Chapitre 2 : Confusion

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N'ayant pas envie de lui parler, après les événements qui se sont précédés, j'en profite pour me retourner et rentrer dans ma chambre, en petit pas de souris espérant qu'il ne m'aperçois pas.

Mais bien-sûr, avec la chance que j'ai, il me remarque et me demande pourquoi j'étais encore là, soupirant je lui répondis :

《 Tous simplement, parce que à partir de maintenant, j'habite ici, je suis là nièce des proprio .

Léon alluma une cigarette, me regarda et dit :

"C'est pas une ville, pour une petite enfant gâtée dans ton genre, repars t'en qu'il est encore temps.

-Qu'est que tu peux savoir de moi après tous tu me connais pas et je ne te connais pas, ce que je sais de toi c'est que tu n'es qu'un sale petit prétentieux sans aucun respect ! Dis-je d'un ton agacée.》

Léon se mis à rire, et me lançant un regard noir comme j'en avais jamais vu, tout en fumant une taf de sa cigarette qui d'ailleurs j'essaie d'attraper pour me venger de tous à l'heure.

Mais maladroite comme je suis, je tomba du balcon qui se trouvais au deuxième étage, pendant que je tombe je me mis à pensais et à me dit que vu la hauteur j'allais sûrement y rester mais que se n'étais peut-être pas si mal que ça en fin de contre.

Que c'était un signe du destin, de toute façon il ne me rester plus rien et il y'aura personne à me pleurer, rien ne me retenait.

La seule raison pour laquelle je ne mettai pas suicider, au paravant, car oui j'y ai déjà songer évidemment, c'était parce que...

Pendant que moi je voulais mettre fin à mes jours, il devait sûrement avoir des personnes qui eu n'ont pas la chance d'avoir la santé et qui se batte pour rester en vie.

Ça peut vous paraître idiot comme argument, car en générale les gens ne le font pas tous simplement parcequ'ils ont peur, mais croyais-moi ce n'est pas mon cas.

C'est un principe, d'où il me vient, je pense de ma mère qui d'après mon père à lutter contre la maladie mais en vain. Je ferma mes yeux, et attenda mon heure.

Quand soudain, une force me tira vers elle, j'ouvris les yeux et c'était Léon qui me tenait le poignet et me hissa avec force sur son balcon.

Une telle puissance, qu'une fois sur le balcon, je glissa et me retrouva à califourchon sur lui à quelque centimètres de son visage. Une position bien gênante, mes mains se trouvais sur son torse je pouvais sentir ses pecs bien développés d'ailleurs.

Il faisait nuit noir, et que pour seule lumière se dessinait un croissant de lune mais je peux voir qu'il avait toujourd sa clope à la bouche, je me dépêche de me relevée.

《T'es une sacrée nana toi, ça fait à peine deux heures que je te connais et tu m'en fais déjà voir de toute les couleurs. Tu ferais mieux de retourner dans ta chambre, petit cachalot. Dit-il un sourire au coin.

Rouge de colère, je pris sa clope et la piétine malgré qu'il m'avait sauvé, je ne le laisserai pas me manquer de respect aussi facilement.

-Tient, c'est pour le coup de la dernière fois. Dis-je fière de moi

- On est quitte alors, mais tu me dois une service maintenant.》

Il ouvre sa porte fenetre.

Passe par ma chambre car avec tes deux pieds gauches, tu risques de glisser à nouveau et cette fois si tu auras peut-être moins de chance.》

J'entra dans sa chambre et ne pris même pas le temps de regarder que j'étais déjà dans le couloir et regagne ma chambre juste à coter, je ne voulais pas rester une minute de plus à sa compagnie.

Pierre SuprêmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant