Curieuses citrouilles

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Hello voici un second chapitre :D ! Comme je dois respecter 4000 mots vous aurez 5 chapitres de 800 mots :D Je suis sympa dans ce chapitre je vous donne un indice ;) !

*

S'il y a bien une chose que je déteste dans les soirées, c'est bien de se préparer. Surtout pour ce genre de fête où il faut abuser sur tout, maquillage, tenu, excentricité tout doit y passer. Je finis d'appliquer mon rouge à lèvres violine sans dépasser. Mes parents sont partis depuis une heure et Flo ne cesse de faire un vacarme d'enfer.

Je place mon chapeau noir sur mon crâne sans défaire ma coupe de cheveux, ajuste ma robe noire, enfile mes bottes et m'apprête à sortir. Ce costume n'a rien de fantastique, je le sais, mais c'était ça ou finir en citrouille géante. Ça m'apprendra à commander à la dernière minute.

Gwendoline, amie de longues dates m'attend devant la porte, elle porte une tenue d'infirmière ensanglantée, elle aussi manque cruellement d'imagination. Avant de sortir et vérifier que mon débile de frère n'est pas en train de mettre le feu, j'attrape ma baguette magique sur la table et me murmure :

– Porte-moi chance ma bonne fée.

Sur le chemin qui mène à la maison de Jacky, je ne cesse de regarder mon carton d'invitation en me demandant ce qui pourrait bien m'arriver ce soir.

– Alors t'as quel numéro ? questionne mon amie

– Le 13 quelle question !

– Tu sais ça ne porte pas forcément malheur ! Imagine il t'apporte la chance ce soir et tu rencontres un mec génial !

– C'est plus de la chance dont j'aurai besoin, mais d'un miracle à ce rythme ! m'exclamé-je.

Garée sur le parking sauvage en face de la maison, je vois que certaines voitures ont déjà eu la chance d'être recouvertes de papier toilette et d'œuf éclatés contre les carreaux. Jack a déposé des citrouilles dans son jardin, ainsi que dans son allée. Chose que je remarque uniquement en shootant de toutes mes forces dans l'une d'entre elles. Mon pied se coince dedans et je peux sentir le centre visqueux du légume contre ma botte en cuir toute neuve.

Dépitée j'observe le jeu orange coulé et retire mon pied en soupirant, je fusille Gwen du regard pour avoir osé penser pendant une seconde que j'aurai de la chance ce soir.

– Ça peut arriver à n'importe qui ! me lance-t-elle en haussant les épaules.

Je voudrais bien l'y voir tien ! Je jette un regard sombre à toutes les autres citrouilles aux sourires diaboliques, elles me sondent toutes et j'ai l'impression qu'elles sont en train de rire en cœur. Autant qu'elles doivent me maudire d'avoir tué sauvagement leur sœur.

Nous arrivons enfin devant la porte d'entrée, pressée de ne plus avoir à supporter les monstres orange dehors, j'empoigne la poignée de porte rapidement, quand quelque chose me tombe dessus. Je pousse un cri d'horreur en voyant une araignée en plastique tomber à mes pieds, mais le pire c'est l'imitation de toile qui a glissé sur mon chapeau et mes cheveux.

Avant même de pouvoir insulter cette araignée en plastique, j'entends des rires rauques dans le coin. Un groupe de mec, fumant certainement une plante magique connue de tous sont pliés de rire. Aucun doute qu'ils ont vu la scène. Ils ressemblent à ce genre d'idiots inscrit au rugby, de gros bras et un cerveau aussi gros qu'un petit pois. Ils ont tous des costumes sympas, l'un est déguisé en Batman, l'autre en Joker, ils font la paire ces deux-là. Un autre en cupidon, son arc dans le dos, un cœur dessus, ce type est un imposteur. Un des mecs manque cruellement d'imagination est a juste enfilé sa tenue de sport, monsieur semble aimé ses muscles puisqu'il passe régulièrement ses larges mains sur ses bras gonflés à bloc. Enfin l'un deux ressemble à un sorcier maléfique dans sa tenue complètement noire.

L'un d'entre eux, ne peut cacher son sourire mesquin, il est obligé de tirer une latte de sa roulée. Mon regard croise le sien, il porte des lentilles violettes, des oreilles pointues et un costume noir de belle qualité, les coutures sont filées d'un fil doré. Ses cheveux sombres contrastent avec sa peau très pâle. J'ai presque du mal à la quitter du regard quand Gwen annonce après son fou rire.

– Ça aussi ça peut arriver à celui qui ne se méfie pas.

Je tente une réponse, mais finit par me taire, j'aurai dû le voir venir. Étonnement la porte s'ouvre sur un Jack satisfait de sa mauvaise blague. Il tient dans sa main une véritable mygale, elle se promène aisément de sa paume à son épaule. Un frisson de dégoût longe ma colonne vertébrale, bien que la moitié de ma nuque soit toute collante à cause de la fausse toile.

– Miss poissarde et son amie sont là ! Vos cartons Mesdemoiselles !

Je lui montre le mien et ce dernier ne peut s'empêcher de sourire largement, son regard s'échappe vers le groupe d'idiots derrière nous. Mes neurones se mettent aussitôt en alerte, ses yeux l'ont trahi ce qu'il veut dire qu'il sait qu'un des abrutis derrière est le numéro 13.

*

Mais qui est numéro 13 !

Ma Poissarde Bien-Aimée ( Nouvelle )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant