Bordel Sentimentale

J'en voudrait une autre

Je me souviens d'un soir avant mon départ. On était allé au bord de la falaise proche du village. Tu t'étais assis au bord, les pieds dans le vide. Me demandant de m'assoir à tes côtés. Je l'ai faite en me collant le plus possible à toi par peur de tomber. J'ai pas peur des hauteurs, j'ai pas peur de tomber, j'ai pas peur du vide, j'ai pas peur de la mort . J'avais peur que tu sautes. Le soleil se couchait sur la mer en face, c'était magnifique. Notre silence était comblé par la présence de l'autre. On avait pas besoin de parler, on voulait pas parler. J'avais pas besoin que tu me parles, je savais déjà ce qui se passait dans ta tête. Je savais ce que tu avais besoin, d'une présence de quelqu'un qui te comprenait. Tu as mis de la musique, notre musiques. Le noir de la nuit gagnait en noirceur, les étoiles les plus brillantes commençaient à paraître. On s'est couché sur le dos, j'avais encore les pieds dans le vide, mais tu t'es lové sur ma poitrine. Au rythme, de la musique, de mon cœur tu t'es endormi. Je fini par laisser ma main jouer dans t'es cheveux, le regard fixer au étoiles, l'aire frais de la nature avec un fine odeurs d'eau salée, la musique s'infiltrai dans la forêt, ta respiration m'apaisais. Je me suis endormi a mon tour. On c'est réveillé courbaturé de partout, regrettant presque notre nuit. Tu semblais apaisé, serein. Tu m'as souries, m'as embrassé le front, pris dans t'es bras, murmuré un merci. On est reparti en direction du village où personne n'avait remarqué notre absences. À notre retour, la vie continuait et le temps passait. Elle arrivait à grande vitesse, mais pour l'instant on profitait. On riait de nos démarches très peu élégantes, de nos mal de dos et de nôtres probables torticolis.

J'en voudrais une autre nuit comme elle, mais je serais me faire patiente.

A bientôt, xxxx