. 13th Beat .

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Lola Davis

Les portes de l'ascenseur se refermèrent derrière nous

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Les portes de l'ascenseur se refermèrent derrière nous. J'appuyais sur le bouton qui menait à l'étage où se trouvait ma chambre et repris place à côté du brun, qui était bien silencieux. Les voyants des étages s'affichaient les uns après les autres, lentement. Je poussais un léger soupire et fit tourner ma bague sur mon doigt, heureuse de la retrouver. La tête baissée, je regardais mes chaussures, gênée. Et le regard du brun brûlait ma peau. Je sentais son souffle sur mon épaule, alors qu'il s'était rapproché de quelques centimètres pour que nos deux corps se touchent. Il finit par se racler la gorge, me poussant à relever la tête pour le regarder. Ses yeux plongèrent instantanément dans les miens lorsque nos regards se croisèrent et il sourit. Sans un mot, il laissa ses doigts caresser ma joue alors que je mordillais ma lèvre inférieure. Et sans que je m'y attende, il me plaqua contre la paroi de l'ascenseur, écrasant ses lèvres contre les miennes. Je fis glisser mes mains dans sa nuque pour le rapprocher un peu plus de moi. On se sépara, à bout de souffle, et ma tête se posa au creux de son cou.

Tu m'as manqué, je dis doucement.

Les portes s'ouvrirent et je l'entraînais jusque dans ma chambre. Il referma la porte derrière lui et je balançais mes talons dans un coin. Sans attendre, je défis le nœud qui retenais ma robe et le tissu rouge s'échoua sur le sol alors que je l'enjambais pour m'en libérer. Je me retournais enfin vers le parisien qui rougissait légèrement.

Qu'est-ce que tu fais ? il demanda.

Ca se voit pas ? je ris.

T'es pas obligée de ...

Je le coupais en l'embrassant pour le faire taire. Et malgré lui, ses mains trouvèrent le chemin jusqu'à mes fesses auxquelles il s'agrippa fermement. Un grognement lui échappa et je souris contre ses lèvres.

Tu parles un peu trop, je dis, joueuse.

Il haussa un sourcil, amusé par mon attitude. Je le repoussais sur le matelas et l'enjambais. Depuis toutes ces années, j'avais fini par le connaître par cœur. Je savais exactement quoi faire, pour lui faire perdre la tête. Mes lèvres descendirent sur son cou pendant que je lui retirais son haut et qu'il défaisait la boucle de sa ceinture. Bien décidée à le malmener et lui faire regretter tout ce qu'il m'avait dit, je m'empressais de faire disparaître ses derniers vêtements alors qu'il s'accrochait au drap pour se contenir.

Putain Lo' ... il souffla quelques minutes après.

Je me relevais, un sourire fier sur le visage. J'haussais un sourcil, laissant mes doigts se balader sur son torse.

Alors ? Je t'ai manqué bébé ?

Il empoigna mes hanches pour inverser la situation et j'éclatais de rire lorsque je me retrouvais sur le ventre, alors que sa bouche embrassait chaque parcelle de mon dos. Lui aussi, savait très bien comme me rendre dingue après tout ce temps. Mon corps n'avait plus aucun secret pour lui. Je fermais les yeux, pour apprécier pleinement toutes les sensations qu'il me procurait alors que mes doigts s'agrippaient aux draps.

...

Je frottais mes yeux en baillant et me relevais doucement du lit pour ne pas réveiller Hugz qui dormait encore. Je récupérais un haut dans ma valise et me rendit sur le balcon pour apprécier les premiers rayons de soleil. J'attachais rapidement mes cheveux pour ne pas les avoir dans les yeux et m'accoudais à la barrière. La ville se réveillaient petit à petit et les gens commençaient à sortir dans les rues. Du haut de ma chambre d'hôtel, je les regardais s'activer.

Salut.

La voix roque de mon fiancé se fit entendre alors qu'il refermait la baie vitrée. Il entoura ma taille d'un bras, tenant sa cigarette dans l'autre main. Ses lèvres se posèrent sur ma tempe et je me laissais aller contre lui, un sourire ridiculement niais sur le visage.

Bien dormi ? je lui demandais.

Après ce que tu m'as fais ? il rit. Plus que bien même.

J'éclatais de rire et pinçais son ventre.

Tu sais que t'étais obligée de faire ça, il reprit, plus sérieux. J'aurais pu attendre. Je pensais pas ce que j'ai dis l'autre fois ...

J'en avais envie, je le rassurais. Fallait bien que je tourne la page un jour de toute manière.

Une fois le cylindre consumé, on rentra à l'intérieur.

On commande à manger dans la chambre ? je l'interrogeais.

Si tu veux ! il cria depuis la salle de bain.

J'appelais le room service pour faire monter à manger. Une fois le téléphone raccroché, je décidais de ranger mes affaires éparpillées par terre. Je ramassais également les fringues du parisien, que j'avais balancé n'importe comment hier soir. Mais en pliant son jeans, un objet tomba de sa poche. Je le ramassais, perplexe, avant de jurer.

Qu'est-ce que t'as ? me demanda le brun, les cheveux encore mouillé par la douche.

J'ouvris la main pour dévoiler l'objet et il ferma les yeux.

Merde.

Comme tu dis.

C'est pas si grave ... Il tenta de tempérer.

Je pinçais mes lèvres.

On en a pas vraiment parlé ... Mais si tu veux pas pour le moment, on a qu'à aller régler le problème, il reprit.

Non, je secouais la tête. Je sais que t'en a envie. Et je me vois pas faire ça avec quelqu'un d'autre que toi, je souris.

Il m'embrassa avant de récupérer le carré de mes mains et de le balancer à la poubelle.

Adieu préservatif, il déclara solennellement.

J'éclatais de rire et il se tourna vers moi, un air malicieux sur le visage.

Maintenant qu'on est d'accord sur ce sujet, on va pouvoir pratiquer autant qu'on veut.

Quoi ?! je m'offusquais faussement.

T'as très bien compris ma petite !

Il me jeta dans le lit avant de retirer la serviette qui couvrait sa taille et de me retirer mes vêtements.

Saturne | Histoire Courte |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant