22.
Avec Ibrahim tout va bien, il fait beaucoup d'effort et j'en suis ravie. Peu à peu il reprend la prière, doucement mais surement comm on dit. Et ses sorties sont moins fréquent même je pense que cela est juste périodique.
Quand à moi, je continue mon stage et figurez vous que j'ai réussis à m'imposer comme me l'avait recommandé Ibrahim. En effet je fais désormais du vrais travail si je peux me permettre. D'ailleurs je suis assistée par Anthony, le fils de la rédactrice en chef avec qui je m'entend très bien.
Anthony - on déjeune ensemble ce midi ?
- j'ai ramené mon repas désolé.
Anthony - c'est pas grave, je vais commander et on va manger ici.
- comme tu veux.
Après nous nous mettons au boulot, ce stage est vraiment très enrichissant pour moi c'est une occassion en or. De plus Anthony dit que je me débrouille bien pour une débutante dans le métier.
A l'heure du déjeuné, choses dites choses faites Anthony se fait livrer et nous déjeunons ensemble.
Anthony - t'en veux ? sers toi fait pas la timide.
- non merci, c'est gentil.
Rare sont les fois où j'ai croisé des hommes qui appréciaient la nourriture japonaise. En parlant d'homme je profite de la pause appeller Ibrahim mais comme toujours il ne répond. Je lui envoie un donc un texto, je suis pourtant sur qu'il voit mes appels.
Anthony me racontait ses aventures avec ses drôles de dames, sa vie est digne des plus grandes séries Netflix.
Anthony - c'est une pute non c'est pire que ca encore puisqu'elle le fait gratuitement c'est une...
- n'en dis pas plus j'ai compris pas besoin d'être aussi vulgaire.
Anthony - t'es plus francaisisé qu'moi c'est incroyable.
- abuse pas.
Après notre pause déjeuner nous kous sommes remis au travail, Anthony est en quelques sorte là pour me former. Du haut de ses 23ans je trouve qu'il est vraiment doué dans ce qu'il fait.
Au fil de la journée j'ai de nouveau tenté de contacter Ibrahim mais toujours pas de réponse. Heureusement que je n'ai pas de problèmes parce que là j'aurais eût le temps de mourrir. A la fin de la journée, je quitta les locaux et retrouva Anthony en train de se disputer avec un homle sur le parking. Je m'approcha afin de mettre un terme au conflit avant qu'ils n'en viennent aux mains et je m'aperceva ainsi que mon collègue était en train de se disputer avec mon mari.
- j'peux savoir ce qu'il se passe ici ? Ibrahim qu'est-ce tu fais là ?
Ibrahim - j'ai pas l'droit de venir chercher ma femme ?
Anthony - ah c'est lui ton mari ?
Ibrahim - ouai c'est moi ouai.
Anthony - ouai pas apprend lui à se garer à ton mari, sur ce bonne soirée Aïda et à demain.
Il rejoigna sa voiture et s'en alla. Je me tourna vers Ibrahim qui me regardait de travers.
Ibrahim - vas-y monte t'attend quoi ?
- j'attend des explications ?
Ibrahim - des explications de quoi ? j'viens te chercher t'es pas contente ? toute la journée tu m'harcèle et quand j'suis là tu m'prend la tête ? casse les couilles lacelle.
Je monte dans la voiture, ma foi s'ilveut passer ses nerfs sur moi qu'il le fasse mais pas sur mon lieu de travail.
Ibrahim - bah parle pourquoi tu fais la muette ?
- j'ai pas envie de me prendre la tête avec toi Ibrahim, donc je ne chercherais plus à te joindre doréavant ne t'en fais pas pour ca j'arrêterais de te casser les couilles comme tu dis.
Ibrahim se contenta de lâcher un soupir désignant son agacement et le reste du trajet se poursuiva en silence.
Une fois rentrée, je me suis changée puis j'ai prié avant d'aller me mettre aux fourneaux. Pendant ce temps Ibrahim était encore et toujours scotché à son téléphone c'est vraiment ce qui m'agace le plus. Je ne lui demande pas la lune juste un petit coup de fil entre midi et deux ou un simple messages pour savoir comment cava. C'est le minimum.
- c'est prêt
Il vérouilla enfin son téléphone et se joingna à moi pour manger. On mangea en silence, et c'est pas plus mal.
Ibrahim - laisse j'vais débarasser c'est bon.
- non c'est bon, tu dois répondre à tes messages laisse je m'en occupe.
Ibrahim - *soupir* rejoind moi dans la chambre quand ta finis.
Alors la je vais prendre tout mon temps, j'ai effectivement pris une bonne demie heure pourle rejoindre.
Ibrahim - *tship* tu faisais quoi pendant tout ce temps ?
- bah je débarassais...
Ibrahim - eh bref, évite de m'faire patienter comme un chien j'suis pas ton pd de collègue d'ailleurs évite de parler avec lui
- c'est mon responsable de stage, ilest là pour me former je suis obligée de lui parler.
Ibrahim - balek bref moi j'ai pas l'habitude des nanani nanana textos, appels...
- ne me prend pas une cruche, tu vas pas me faire croire que t'as jamais envoyés de textos à une fille ni même eut de conversation téléphonique avec un fille.
Ibrahim - *soupir* c'est bon promis je répondrais à partir d'aujourd'hui.
- t'auras pas à répondre puisque comme je te l'ai dis toute à l'heure, je ne chercherais plus à te joindre.
Ibrahim - vas-y commence pas...
- non mais ne t'inquiète pas je te comprend, tes parents t'ont forcer à te marier avec moi et moi je te force à me parler ca fait beaucoup non ?
Ibrahim - prend pas ce ton avec moi, je...
- pas la peine de te justifier tu es libre et tu fais ce que tu veux pas vrais ? c'est toi même qui l'a dit souviens toi.
Sur ces paroles je me rendis à la salle de bain et accomplissa mes soins docturne avant d'aller me coucher.
- bonne nuit Ibrahim.
Ibrahim - bonne nuit pour aller où ? qui a dis qu'on avait fini de parler toi et moi ? wallaye billaye toi tu m'as trop pris pour un petit babtou, depuis tout l'heure tu m'laisse pas parler tu m'prend de haut t'fais la belle j'dis mais redescend wAllah parce que si c'est moi qui t'fais redescendre ca va faire mal j'te l'dis tu m'as trop vu gentil c'est pour ca tu fais la ouf mais vas-y blague moi.
Il s'énerve tout seul le pauvre, il a ce don de toujours retourner la situation et trouver le moyen de me faire des reproches.
- d'accord c'est noté.
Ibrahim - vas-y ferme là j'vais pas blaguer avec toi
- ok
Ibrahim - tu joue avec qui là ? range tes dents Aïda wAllah j'sais pas tu veux faire l'insolente avec qui mais j'ai juré tu vas pas assumer si tu continue.
- t'en a pas marre de me menacé pour rien ? j'ai fais quoi là à part te souhaiter une bonne nuit ?
Ibrahim - vas-y dors c'est bon tu m'as soulé.
Il sait qu'il a tord mais il continue de faire le nerveux. Il est tout juste ridicule. Je sens les conflits arriver à plein nez.
VOUS LISEZ
Aïda
RomanceCessez de croire toutes ses histoires de mariages forcés qui commencent par une engueulade dans la chambre lors des présentations, puis par des sentiments naissant malgré le sal caractère de chacun des personnages, qui finissent heureux avec des enf...