After Death [FR]

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La déesse Kali venait tout juste d'envoyer Ayame et Ayato dans la grande salle du jugement. Seulement, elle ne leur a pas offert le chemin le plus rapide et sécurisé qu'il soit ...

- Salut à vous les lecteurs, ici Ayame !  Personnage principal de cette histoire. Je vous souhaite une trè... Oh ! Ayato à quoi tu joues, c'est moi qui fais l'introduction aujourd'hui ! s'énerva Ayame tandis que le jeune homme l'attrapa par le coup venant lui frottait le crâne à l'aide de son poing
- Salut à tous chers lecteurs, ici Ayato Tanaka, LE personnage principal de cette histoire. Je vous souhaite une très bonne lecture en mon agréable compagnie. (Suivie d'un petit clin d'oeil charmeur bien sûr ...)

Après avoir était absorbés par un trou noir créé par la déesse Kali, Ayato et Ayame se retrouvèrent dans un noir complet, ne touchant ni le sol ni aucun obstacles. C'était le néant.

- Eh oh! Y'a quelqu'un ? Est - ce que vous m'entendez ? dit Ayame au bord des larmes
- Du calme, pouffa Ayato, cette stupide déesse va revenir nous chercher ne t'inquiètes pas.
- Mais j'ai peur du noir.

Malgré le fait qu'il ne voyait strictement rien Ayato arrivait à savoir que des larmes perlaient le long des joues de la jeune fille.

Elle craint donc le noir à se point? se questionna Ayato

- Ayame ? Peut tu essayais de me touchais ?
- Euh, oui ...

Elle tandit ses bras et les bougea dans tous les sens jusqu'à toucher quelque chose.

C'est tout chaud, pensa t-elle

- OUAAHHHH, hurla le jeune homme, c'est pas mon visage ça !

Elle ne comprit pas de suite et pressa sa main contre ce qu'elle venait de toucher.

- Impossible. Ne me dis pas ...
- Me presse pas les couilles comme ça ! pesta t-il rouge de honte

Elle lâcha immédiatement ce qu'elle tenait entre les mains et hurla de rire.

- J'en peux plus, explosa t-elle de rire, je suis vraiment désolé!
- Oublions, oublions. Ce n'était qu'un accident ...

Avant même qu'il ne puisse finir sa phrase, de gros bruits terrifiants viennent le couper.

- Oh non mon Dieu, ce n'est pas drôle. S'il vous plaît arrêtez ! cette fois-ci sa voix tremblez

Prit d'un élan de courage Ayato attrapa la main d'Ayame et la serra très fort.

- Je t'ai dit de te calmer, on est déjà mort que veux t-il qu'il nous arrive ?
- J'avais oublié ce détails, susurra t-elle un sourire scotché au coin des lèvres

Une lumière commença à se propager peu à peu et ils réalisèrent dans quel merdier il se trouvait.
Ils volaient au dessus d'un long pont de bois qui ne faisait sûrement pas plus d'un centimètre de largeur.

On ne parvenait même pas à apercevoir le sol en dessous de ce pont tellement l'écart entre les deux était énormes.

Toujours main dans la main, ils continuèrent de voler.
Mais plus le temps passait plus ils se décourageaient. Après une dizaine de minutes de vole ils ne voyaient toujours pas le bout de ce pont.

- Eh, tu trouve pas que voler ça fatigue énormément ? questionna t-elle

Elle était rouge de fatigue, des gouttes de sueurs brillaient sur son front.

- Effectivement, voler nous fatigue beaucoup trop. Mais n'as tu remarquer rien d'autres ?
- Non pas vraiment. Que devrais-je remarquer d'autre ? demanda t-elle inquiète

On est entrain de nous observer. Je ne sais pas comment je le sais mais j'arrive à le sentir, songea t-il.

- Rien ne t'inquiètes pas, la rassura t-il avec un tendre sourire.

Effectivement, Ayato avait raison. On était bel et bien entrain de les surveiller.
Et ils ne tarderont pas à savoir pourquoi ...

La chaleur qui les entourait commençait à devenir insupportable. Des mirages apparaissait leur laissant croire à une éventuelle arrivé mais le désespoir les alimentait.
Ils n'y croyaient plus.

- Dis moi Ayato. Tu ne crois pas que c'est ça l'enfer ?

Il se stoppa net et ouvra grand les yeux de surprise.

Et si elle avait raison ? Après tout celui qui se suicide ne doit pas s'attendre à aller au paradis. Mais si c'est bien l'enfer, combien de temps tiendront nous avant de devenir complètement fou ? pensa t-il horrifié.

Il secoua la tête pour chasser ces horribles pensées et se remotiva.

- Allez ! On baisse pas les bras. On va la retrouver cette foutue déesse de la mort et on va se venger. Alors interdit d'abandonner! lança t-il plus déterminé que jamais
- Je suis désolé Ayato, part sans moi ... Je n'y arriverais pas.

Elle était toute essoufflé, elle parvenait à peine à ouvrir les yeux.

Il fronça les sourcils d'agacement tout en ayant ce petit sourire ironique au coin des lèvres.

- C'est toi qui m'as embarqué la dedans! Tu m'as demandé de sauter avec toi et je l'ai fait alors, regarde moi bien dans les yeux, on est partit ensemble et on sortira d'ici ensemble, c'est comprit ?

Ces paroles étaient à la fois un coup de poignard mais aussi une dose d'énergie pour Ayame.
Elle le fixa sans réussir à détacher son regard de lui.
A cet instant, chaque détails du visage d'Ayato ne pouvaient échapper à Ayame.

Son regard sombre couvert de longs cils, de belles lèvres rosées et charnues. Il avait un visage aux traits assez dur pourtant ça ne collait pas avec sa personnalité, pensa t-elle.

- Où avais - je la tête, se redressa t-elle, comment ai-je pu penser à l'abandon ? pouffa t-elle

Un beau sourire vint se dessiner sur le visage du jeune protagoniste.

- J'aime mieux cette Ayame, là.

Ils reprirent leur route avec toute la détermination du monde.

Mais c'est à ce moment là qu'ils virent enfin une sortie. Et qui se trouvait juste devant eux !

- Regarde! On a réussi Ayame.

Ils posèrent une main tous deux sur cette gigantesque porte de bois ornée de fleurs en or et la poussèrent de toutes leurs forces.

Ils pénétrèrent dans une gigantesque salle impressionnante. On voyait des personnes volaient de partout, énormément de bruits, tous étaient très pressés et se dirigeaient dans des directions différentes.

- Eh bien, je vois que vous êtes parvenus à venir jusqu'ici les microbes.
- Woh! La voilà cette traîtresse, crièrent ils en coeur tout en la pointant du doigt

Une veine menaçait d'éclater sur le front de Kali. Elle retroussa ses manches et leur envoya un coup de poing assommant sur le haut du crâne.

- Vous n'avez que ce que vous méritez enfants du diable !
- Argh! Mon crâne, espèce de vielle sorcière! s'énerva Ayame
- D'ici quelques secondes vous ferez moins les malins. Je vous conseille de faire attention à ce que vous direz face à Lui.

Ils deglutirent difficilement et prirent peur un court instant.

- Suivez moi, on va dans le bureau de Dieu. (ordonna Kali) C'est l'heure du jugement.