J'ai vu en toi un rayonnement, une beauté inexplicable.
Sous les chênes bien tendus dans les années 1840, je t'ai aperçu non loin du café Miguel, te promenant, sautillant sur tes deux pieds en ballerines, le jupon en dentelle, ton visage de poupée russe qui chantait à tue tête au rythme des oiseaux. Ton corps dansait au vent tel une danseuse de théâtre, frétillant au contact des quelques feuilles d'automne qui retombaient sur ta chevelure blonde. Je me souviens que tu avais même bousculer un vieillard qui tenait son cabas à roulettes dont ça charge venait d'être étalé sur le trottoir. Alors tu avait arrêté de joué avec la fleur qui s'était délicatement retrouvé sur ton petit né bien courbée, et tu t'étais mise à quatre patte pour tout ramasser. Par chance le vieux bougre était reconnaissant malgré tout, et te fit faveur d'une pomme bien rouge. Tu le saluât d'une révérence puis tu repartie sur ta route toute tracée en chantonnant et sifflotant la mélodie de l'automne.Ce jour là, je t'avais aperçu près du café Miguel. Une petite fille, que j'avais nommé croc pomme ou pomme d'amour, et je sais que de cette petite ballerine dansant dans les rues naitrait mon amour pour elle. Elle avait croisé mon regards tant de fois, encore hier lorsqu'elle déambulait avec son amie dans le parc et qu'elles sont venues commander un Parisien bien chaud. Leurs tasses était arrivées et j'y avais incrustés une meringue de chantilly sur celui de ma petite croc pomme. Elle était trop mignonne avec ses joues toutes rouges qui elles, s'éclaircissaient au fur et à mesure que son chocolat la réchauffait. Quelques mois après j'ai fini par me prêter au désir de l'aimer. Je m'étais dis à quoi bon persister à la regarder de loin si je n'ose point lui adresser mes plus belles paroles.
Alors, il fut un jour où je t'ai rencontré au café Miguel. Et puis un autre ou je suis aller te parler au café Miguel, et un dernier où je t'ai demander ta main. Ce jour ci, tu m'avais dis oui et tu m'avais montré ta paume. Je crois que tu n'avais pas compris le vrai sens de ma question, mais je m'en fichais, puisque je ne me rendais moi même pas compte de l'ampleur de la promesse que je venait de lui demander. J'y avais déposer un collier doter de fleurs entourant une perle blanche placée au milieu d'une maille en or. Elle m'avait regardé de ses yeux doux agréablement étonné et je me mît dos à elle de manière à lui attaché dans son doux cou.
Ce jour là, je t'avais rencontré non loin du café Miguel. Mais je t'avais aussi aimer, demander ta main, regarder de loin, et épouser.
Mais il fut un jour ou je t'ai perdu aussi, non loin du café Miguel. C'était la veille de Noël. Tu était partie chercher des chocolats pour les offrir à ta tante Emilia, et puis je ne t'ai jamais revue. Ce jour là, tu portait une robe bleu ciel, orné de petite paillettes jaune or. J'eus l'impression qu'on t'en avait renverser sur les cheveux aussi, tellement tes anglaises m'éblouissaient. Même de loin, on aurait pu savoir que s'était une magnifique fille. Elle dansait, jouais, rigolais, s'amusait comme personne ne la déjà fait. Cette petite fleur aimais la vie, et elle voulait la connaître de fond en comble ; si bien qu'une fois, elle voulu même que je l'accompagne, son amie et elle, à aller chiper des raisins frais dans le carrosse bien garnie de Mr. Blafonte. Quelle gaminerie m'étais dis-je, mais je me suis prêter au jeu une fois de plus et je ne l'ai pas regretter, il était succulent. Succulente elle était. Une vraie perle, un amour, un petit ange. Elle racontais ses aventures dans les bois à qui voulait l'entendre, et ses chants du soir, à ceux qui savaient attendre. Et puis dans un coin de rue, j'ai vu pour la dernière fois sont gros jupon bleu contourner la rue, et ensuite, plus aucun signe de vie. Plus un cris, un chants, un égaiement dans ma vie. Tout est devenu fade, morose, comme avant dans cette ville sans gens, sans enfants. Désert mon cœur il était, autant que les avenues du Parket-ville que nous traversions en bicyclette tout les deux. Ça restera ma pomme d'amour, mon amour enchanté, qui s'est un jour envolé.
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Les mots de mon cœur
Poesía"Mes mains se crispent, sous la colère, Mes larmes coulent, mon cœur se serre, Ma gorge se noue, j'y vois plus clair, Mes mains écrivent, et fusent comme l'éclair, Pour exprimer, les mots de mon cœur, Ma vision personnelle du bonheur, La...