-Chapitre 9-

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-Nathan-

Aujourd'hui, allait être notre troisième réunions.J'entra dans la salle comme à mon habitude, mais cette fois-ci je m'assoyais aux côtés de Sabrina.Elle tourna sa tête vers moi et me fit un splendide sourire.

-Comment sa va?me demanda t-elle avec une pointe de gêne.

-Bien et toi?lui demandais-je.

-Sa pourrais aller mieux..me dit-elle en faisant disparaitre son sourire.

Se rendant compte que je la fixais pour qu'elle m'en dise plus, elle refit apparaître ce sourire et changea carrément de sujet de conversation.

-Et pour ce devoir d'histoire, tu as répondu à toutes les questions?se hâta-t-elle de me questionner.

Je fronça mes sourcils en la regardant de haut en bas.Elle rougit et tourna sa tête.

Clap, clap, clap!Sébastien venait de faire son entré et comme à son habitude, tapa dans ses mains pour avoir le silence de chaque personnes.Prenant sa place, il nous fit un signe de tête et croisa ses jambes.

-Bonjour tout le monde!

-Bonjour monsieur Fitz, dis-je en harmonie avec les autres.

-Je vois que Nathan me salue pour une fois, me lança t-il en ricanant suivit de moi et du reste du groupe.

-Bon, aujourd'hui nous parlerons d'un sujet que chacun d'entre vous et moi-même avons déjà pensé.Il s'agit du suicide.Ce sujet pourrait toucher certaines personnes et d'autre non.Quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi une personne voudrais commettre cet acte?s'empressa t'il de nous demander en nous regardant.

-Pour arrêter de souffrir, dit une jolie métisse.

-Effectivement, plus encore?nous redemanda-t-il.

-Pour oublier un évènement traumatisant..Ne plus avoir avoir à ce réveiller chaque matin en repensant à ce qui s'était passé, dit Sabrina qui avait maintenant les yeux humides.

-Oui, très bonne réponse Sabrina!

-Arrêter de vivre tout simplement parce que ce monde ne nous appartient pas, lui expliqua une arabe.

-FAUX, la personne suicidaire veut cesser de souffrir et non arrêter de vivre. En fait, la personne suicidaire est ambivalente quant à son désir de vivre et son impossibilité à continuer de souffrir. Comprendre cette ambivalence et s'en servir pour trouver une solution porteuse d'espoir est une façon positive d'intervenir qui est accessible à tous.

-Hm, d'accord!

-Donc, j'aimerais que vous y pensiez 2 fois avant de vouloir commettre cet acte.Que vous arrivera t-il après l'avoir fait?Cela changera t-il quelque chose?J'en sais rien en fait et vous non plus.Le suicide est un sujet dérangeant dont on parle difficilement. Pourtant, c'est en parlant du suicide que l'on peut démythifier ce sujet et parvenir à aider une personne suicidaire.Donc, ne faites pas cela s'il vous plait.Le suicide n'est pas la bonne solution pour ne plus souffrir ou oublier.

Nous avons parlé à propos de ce sujet jusqu'à ce que la réunion soit fini.Ma tête était enflé par tout ce que j'avais appris à ce propos.Sabrina m'avait semblé être totalement captivé par ce que disait Sébastien.Je l'est même vu versé une larme, mais l'essuyé rapidement.

Je sortis à l'extérieur et vit Sabrina qui commençait déjà à marcher pour partir.Je courra jusqu'à elle et marchait à ses côtés.Ses longs cheveux mauves couvraient une partie de son visage.Je ne pu m'empêcher de les placer à l'arrière de son oreille.Elle tourna son visage vers moi et je fus bouleversé de voir qu'elle était en larme.

-Que..qu'es-ce qui se passe?lui demandais-je tout en continuant de marcher avec elle.

-Non..t'inquiète..rien, rien, me dit-elle en marchant plus vite.

-Je sais qu'on se connait pas beaucoup, mais tu peux tout me dire si tu en as envie..

-Non, haha se força t'elle à rire.C'est rien.

Elle essuya ses larmes, mais ils en restaient encore.Je me mis en avant d'elle et la stoppa en lui tenant les épaules.Je passa mes pouces sous ses yeux et effleura sa joue de ma paume.Elle parut surprise et se mordilla la lèvre inférieur.

-Efface moi ses larmes et fait moi un jolie sourire, lui dis-je en souriant.

Elle me souriait et me fit un câlin.J'était surpris, mais je finis par enrouler mes bras autour de sa fine taille.Sabrina mit fin à cette accolade la première et me remercia.On recommença à marcher et elle m'indiqua du doigt où elle habitait.Je l'accompagna jusqu'à l'entrée de sa porte.

-Merci encore, se dépêcha t'elle de me dire.

-C'est normale, lui dis-je.

On s'échangea nos numéros et elle m'embrassa la joue avant d'entrer chez elle et de refermer vite la porte.Un sourire débile s'installa sur mes lèvres et je me rendis chez moi tout heureux.

Dignité d'un hommeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant