16 - Réveil brutal

30 0 0
                                    

Je me réveillai par un gros coup, puis je sentis mon corps se propulser par en avant. J’ouvris les yeux et vis un gros accident. Heureusement que ce n’était pas nous.

Il y avait trois voitures en feu coincées entre elles, des voitures de polices, des camions d’ambulance et des camions de pompier. Le périmètre était sécurisé par les fameux rubans jaunes.

Je regardai Julien et vis l’horreur dans ses yeux.

Qu’est-ce qu’il y a? Oui, c’est tragique, mais c’est un accident. C’est comme si c’était l’accident le plus tragique qu’il est eu. Je ne devrais pas juger, peut-être qu’il a vu tout l’évènement.

- Julien?, demandai-je pour m’assurer qu’il soit bien.

- Humm…, dit-il distant.

- Est-ce que ça va?, dis-je craintive.

- Oui, dit-il d’une voix incertaine.

Je le scrutai et il fit de même. Je levai un sourcil, puis il racla sa gorge et dit, d’un ton plus confiant :

- Oui, arrête de me regarder.

- Je te connais, soupirai-je, qu’est-ce qu’il y a?

- Rien et arrête de me poser des questions!

Il prit la route du détour et nous n’avons pas échangé un mot. Nous avions dîné et soupé pendant le trajet.

Il était tard et pendant que nous roulions, une pancarte m’accrocha l’œil. Je la regardai profondément et je me mis à crier.

- Wow, pourquoi cris-tu?, me demanda Julien.

- Arrête-toi sur le bord!

- Pourquoi?

- Je dois te montrer quelque chose. S’il te plaît!

- Ok.

Lorsque nous fîmes arrêtés, nous marchâmes un peu, puis je lui montrai la publicité.

- Regarde, c’est moi qui l’a créé

- Bravo, me dit-il d’une voix neutre.

- Tu ne l’aimes pas?

- Oui, mais tu t’en réjouis trop.

- Oui et?

- Et ça ne sert à rien, parce que c’était ton dernier travail. Tu vas être ma femme et tu vas rester à la maison.

- Quoi?, dis-je d’une petite voix.

Mes rêves s’écroulèrent tous en même temps. Je ne pourrai plus faire ce que je veux, ce que je désire si je me marie avec lui.

- Si je dis que je ne veux pas me marier avec toi?, lui dis-je sans le regarder.

- Tu n’as pas le choix bébé, le mariage sera prêt pour demain. Toute ma famille sera présente, alors ne fait pas de bêtise, sinon ça va mal aller.

- Quoi?!, dis-je avec des frissons qui parcouraient mon dos.

- Embarque, nous devons arriver avant dix heures.

- Il est huit heures, dis-je avec des yeux ronds, nous avons sûrement le temps.

- Non, c’est plus loin que tu crois. En plus, j’ai dit à mes grands-parents que j’arrivais à neuf heures. Je ne veux pas les faire trop attendre, tu les connais, ils sont inquiets à rien.

- Non, je ne les ai jamais rencontrés.

- Bin oui, tu les as rencontrés l’année passée.

- Non.

- Tu ne dois pas t’en rappeler.

Nous marchâmes et rentrâmes dans la voiture.

Une heure plus tard, en Floride, nous arrivâmes à côté d’une belle petite maison sur le bord de la mer.  Bon, elle n’est pas tout à fait petite, elle est gigantesque et luxueuse.

J’y pense, et je peux dire que j’ai un enlèvement luxueux.  Il ne me prive pas de nourriture et à date, il ne m’a pas battu. Je suis quand même paniqué à l'idée de ne plus jamais revoir mes parents et mes amis

Nous débarquâmes, puis je me rappelai qu’il m’avait dit qu’il m’avait acheté des vêtements. Où sont-ils? Où sont ses vêtements à lui? Il n’a pas de valises.

- Où sont nos bagages?, demandai-je.

- Ici.

- Où?

- Dans la maison.

- Ah, qu’est-ce qu’ils font là?

- J’ai ma chambre ici. J’avais déjà tout planifié.

Je ne savais pas comment me sentir. Avoir pitié parce qu’il a un problème ou avoir peur parce qu’il ressemble à un enleveur professionnel. J'ai ressenti les deux émotions.

Nous étions devant la porte et j’étais anxieuse. Il cogna à la porte et une belle vieille femme nous ouvrit la porte.

- Julien et Coralie! Je suis ravie de vous voir. Je suis tellement heureuse que vous ayez planifié votre mariage ici. Entré!

 Nous entrâmes et je remarquai que c’était aussi luxueux que les places précédentes. Son grand-père, que j’assumai, nous dit allo et me montra ma chambre.  C’était magnifique aussi. Toujours luxueux.

Julien entra et me dit :

- Couche-toi, parce que demain tu vas être ma femme. Tiens je te laisse ton cellulaire, parce que tu as été gentille. Pas le droit d’appeler la police ou alerter qui que ce soit, sinon ça va aller mal. N’oublie pas, je suis policier, il n’y a aucune cachoterie, car je vais toutes les trouver. Bonne nuit.

Il m’embrassa sur la bouche, puis ferma ma porte. J’essuyai mes lèvres le plus vite possible. Il est dégueulasse.

Je me couchai sur le lit et ouvris on cellulaire. Il y avait une multitude de notifications. Je répondis à tout le monde que j’allais bien. Je n’avais pas vraiment le choix. Deux notifications me surpris, par contre. La première était de monsieur Coleman. Mes publicités sont mondiales. J’ai au moins un rêve de réalisé. La deuxième notification était de Nathan. Il m’a répondu !!

@coralie : J’aimerais bien te voir un jour!

Je suis trop heureuse. Je vais peut-être le rencontrer! Puis je me rappelai que j’étais prise dans la prison de luxe pour le reste de ma vie et mon anxiété revint.

Je pris ma douche, mis le pyjama qui était sur le lit et me couchai dans le lit douillet. 

Voici le chapitre 16 !!

Merci de lire!!

Tous droits réservés.

Si vous voulez voir la maison, allez sur mon Tumblr :)

www.teenagefictions.tumblr.com

- Mélo :D

Rêve ou CauchemarWhere stories live. Discover now