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Je me réveillais toujours dans cette solution visqueuse, les parois, retenant prisonnier le liquide, touchaient l'ensemble de mon corps et m'enveloppaient. 

J'avais gagné en vigueur et en force. Mes mains tataient cette paroi cherchant un endroit pour casser cette prison.

Je donnais des coups de poings espérant faire céder un mur.

Suite à cette rébellion toute la piscine rugissa de surprise et se contracta de douleur.

Ma prison était....... vivante?

Le temps passait et comme d'habitude je me répetais les restes d'une vie passée :

-"Francis, j'habite à la campagne, mon dernière souvenir était dans ma chambre, j'aime les animaux."

Je répètais inlassablement ces mots dans ma tête, me raccrochant à cette phrase absurde qu'un enfant de maternelle pourrait dire un premier jour d'école.

Le début de la fin. (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant