue sur mes lèvres pour l'introduire et goûter la mienne.
Je la pousse contre le mur des toilettes du côté sombre.
J'ouvre son manteau pour mettre ma tête son cou. Je profite pour l'embrasser et respirer cette délicieuse odeur qui m'avait tant manqué. Mon souffle dans son cou la fait frisonner.
Mes mains glacé s'introduisent sous sa courte robe. Je rie face à sa réaction.
-Te moque pas. Elle dit amusée.
-Pourquoi je n'ai pas le droit? Je dis contre ses lèvres, en même temps attrape son sous-vêtement et le tire vire le bas. J'arrête de la regarser pour me concentrer sur ce que je fais.
Je termine l'action en me baissant moi aussi. J'écarte ses jambes, elle baisse la tête.
-.. elle allait parler mais  je la devance.
-Qui a dis que tu étais la seule à faire ce genre de chose ?
Le jour où elle m'avait raconté se qu'elle avait fait à Sasha, je mourrais d'envie de le lui faire.
-On risque de nous voir.
-Tant mieux ils apprendont.. je dis la tête entre ses cuises.
-N'impoOo.. ma langue humide venait de rentrer en contact de sa fente. Tu.. de toute sa longueur je passe ma langue. Seign...euur..
Un petit rire de satisfaction m'échappe. Visiblement mon souffle fait aussi son effet. Je continue à titiller son clito, elle a désormais ses mains dans mes locks. Je la sens se tordre dans tous les sens. Je continue de plus belle, je l'aspire carrément.
Elle est au bord de l'orgasme. Je continue en y ajoutant quelques doigts.
Je pousse un peu sa robe pour mieux voir se qu'elle fait. Sa tête est contre le mur, les yeux fermés, la bouche entre ouverte.
Trop excité par l'action je déboutonne mon manteau petit à petit. Je me met debout, bien au milieu de manière à se qu'elle sente mon envie.
Je me frotte grossièrement.
-Humm.. je déboucle ma ceinture d'une main et me glisse en elle lentement. Elle a un hoquet de surprise. J'entame donc mes premiers vas et viens. En quelques minutes, mes coups de reins deviennent plus puissants, plus rapide.
Ses gémissements inondent le parking, alors que je la sens prête à lacher prise, je reprend des vas et viens lents et délicats. Elle est a deux doigts de craquer, elle faiblie, ses ongles s'enfoncent de plus en plus dans le tissu de mon manteau. Elle ne tient plus tout comme moi.
Je lui donne le coup de grâce, se qui nous permet de nous libérer dans des cris bestiaux.
Nous restons un instant à reprendre notre souffle, ma tête dans son cou, la sienne contre le mur.
-Je te déteste.. elle rie en me le chuchotant.

Je sais Poupée, je sais ...

AIME MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant