Chapitre 1

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Arès regarda la jeune fille se démener pour ses patients et eut un sourire. Elle ressemblait à un combattant sur un champ de mines à courir dans tous les sens. Lorsqu'elle s'approcha enfin de lui, elle semblait en colère.

- Vous êtes soldat, j'aurai du le deviner.
- Vous ne m'aimez vraiment pas.
- C'est sur et je déteste encore plus les soldats.
- Pourquoi?
- Si vous voulez bien m'excuser j'ai du travail.

Il la regarda partir le sourire aux lèvres. Un soldat se rapprocha alors du dieu et lui offrit une bouteille de bière.

- Les rumeurs dit que c'est un très bon docteur qui n'a rien à faire ici. Tout comme vous.
- On se connais?
- J'ai entendu parler de vous. Le soldat sans nom. Vous n'avez plus était sur le terrain depuis cet accident d'il y a cinq ans.
- Les soldats sont des vrais petites fouines de nos jours.
- Vous êtes une légende.
- Je ne sais pas si c'est un compliment.
- Désolé si je vous ai vexé.
- Ce n'est pas le cas.

Arès partit dans la même direction que le docteur. Il était vraiment aimanté par elle.

- Attendez!
- Vous ne vous arrêtez donc jamais?
- Pourquoi vous ne m'aimez pas?
- Doit il forcément y avoir une raison?
- Il faut goûter un plat pour savoir qu'on ne l'aime pas.
- Est-ce que vous me proposer de vous goûter?
- Ce que je veux dire c'est...
- J'ai très bien compris ce que vous vouliez dire mais votre présence m'insupporte.
- Alors je me ferai discret.
- Je suis heureuse de voir que vous connaissez ce mot.
- Je suis soldat.
- Vous me dites ça pour me rappeler que la discrétion ça vous connais?
- Non. Pour vous rappeler que j'ai toujours une arme sur moi.

Le dieu s'éloigna le sourire aux lèvres. Il finit par rejoindre les soldats et les regarda s'amuser des bières à la main. Plus la soirée avancer et plus le nombre de bière augmenter.

- Bon, soyons sérieux maintenant, un petit bras de fer pour voir ce que vaut la légende.

Arès se leva avec un sourire. Il adorait se genre de défit. Il s'assit devant le soldat et lui tendit le bras. Lorsque le jeune homme finit par gagner. Il se releva et se décida à partir. Le ciel était assez beau vu de la terre. Le dieu essaya de vider ses penser mais la voix du médecin le ramena à la réalité.

- Que faites vous ici?
- J'essayai de profiter du silence et vous?
- Je vous ai vu vous dirigez par ici. Vous ne dormez pas?
- Vous n'êtes pas la mieux placer pour me dire cela.
- Je ne peux pas me reposer avec mon travail.
- Vous pensez que moi je le peux?
- Vous avez des temps mort.
- Oui bien sur une fois qu'on est mort.
- Je manque de tact c'est ça.
- Disant que si vous voulez parler avec un soldat venait me voir. Les autres dégainent leurs armes assez rapidement.
- Je vois...je suis désolé.
- Ne vous excusez pas. Moi aussi je n'aime pas les soldats.
- Mais vous êtes un soldat.
- C'est bien ce que je dis.

Arès bailla et finit par s'endormir la tête poser sur l'épaule de la jeune fille.
Elle essaya de le réveiller en vain mais le dieu sembla très fatigué. Lorsqu'elle vit que sa tête était en train de tomber, elle essaya de la rattraper et la posa sur ses genoux. Arès devait vraiment être fatigué. Elle le regarda un moment et caressa ses cheveux lorsqu'elle vit qu'il semblait en proie a un cauchemar. Plusieurs heures passèrent avant que le dieu ne se réveille en panique et ne pointe son arme sur la jeune fille.

- Je...je me suis endormi...je suis désolé...
- Votre envie de braquer votre arme sur moi a pris le dessus.

Arès se sentit coupable et s'empressa de baisser son arme.

- Désolé...je n'ai plus pour habitude de dormir.
- Alors en tant que médecin, j'aimerais vous signaler que dormir n'a jamais été une « habitude ».
- Façon de parler...
- Vous êtes étrange.
- Et vous pour quelqu'un qui fréquente Alice vous êtes drôlement normal.
- Pourquoi ne le serais-je pas?
- La dernière personne que j'ai vu en compagnie d'Alice, c'est transformé en bête et à uriner sur la plus part des arbres d'un forêt en Écosse.
- Oh...je connais, chez nous on les appelle des SDF.
- Il a un château.
- Donc, c'est un hipster.
- Est-ce que vous cherchait toujours à mettre des mots sur toutes les situations?
- Les mots sont fait pour ça, non?
- Et comment appelait vous les heures passer en ma compagnie?
- Une prise d'otage, parce que votre tête empêche tout mouvement de replie.
- Ma tête n'est plus sur vos genoux.
- Oui mais vous êtes conscient et je sais être polie.
- Je ne vous connais que depuis quelques jours et pourtant je sais que la dernière chose que vous venez de dire est un mensonge.
- C'est vrai, je suis grillé alors je n'ai plus à rester.

Le dieu vit la jeune fille partir et eut un sourire. Elle avait un côté enfantin qu'il appréciait beaucoup. Il finit par ce lever et partit en direction des autres soldats.

- Le médecin est vraiment très mignonne.
- Oh c'est vrai, je l'ai vu aussi.
- Tu lui as parlé non?

Arès le regarda surpris, il ne voulait pas leur parler du médecin. Alors il se contenta d'aller dans un coin de la pièce et de faire semblant de dormir.

- Tu nous ignore la?
- Ne faites pas attention à lui, il est très asocial.
- Je ne suis pas asocial mais je ne veux pas être obligé de tuer quelqu'un.
- Tu pense pouvoir menacer autant de soldat à toi tout seul.
- Des soldats ou ça?

Les soldats se rapprochèrent de lui l'air menacent. Un des soldats finit par l'attraper par le col et le jeta a terre. Arès ne se défendit même pas, il se laissa frapper jusqu'à ce que les coups s'arrêtent. Il se releva et partit le corps en sang. Chaque pas le fit souffrir le martyr. Il se sentit sombrer dans l'inconscience mais son corps fut arrêter en pleine chute.

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