Les anges.

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Comme une pierre qui ne roule pas finis obligatoirement par se recouvrir de mousse.

Te souviens tu de chacune de mes larmes versées tard le soir ?
Je les pleurais pour toi.
Elles sont rayées comme chaque unes de mes songes,
Bridés derrière mes mensonges.

Comme demain finira par devenir hier.

C'est marrant quand j'étais enfant je me disais que tout était possible.
Mais j'ai arrêté d'avoir peur des l'orages.
Les éclaires se sont éteints.
Tiraillant mon âme, la privant des souvenirs heureux.
Tu es parti.

Je le sais, je n'ai jamais été quelqu'un pour toi.

Oui tu m'écoutes, mais tu ne m'entends pas.

Mon corps veut vivre.
Mon esprit veut mourrir.

« Les anges volent... » murmura t-elle avant de sauter dans le vide.

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