Mes 4 éléments

Chapitre 45

-Ouaiiis ! Bien joué, Ondine !

-Mais, Céleste... j'ai rien fais.

-Ouais ouais...

-J'te jure, c'est Marin qui c'est avancé vers moi.

-T'as pas vu c'que t'as mis à la porte, toi ? cria Maeldan.

Céleste avait complétement défoncé la porte en rentrant dans la salle. Yale s'avança et félicita Marin, qui ne comprit pas pourquoi.

-Parce qu'elle aura quelqu'un avec qui partager l'amouuur ! fit Maeldan avec quelques mimiques.

Les deux amoureux rougirent soudainement. Je riais puis remis la main d'Ondine dans celle de Marin en disant que tout allait bien. Nous nous remîmes à discuter tous les six de projets à venir comme Marin qui serait notre guide pour visiter chaque contrée de fond en comble, perfectionner nos pouvoirs et en acquérir d'autres, s'occuper de nos animaux et aider les différents peuples de ce monde, etc...

-Vous parlerez tricot plus tard, on vous attend chez Geas, fit Mélusine une fois apparue entre nous tous.

-On parlais pas tricot mais de projets à venir pour ce fabuleux monde. Par contre, si marraine la bonne fée souhaiterait...

-Tais-toi !

Dhara se mit à grogner en s'approchant dangereusement de ma petite fée pour protéger son maître. Les autres compagnons s'avancèrent à sa suite, Je la pris vivement et la mis sur mon épaule.

-Allez, on a pas de temps à perdre !

Mélusine leur tira la langue, je lui donnai une petite tape qui la calma tout de suite. J'entendis les rires de mes amis et de leurs compagnons derrière moi, ce qui énerva un peu ma petite fée. On marchait tous ensemble vers la tour de Geas, au milieu de la Guilde. Des magiciens nous regardaient d'un air très appuyé : Céleste jouait à chat avec Zéphyr dans les airs et le dragon de Maeldan, Huo, y participait quelquefois. Maeldan marchait en discutant avec son frangin et les amoureux étaient toujours aussi proches l'un de l'autre. May montait sur le dos de Dara qui la faisait sauter dans les airs. Un jour, j'avais demandé à Geas pourquoi nos compagnons avaient le même genre que nous. Il m'avait répondu que ça allait être plus facile car, en prenant l'exemple de Maeldan, si son dragon aurait été une fille, elle aurait eu un caractère bien trempé et ne serait pas aussi proche que Huo et Maeldan le sont en ce moment. Nous arrivâmes enfin dans le bureau de Geas, un peu le même style qu'un château du XIXe siècle.

-Entrez, les enfants. Enfin, jeunes gens ! J'utilise ce terme car vous êtes les enfants les plus importants de ce monde.

-Ok mais qu'est-ce qu'on fait ici ?

-Un peu de patience, Yale, je te prie.

-Non Geas, c'est l'heure ! lui reprocha Mélusine.

-Parfois, j'ai l'impression que c'est ma petite fée qui commande...

-Sans commentaires, Iris ! Sinon, tu restes ici...

-Comment tu t'es vendu ! Fin bref, je vais continuer moi-même : Geas va vous donner deux choses et... hmm !

-Je reprends la parole. Les enfants, vous êtes enfin prêts !

On les regardait d'un air détaché. Mélusine avait la main de Geas plaqué sur sa bouche pour éviter qu'elle ne parle tandis que ce dernier voyageait à travers la salle assez vaste. Il ouvrit un pot et... il ne va quand même pas la mettre dedans ? Ah non, il sort des pierres. On dirait les mêmes qu'il nous avait donné il y a quelques mois pour les compagnons de mes amis.

-Bien vu, Iris ! Ce sont bien des pierres d'évolution. Mélusine, je te pose sur mon bureau et tâche de te tenir tranquille !

La petite fée bouda pendant un moment dès qu'elle fut posée mais fut très vite captivée par ce que disait Geas.