4: Le retour

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  C'était le dernier jour de vacances. Je préparais mon sac, comme avant, il y a deux mois. J'étais prête à tout affronter. Je savais répondre à n'importe quelle questions:

- Pourquoi tu étais pas là? Parce que il le fallait.

- Pourquoi tu est dispensée de sport? Parce que j'ai un problème au dos.

- C'est vrai l'histoire avec Terry? Non.

  Avec ma mère, on s'y était prisent à l'avance.

  Mon réveil sonna. Il était sept heures. Je me levais péniblement. J'allais prendre mon petit-déjeuner et m'habillai. Je ne voulais pas y retourner. Je me sentais mal. Un mal de tête tambourina sur mon front. J'avais froid. Arrivée au collège, personne ne me posa de question, à ma grande surprise. Je pensais que ça irais mieux... Les gens ne me parlaient plus de ça, mais ne me parlait même plus du tout. Ils m'ignoraient. J'étais devenue invisible, détruite, brisée. Je n'existais plus dans leur foutue monde. Ne me voyaient-ils vraiment pas. Le faisaient-ils exprès. Je continuais à aller voir la psychiatre, psychologue et prenais toujours ces médicaments. Malgré tout, je me surprenais à penser encore à tuer. Je n'arrivais pas à me faire à l'idée que tuer, c'est mal. Je n'y arrivais pas. Un coup j'étais très heureuse et un coup j'étais suicidaire. Je ne me comprenais plus moi-même. J'ai commencé à penser à mourir. Je le voulais. Je n'avais plus rien à faire dans ce monde. Il ne me correspondait plus, il ne me correspondait pas. Je le détestait. C'est dans le courant de mars je crois, que j'ai commencé à me scarifier.

  Tout à commencé en cours de math. J'avais un crayon à papier pointu dans la main. Il à commencé à me caresser le poignet, puis, plus violemment, il m'a griffé jusqu'à que ça saigne. Ma voisine d'en face s'est retourné et à ouvert grand la bouche. Je ne l'ai plus jamais refais en cours. Elle avait beau me poser des questions, je n'entendais rien, ne voulais rien savoir. Une bulle nous séparait, un monde. La bulle, j'étais dedans et je n'en sortais pas. J'avais bien une amie mais, quand elle l'a remarqué, elle s'est mise en colère. Elle aussi l'avait déjà fait et le regrettait. "Comment regretter cela? Ce n'est pas grave", me suis-je dis. J'avais volé des pansements à mes parents mais, faute de discrétion, je n'en ai plus mis. Je l'ai fait deux, trois fois et je l'ai dis à ma mère. Elle a donc avancé le rendez-vous chez la psychologue. Et je ne l'ai plus refais... Pas tout de suite, du moins...

Kikou <3! Voici le quatrième chapitre! Il était plus court mais j'espère qu'il vous a plut! La suite au prochain épisode! Bonne lecture ;) !!



Enfant précoce? Même pas vrai!Where stories live. Discover now