Comme dit précédemment, je suis rester à la maison deux mois. La raison est la suivante: je suis allé voir une psychologue que je ne connaissais pas et qui s'est avérer très gentille. Elle m'a aidé mais ça ne fus largement pas suffisant. J'étais déprimée. Elle m'a envoyer voir une psychiatre à deux heures de chez moi. Je lui ai tout raconté. Elle m'a demandé si j'entendais des voix. Je lui ai répondu que oui. En effet, dans ma tête, il y avait comme des voix qui me disaient des choses comme "t'es même pas cap de ... ". Je n'y avais pas vraiment prêter attention. Je suis donc repartie avec une boite de médicament à prendre le soir et le matin, ainsi qu'un rendez-vous la semaine suivante. Je n'étais pas ravie... Mon père eut un arrêt maladie afin de me garder durant ces deux mois. Le rendez-vous suivant, je lui dis que mes mains tremblaient et elle m'a encore donné un médicament contre cet effet secondaire. Mais, malgré que mon envie de meurtre se soit atténuée, elle était toujours présente. Je ne le disais pas, pour ne pas affoler les gens, et pour ne pas avoir d'autre médicaments. De plus, je ne pourrais plus faire de sport jusqu'à la fin de l'année car mon médoc' me fatiguais énormément. Je restais donc enfermée dans ma chambre, seule et je ne sortais que pour aller faire les courses ou autres sorties futiles. Mais ça me convenais. Je n'allais plus voir personne. Je ne parlais plus qu'a ma famille et mes psy. J'étais à bout de force.
Ma mère avait aussi fouillé mon téléphone et avait trouvé mes image morbides: j'avais des images de personnages de mangas qui souffraient, torturés ou morbides. Je les gardaient et les regardaient parfois. Je déteste que l'on fouille mon téléphone, même si je n'ai rien à cacher. J'ai l'impression qu'on ouvre mon journal intime (même si je n'en ai jamais véritablement eu).
J'avais un petit cahier ou je notais des histoires qui faisaient peur, mais qui étaient très courtes. Il y en avait plein. Je l'avais commencé avant l'histoire avec Terry. En voici quelques une :
" J'étais dans mon lit, chez moi. Il n'y avait personne. Mes parents n'étaient pas encore rentrés. Je fermais les yeux. Le silence était maitre sur cet univers sombre ettroublant. Un petit bruit déchira difficilement le calme : c'était unebille. Elle rebondissait, de plus en plus vite pour finir sur le tapis, ce quila calma dès le premier contact. Cette mélodie, aussi sinistre et terrifiantequ'elle soit, se répétait, de plus en plus. Le rideau mal fermé laissait la lueurde la lune percer sur le tapis et on observait les billes de toutes lescouleurs, translucides. Un frisson parcourut mon corps. Je ne bougeais plus.Ces billes qui avaient touché le sol de l'école primaire probablement, seprésentaient à moi comme des âmes fantômes, des âmes d'enfants. Non, ces billesétaient comme des larmes. Un rire d'enfant résonna dans la maison qui semblaitvide. Les billes qui tombaient provenaient du haut du placard. Le rideau sedéchira violemment, laissant entrer la lueur de la lune à son apogée. Unenfant, une petite fille apparut sur le grand et haut placard, là ou tombaientles billes. Elle riait puis tomba sur les billes. Elle se releva en sang, meregardant avec ses yeux bleus d'un clair presque blanc, ses longs cils noirs, sapeau blanche maculée de taches rouges. Elle avait un beau petit nez et unmasque cachait sa bouche. Sa pupille était incroyablement minuscule. Elle avaitde beaux cheveux noirs lisses. Elle fonça alors sur moi, son visage à quelquescentimètres du mien. Elle déchira son masque et une terrifiante bouche s'offrità mes yeux, avec des dents aiguisées comme celles des requins. Sa bouchedémesurément grande déformait son visage poupin. Elle était la fille du diable.Ses yeux devinrent noirs fument et sa peau grisâtre. Elle m'arracha alors lesyeux et les remplaça par deux petites billes noires."
...ou encore...
" Je rentrais chez moi. Une fois arrivé, je fouillai la maison, mais ne trouvant pas mon père, je décidai d'aller me coucher. Je me souvins que celui-ci travaillait le soir et jusqu'à tard. Je m'endormis. Un certain temps plus tard, la porte d'entrée claqua, puis celle de ma chambre s'ouvrit. Je distinguais difficilement la silhouette de mon père dans l'obscurité. Il s'approcha de mon lit et me fixait. Je faisais semblant de dormir. L'ambiance était pesante. Soudain, mon téléphone sonna :
- « Allo, Théo ? C'est papa ! Je ne rentrerais pas ce soir... "
Je vouais une sorte de culte à la peur. J'ai beaucoup écrit pendant ces deux mois. Puis, je dus retourner en cours. Je redoutais ce moment. J'avais préparer mes réponses aux éventuelles questions avec ma mère. J'étais prête pour ce retour. Je rentrai après les vacances...
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Enfant précoce? Même pas vrai!
Non-FictionC'est mon histoire, moi, Marie. Aujourd'hui j'ai 22 ans et je vous raconte mon enfance et cette foutue couleur zébrée, le noir, le blanc. Ça n'a pas été simple... Ça a très compliqué, entre tous les problème rencontré ! Mais tout est vrai. Ne vous a...