Anna

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Puisqu'il n'y a certain' ment pas de plus jolis Dieux

Que le bleu scintillement de tes yeux mélodieux

Et qu'aucun champ de blé n'est autant paré d'or

Que tes cheveux sablés sur lesquels je m'endors


Comm' je sais la douceur de tes lèvres vermeilles

C'est moi l'envahisseur de ton corps aux merveilles

À la point' de tes seins j'ai posé ma tendresse

Et au creux de tes reins mon étendard se dresse


Puisque très doucement, toute désorientée

Par les grands bruissements de tes sommeils hantés

Tu me cherch' à tâtons, me trouve et puis m'éreinte

Pour chasser à l'ham'çon tes cauch'mars sous contrainte


Puisque les lunes sont bleues quand tes yeux sont ouverts

Que tes cheveux, morbleu, laissent passer l'Univers

Je préfère t'enlacer plutôt que m'assoupir

Plutôt que m'effacer je préfère tes soupirs


Quand sur ta peau mes doigts se promènent en cadence

Quand mes rêves Suédois me paraissent évidence

Je peux dire aux infâmes que je sais le mélange

Du visage d'une femme et de celui d'un ange

Chanson pour NaïaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant