Chapitre 8

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Lorsque Teddy entra dans l'ascenseur elle fut très surprise d'y trouver Alice et Peter. Le jeune homme semblait aussi très surpris de la voir.

- Alice, pourquoi est-ce que Teddy est la?
- Je ne te l'avait pas dit?
- Bien sur que non.
- Tu veux qu'on te ramène?

Le médecin avait à peine approuvé l'offre que les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur son appartement. Le médecin regarda cette pièce où elle vivait et hésita à descendre. Les portes de l'ascenseur finirent par se fermer et Teddy se retourna vers Alice.

- Peux-tu me ramener voir cette maison sans qu'il ne le sache?
- Bien sur.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent à nouveau et le médecin aperçu la triste maison abandonnée. Elle descendit et regarda autour d'elle. Il n'y avait personne à l'horizon. Le bruit de la ville se faisait entendre en bas de l'étroite petite rue. Elle regarda le grand portail rouillé et l'ouvrit dans un grincement métallique. De l'herbe à perte de vu s'étendait devant elle. La jeune fille se fraya un chemin arrachant poignée par poignée de grande quantité de verdure. Après un dure labeur, elle finit par voir la fin terrasse. Teddy entra dans la maison et chercha de quoi nettoyer. Elle fit deux petites pièces et finit par trouver un balais et des chiffons. La jeune fille commença à nettoyer la maison qui était en très bon état sous les couches de poussière. Teddy passa bien huit heures à nettoyer. Elle finit par s'écrouler sur le canapé et son regard ne se décrocha pas des photos qu'il y avait autour d'elle. Arthur semblait tellement heureux sur ses photos. Comment cette femme qui souriait à ses côtés avait put lui retirer son bonheur? La jeune femme commença à sentir la fatigue la gagner et finit par s'endormir.

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Arès avait mit plusieurs heures à rechercher la jeune fille et il commençait à désespérer. Alors qu'il soupira un bon coup, il aperçut Peter qui avançait dans sa direction.

- Tu viens te moquer de moi.
- Tu ne m'aime pas, n'est-ce pas?
- Je ne te connais pas mais si tu resemble à Alice alors oui, je ne t'aime pas.
- Qu'est-ce qui te déplaît tant chez Alice?
- Elle est étrange et n'a aucune logique.

Le dieu vit Peter sourire tristement et se leva en soupirant de nouveau.

- Tu n'es pas d'accord.
- Si mais lorsque je l'ai rencontré, elle n'était pas vraiment comme ça.
- Et c'était quand exactement? Lors de la création de l'univers?
- Peut on dire que c'est le cas?

Arès eut un léger sourire face à l'ironie dont le jeune homme faisait preuve.

- Comment était elle?
- Qui?
- Alice.

Peter eut un sourire et sembla se plonger dans ses souvenirs lointains.

- Elle était égoïste et faisait preuve de logique fataliste terriblement effrayant.
- Et tu as commencé à l'aimer?
- C'était de l'intérêt qui c'est terminé en sentiments.
- Comment as tu fais pour la supporter? Je veux dire cela doit être étrange pour toi. Elle est dans son monde et toi dans le tien.
- Tu sais tous n'est pas forcément différent.
- Tu as raison, lorsque tu parles comme ça, tu lui ressemble.
- Ce que je veux dire, c'est qu'il m'arrive de vouloir entrer dans son monde et qu'elle me rejette mais je sais quelle sont la plus part de ses intentions et ses limites. Alors j'agis juste en étant moi même.
- Oui mais c'est pas comme si Alice pouvait mourir.
- Pourquoi penses-tu force à la fin, la où il n'y a même pas eut de début?
- Parce que c'est la seule chose qui me viens en tête.
- C'est juste un rugissement.
- Quoi?
- Il t'effraie mais si tu réfléchis bien, il n'est pas vraiment dangereux. Tu as juste peur d'être blessé. Comme un animal blessé, tu rugis pour survivre.
- De un je ne suis pas blessé et de deux c'est une réaction des plus normals. Si Alice mourrait ne serais-tu pas blessé?
- Si bien sûr mais si je pense à tous les bons moments que j'ai passé avec elle, je me sentirai un peu mieux.
- Oui mais tu as eut plusieurs siècles pour te faire des souvenirs avec elle alors que moi je n'ai que au maximum une cinquantaine d'années.
- C'est à toi de voir.

Le jeune homme disparu laissant derrière lui la photo de l'ancienne maison d'Ares. Apercevoir cette maison lui fit ressentir un léger frisson. Le dieu alla y jeter un œil et apercevoir la propreté qui y régnait maintenant lui fit ressentir une légère douleur dans une cicatrice de son passé qu'il pensait fermer à jamais. La douleur finit par disparaître à la vue de la jeune fille endormi sur le canapé. Il la regarda un moment et finit par l'emmener vers la chambre qui raviva des souvenirs en lui. Arès ne savait se qu'il allait faire lorsqu'elle se réveillera. Comment allait elle réagir? Allait elle être en colère contre lui? Les questions se bousculèrent à nouveau dans sa tête. Devait il appelait Éris pour lui dire qu'il ne pouvait pas y aller? Si il le faisait les choses allaient sûrement empirer de nouveau. Sa tête semblait être à deux doigts d'exploser. Il finit alors par se rappeler la pièce où il était et finit par se perdre dans ses souvenirs. Était-ce vraiment un rugissement? Son cœur semblait souffrir de nouveau comme si il vivait de nouveau et avait été remise à neuf en même tant que cette pièce. Il est vrai que sa souffrance avait été grande et qu'il ne veut pas en souffrir de nouveau. Pourtant lorsqu'il regardait la jeune fille, son cœur lui faisait ressentir un doux sentiment auquel il devait addict. Le dieu voulait rester à ses côtés. S'était comme si son monde et le sien n'existait plus. Il n'y avait plus que lui et elle. Ni le temps, ni l'espace n'avait d'importance. Peter avait raison lorsqu'il essayait d'entrer dans son monde, il voulait juste profiter de se moment pour se faire des souvenirs. Pourtant le rugissement était toujours présent, le ramenant soudainement à la réalité.

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Et voilà un nouveau chapitre n'hésitez pas à commenter. ❤❤❤

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