After Death [FR]

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Deux jours avaient passé et les deux adolescents s'éviter comme la peste. Ils ne parlaient seulement lorsque cela devait être nécessaire.

Finalement, il a était convenu qu'Ayato dormirait par terre et Ayame sur le lit. Et malgré la distance qu'ils s'étaient imposés le corps de l'un réclamé celui de l'autre. Ils voulaient ressentir même un milième de seconde la douce chaleur qui parcourait leur bas ventre lorsque leur peaux se frôlaient. Rien qu'une dernière fois. Mais écouter son cerveau était bien plus raisonnable qu'écouter son coeur.

Lors de leurs nuits et jours passés ici, ils en étaient venu à la conclusion que leur corps ne nécessitaient pas de nourriture ou d'eau mais seulement de sommeil.
Ne plus ressentir la faim ou même la soif les attristaient réellement car ils réalisaient qu'ils n'avaient donc plus rien de vivant, plus rien d'humain d'ailleurs. Il n'était devenu que de simple âmes errantes.

Par moment, ils leur arrivaient de regretter leur suicide. Même si la vie ne leur avait pas sourit, chacuns ressentaient un énorme manque. Les deux avaient laissé sur Terre quelqu'un qui leur était cher. Mais la douleur est parfois plus forte que l'amour.

Alors que le duo était plongé dans le plus profond des sommeils, un imbécile s'amusa à cogner la porte d'une violence inouïe.

- Debout la dedans! Je vous donne deux minutes, d'ici là j'explose la porte. hurla une voix inconnu
- Hum (grogna Ayato), j'arrive.

Il se traina d'un pas lent vers la porte d'entrée et l'ouvrit doucement.

- Vous êtes qui vous ? demanda Ayato à moitié endormi
- Le Dieu Arès, Kamisama m'a chargé de vous entraîner toi et la jeune fille Ayame.

Lorsqu'que Ayato vit enfin clairement le visage d'Arès il ne put contenir son étonnement.

Le Dieu Arès avait un air de loup. De grand yeux clair, des oreilles poitus, une drôle d'armure en fourrure, un sabre attaché à sa ceinture et pour couronné le tout: une queue. Même s'il n'en restait pas moins bel homme.

Ayame quand à elle, se réveilla avec difficulté. Elle alla se débarbouiller le visage et enfila son uniforme de lycéenne qu'elle avait gardé depuis sa mort.

- Bonjour, qui c'est ? demanda Ayame
- Je te présente Arès. C'est lui qui est chargé de notre entraînement.
- Ah.

Elle détourna vivement le regard de celui d'Ayato et s'inclina poliment face à Arès.

Lorsqu'elle leva le regard vers lui elle remarqua qu'il l'a fixé beaucoup trop intensément.
Son regard avait l'air de se perdre, il ne savait même plus ou poser les yeux.

- Quand commence l'entraînement ? demanda Ayato avec une pointe d'agressivité
- De suite, dit-il tout en secouant la tête pour reprendre ses esprits.

Ayato fila en douce pour enfiler son kimono. Pendant ce temps Ayame était resté sur le seuil de la porte avec Arès.

- Kamisama m'a dit que vous étiez doué en combat rapproché, comment cela se fait-il ? interrogea Arès
- Ah! Eh bien de mon vivant je pratiquais pas mal de sport de combat tel que l'Aïkido, Taekwondo, Jujitsu, Boxe, Karaté ...

Il équarcilla les yeux d'étonnement. Il se demandait comment une jeune fille à l'apparence si fragile, frêle et douce pouvait être une amoureuse d'art martiaux.

- Dans ce cas j'ai hâte de vous affronter demoiselle Ayame.
- Oh, pas la peine de toutes ces manières. Je m'appelle Ayame. Tutoyez moi. Et puis je vous rappelle que vous êtes un Dieu! ricana t-elle

Comment une fille qui paraît si pleine de vie qu'elle a pu mettre fin à ses jours ? pensa Arès.

Sans s'en rendre compte il l'a fixer d'un air triste rempli d'anpathie.

- Pas la peine de me regarder comme ça! Je déteste la pitié.
- Mais je n'ai strictement rien dis.
- Pas votre bouche, mais vos yeux.

Un petit sourire vint se former sur les lèvres d'Arès. Le regard qu'Ayame lui portait là, maintenant, ça lui plaisait. Un regard à la fois rempli de colère mais de détermination. Il aimait voir ça et il voulait en voir plus.

- C'est bon je suis prêt ! lança Ayato
- Alors en route, répondit Arès.

Ils descendirent jusqu'au rez de chaussé puis sortir du grand bâtiment.
La fois où Ayame et Ayato étaient rentré à l'intérieur de ce gigantesque endroit c'était lors de l'épreuve du Pont Désespoir, maintenant qu'ils voient l'extérieur, ils étaient en extase. C'était magique !

Un grand ciel noir en plein jour remplis d'étoiles plus brillantes les unes que les autres. Dans le ciel des âmes se déplacer à toute vitesse et donner l'impression qu'il s'agissait d'étoiles filantes.  Sous leur pied c'était ce même ciel noir étoilés. Un paysage dont ils n'oublieront jamais les couleurs.

- Ici vous êtes dans la partie Sud de la Tamashi no Sekai. La partie Sud qui elle est consacré à l'enfer. La partie nord, elle, est réservé à la réincarnation. La partie Ouest c'est la que nous retrouverons tous les quartiers où peuvent se divertir Dieux et Shinigamis. Et enfin, la partit Est, qui elle sert d'espace aux entraînements de Dieux et Shinigamis c'est la où nous nous rendons. expliqua Arès

Trois énormes nuages blancs qui contrastaient totalement avec le ciel noir, vinrent s'arrêter près d'eux trois.

- Grimpez dessus! ordonna le Dieu

Ils grimpèrent sans difficultés et les nuages se mirent à voler tous seuls dans la même direction.
Après seulement quelques minutes ils arrivèrent enfin dans la partie Est. Un grand espace vide où la lumière illuminait chaque recoins. Il y avait énormément de verdures, de grandes montagnes et un petit lac qui traversait l'une d'entre elles.

Ils posèrent enfin un pied au sol, aussitôt les nuages s'en allèrent.

- Au faite Arès, les Dieux et Shinigamis sont donc les seuls résidant de la Tamashi no Sekai, mais alors qui sont ces personnes que l'ont voit voler sans cesse ? demanda Ayame
- La plus part sont des Dieux et Shinigamis mais d'autres sont des âmes errantes comme vous l'êtes à présent. Kamisama à juger qu'il serait une bien grande punition de les envoyer en enfer au vu que leur pêché n'étaient pas enormes. Alors à la place Il les punit en leur faisant faire des travaux pénibles pendants plusieurs années.
- Il est pas sympa le vioque, chuchota Ayato.
- Je t'interdis de parler ainsi de Kamisama. Un minimum de respect, tu devrais éviter de jouer la racaille comme tu le fais.

Une réaction de surprise vint se glisser sur le visage d'Ayato.

- C'est à moi que tu parles le louveteau ? demanda ironiquement Ayato
- J'espère que j'ai pas blessé ton égaux de chien.
- Tout doux louveteau, Kamisama ne t'as pas bien dressé à ce que je vois.
- Et toi, ne t'a t-on jamais dit que ce sont les chiens qui aboient le plus qui mordent le moins ? rétorqua Arès

Sa fierté venait d'en prendre un coup, ni de une ni de deux Ayato se rua vers lui à tout allure. Mais Ayame lui attrapa le bras avant de la lui plaquer sur son dos entre ses deux omoplates. Elle le balaya d'un coup sec puis il vint s'écraser le menton au sol.

- Espèce de salope! Lâche moi tout de suite pour qui tu te prends, hurla Ayato.

"Espèce de salope", ces paroles résonnaient dans la tête d'Ayame mais elle garda son sang froid tout en appuyant plus fort sur le bras d'Ayato.

Elle le relâcha enfin et se redressa avant de se faire bousculer de l'épaule par Ayato.

- Où tu vas comme ça ? demanda Arès
- Loin de personnes comme vous.