J'ai douze ans en troisième. Je suis née en fin d'année, en décembre. Je commençais à tenir des cahier ou j'y reportais mes pensées. Je commençais à aller mal. Des envies de meurtre survenaient. Oui, je sentais que j'allais de moins en moins bien. Ma santé mentale se dégradait. Je notais dans mes carnets ce que je ressentais:
" Je commence a vouloir tuer. Je sais que ce n'est pas normal mais, sans trop savoir pourquoi, je ne m'inquiète pas trop. Dans la rue, quand je passe près des gens, je m'imagine les tuer. J'ai envie de les torturer, mais à chaque fois que j'ai ce genre de pensés, ça me dégoute, dégoute de moi, de tout et je peine à penser à autre chose. Je m'en veux un peu, mais ça passe."
" Je fais des plans afin de tuer des gens. Je ne culpabilise plus. Je fais des dessins qui me font peur après. Je me surprends à me dire que je m'en fiche de la prison. Je fais des recherches et vois que, dès que j'aurais treize ans, la peine d'un meurtre sera plus élevée. (j'ai peut être mal compris à ce moment là, mais bon... tant pis)."
Et j'ai fait l'irréparable:
Un jours, j'ai pris un couteau de cuisine dans mon sac et j'ai caché ce sac toute la nuit dans ma chambre, priant pour que personne ne le trouve. Ce jours là, j'avais aussi prévenu mon amie, Terry, que je la tuerai. Elle ne m'a bien sur pas cru. Donc, le lendemain, c'était un vendredi férié. J'ai donc invité Terry à aller se promener en ville. Elle est venue. J'ai pris ce fameux sac. Comme je m'en voulais de la tuer, je lui ai d'abord offert une glace. Ensuite, j'ai prétexté une envie pressante et nous sommes montés chez moi. Je tremblais, j'avais peur, hâte et plein d'autres émotions puissance 10! En repartant, je l'ai interpellé, la voix tremblante et j'ai dis que j'allai la tuer. Elle a rit et à dit :"Quoi?! Tu va me pousser dans les escaliers? Ah ah! XD". J'ai donc, le plus calmement du monde sortit l'arme et elle a arrêter de rire. Je me suis mis à rire nerveusement et a m'approcher d'elle. Elle ne cessait de me dire de le ranger et je répondais à chaque fois "non". Finalement, n'ayant pas réussit à le faire, j'ai ranger le couteau. Nous pleurions toute les deux. On est sortis. Elle voulait m'emmener à l'hôpital psychiatrique le plus proche. J'ai refusé. Elle est repartie, me promettant de ne jamais le dire à personne. On était le 11 novembre 2016.
Ma mère ne fus pas tout de suite au courant. Je lui avais posé la question suivante: "Si je menaçais quelqu'un avec un couteau, tu me ferais quoi?". Elle m'a répondu qu'elle appellerai la police. Alors je ne lui ai rien dit. J'avais peur. La mère de mon "amie" était policière.
Lundi, j'ai été accueillie par le regard moqueur des autres. Elle avait avertie tout le monde. Ils venaient tous me demander si j'avais vraiment essayer de la tuer. A chaque fois je niais mais ils ne me croyaient pas. J'ai été étonnée de voir le soir que ma mère, qui travaillait dans mon collège, n'en fut pas au courant. Elle me sortit seulement que Terry voulait lui parler. Je frissonnais. Elle me demandait si je lui cachait quelque chose et je niais. Mais, trop tard. Je ne sais toujours pas ce qui m'a pris de faire ça...
Le soir, je me souviens, elle m'a posé des questions toute la soirée et à appelés une psy. Je suis quand même retourner au collège. J'avais une amie avec qui je m'entendais encore un peu. Nous sommes allés au toilette et on s'y est enfermé pour utiliser illégalement nos téléphones. Et elle m'a demandé comment j'avais fait à Terry. Et j'ai refait la scène, uniquement pour rire. Et elle ne l'a pas pris comme ça. Je lui avais même écrit un poème, comme elle me l'avait demandé il y a un moment. Elle l'a pris pour une menace de mort. Je suis donc allé chez le principal. Ma mère y était. Ils m'ont retiré tout ciseaux et compas. Ils me voyaient comme une bête sauvage, qui pouvait tuer n'importe qui. Ça m'avait énormément blessé.
Je suis donc allé voir une psychologue et ne suis pas allée en cours pendant près de deux mois...La suite au prochain épisode ! Bonne lecture ;)
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Enfant précoce? Même pas vrai!
Kurgu OlmayanC'est mon histoire, moi, Marie. Aujourd'hui j'ai 22 ans et je vous raconte mon enfance et cette foutue couleur zébrée, le noir, le blanc. Ça n'a pas été simple... Ça a très compliqué, entre tous les problème rencontré ! Mais tout est vrai. Ne vous a...