Shame [honte].

Vide, douleur, honte.

Couple: Negan x Rick.

Informations supplémentaires : J'ai décidé d'écrire cet OS après avoir lu beaucoup de fanfiction sur ce couple, dans ce que j'ai lu, Negan et Rick ont souvent eut des rapports sexuels, consentant ou non, et Rick devient accro à cela, du coup j'ai décidé d'écrire ça, en espérant que cela plaise.

Vide, douleur, honte.

« Il ne faut jamais trop s'attacher aux gens. Ils nous bercent d'illusions. Noyé de leurs tendre paroles et de leurs mots doux, ils nous rendent accroc et paradoxalement heureux. Et l'instant qui suit, ils s'en vont, seul, la douleur nous envahit. Les souvenirs, les larmes, la tristesse. Et notre vie vide qui continue. »

Douleur vive, ardente, froide, cette douleur plonge même les esprits les plus vifs et les plus forts à chuter. Parfois, même les choses les plus horribles et les plus douloureuses font ressentir un plaisir obscur, comme la violence, le sexe, l'adrénaline du danger. Rick Grimes est confronté à cela depuis maintenant quelques semaines, des semaines toujours plus étranges soit elles. Rick est le 'chef', le papa de ce bled qu'il a pris sous son aile, pour aider d'autres survivants à vivre. Pour Rick sauver ses amis et sa famille est une priorité, mais depuis peu, quelque chose occupe son esprit, ce n'est même pas sa nouvelle compagne, Michonne, ni même sa fille, non, au lieu de penser à elles, Rick pense à comment les mains de Negan peuvent-elles encore lui procurer un plaisir si douloureux. Rick ne dort plus, il reste planter sur le perron de sa porte, à regarder la lune, sous une nuit noire, même la grande ourse l'a laissée tombée sur ce coup là.

Souvenir, des mains épaisses, dures et sèches qui le maintiennent au sol. Sa tête plaquée sur le parquet, ses poignets tenus par l'une des mains de Negan, sur le bas de ses reins. Il pouvait sentir l'air frais sur la peau fine de ses fesses, alors que l'autre était en lui, donnant de vifs coups de reins, faisant claquer ses hanches à son fessier. Rick frémit, il était de nouveau dur rien qu'à l'idée d'imaginer l'homme à la batte le culbuter. Il passa ses mains sur son visage, honteux de ce désir si intense et suffoquant. Rien ni personne ne lui avait donné ce plaisir, impur, sale et tellement terrifiant. Le brun aux yeux bleus passa sa main sous son pantalon, se remémorant les précédents actes que le brun et lui avait fait. Il gémissait son prénom, tout bas, pour que seul lui puisse l'entendre. Il attendait le jour suivant, avec tellement d'impatience, tellement d'honte et d'haine. Rick était accro à quelqu'un qui voulait le mettre en pièce, le posséder jusqu'à qu'il en crève, et cela le faisait bander jusqu'à qu'il en pleure de rage, mais surtout de culpabilité. Il jouit dans son caleçon, reprenant son souffle il essuya sa main sur son t-shirt, qu'il laverait plus tard, trop à l'aise dans son orgasme et surtout trop fainéant pour ne plus penser à la queue de Negan au plus profond de lui.

« J'ai besoin que tu le fasses, ou tous ces gens mourront. » Voilà ce que Negan lui avait dit alors que pour la première fois il lui fourrer sa verge entre les lèvres. Il gémit une nouvelle fois en se remémorant cela, il s'en voulait tellement, d'avoir besoin de lui, son corps tout entier était à la merci du sauveur. Rick était perdu, il ne savait vraiment pas comment faire passer ce sentiment de culpabilité et de soumission. Negan venait de lui montrer une partie de lui qu'il ne connaissait pas encore. Son passé de policier, sa femme, son fils... Avant que tout cela n'arrive, il avait toujours eu le contrôle, et avec ce lieu, ces habitants, là aussi, il avait retrouvé le pouvoir et la domination entre ses mains. Mais le brun, l'homme à la batte, venait de lui prouver qu'il avait besoin d'être contrôlé lui aussi, de se sentir comme un petit chien. Rick soupira une nouvelle fois, en regardant la lune, il aurait aimé que cela ne se produise jamais. Parce que putain, il n'avait qu'un envie, que Negan le traite comme ça tout le restant de sa vie, et cela n'était pas possible, parce que Rick est un leader, un chef, un gros monstre. Mais lui, et son sourire, ses gestes, lui prouvait le contraire avec beaucoup de conviction.