Ils s'appelaient Lola, Aurélien ou Inès
Ils s'appelaient Humain, ils s'appelaient Jeunesse
Ils voulaient vivre fort, chanter – se déhancher
Au rythme des accords qui les faisaient vibrer
Ils écumaient les bars dans lesquels j'ai dansé
Pour mater les nibards des jeunes filles élancées
Vivaient de tout leur saoul sur les tables en terrasse
Car ici quand on s'aime, on n'a pas de cuirasse
Ils avaient le sourire qu'ont les jeunes de vingt ans
Chaque jour à écrire un beau monde bienveillant
Ils dansaient sur des braises, mais comment le savoir ?
Même un Vendredi 13 Paris n'est pas si noir
Ils voulaient vivre fort, chanter – se déhancher
Au rythme des accords qui les faisaient vibrer
Ils s'appelaient Lola, Aurélien ou Inès
Ils s'appelaient Humain, ils s'appelaient Jeunesse
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Chanson pour Naïa
PoesieAu cabaret du bonheur, c'est Naïa le portier. Un portier aux robes à fleurs printanières, un portier au carmin sur les lèvres et aux mots de velours. Un portier qui laisse entrer chacun. Même en baskets, même défoncé, même voleur, dictateur. Elle a...