Je marche la tête haute, je fais de grand pas et je ne m'occupe pas des autres. Je marche tellement vite que les pans de ma jupe ont du mal à suivre. Je colle un peu plus mes bouquins contre mon chemisier tout en avançant à une vitesse folle dans le couloir. Des regards se tourne vers moi mais je n'y fais pas attention et je regarde droit devant. Ma mère m'a toujours dit que nous n'étions pas du même monde et qu'ils polluent mon espace. Je ne sais pas si c'est vrai mais de toute façon je n'ai pas trop d'amis donc je passe ma journée à travailler.
Je dois être irréprochable en tout temps et ne jamais décevoir mes parents. Ils m'ont envoyé dans cette pension car ils ne sont jamais là, mais ne voulant pas que je sois dérangée quand je travaille, ils ont carrément achetés la plus grande chambre dans la pension. Mon père a déjà tracé ma vie, je serai avocate de renom et je devrai être aussi riche qu'influente. Comme eux. C'est pour ça que je n'ai pas d'amis, ils ont tous peur de mes parents donc personnes ne me parle.
Comme vous l'avez remarqué je n'ai jamais dit que j'étais d'accord avec tous cela. Je voulais avoir des camarades de chambre, des amis, peut-être un petit ami, et un futur travail qui me plait. Mais la vie en a décidé autrement et tous cela restera un rêve, un magnifique rêve.
La sonnerie me tire de ma rêverie. Je pose mes bouquins dans mon casier et je prend mes cahiers avant de me diriger vers ma salle de cours. Je rentre, m'assoie et attache mes long cheveux brun en chignon négligé. Je suis au premier rang et forcément il n'y a personne à coté de moi comme d'habitude. Je suis comme un fantôme. J'ai déjà essayé de m'intégrer mais personne ne veut de moi alors je me suis fais une raison tant bien que mal. Avant je ne supportait pas cette solitude, maintenant, elle est mon quotidien.
Le cours commence, je me concentre, enchaîne exercice, cours, bonne réponses, bonne notes, me prend des remarques déplacé ou des insultes discrètes auxquelles je ne fais plus attention. La fin de la matiné arrive et je mange seul à la cafétéria. Etant donné que toute l'école est en pension ici, c'est extrêmement grand et les récrés peuvent se passer dans les chambres. Je rejoint la mienne en sortant de la cafét'. Je traverse les grands couloirs, monte les escaliers, entre dans l'aile réservé au filles et rejoint ma chambre à l'écart. Je prend la petite clé de ma poche et rentre, je referme la portes en m'adossant à elle et souffle. Il n'y a que dans ma chambre que je me sens paisible. Je saute sur mon grand lit et prend un livre en attendant que les cours commence.
Je me rend compte que je n'ai pas parlé de la journée sauf en cours où je me suis fais interroger deux fois. Je soupire et décide de descendre prendre mes livre et aller dans le grand parc qui nous sert de cour.
Je sors de ma chambre, la ferme, traverse le couloir, et descends le grands escalier en colimaçon. Les vieilles marches en pierre me rappelle les contes de fée où le valeureux prince monte la tour pour sauver la princesse et où tout se finit bien. Mais le prince charmant n'existe pas sinon il serait déjà venu me sortir de là. Et puis franchement, j'imagine mal un garçon grimper ces grandes marches juste pour moi. D'ailleurs , dans les dessins animés, ils insistent sur la hauteur surdimensionné de la tour, pourtant, le soit disant prince la monte en deux secondes chrono.
Cette intervention est totalement inutile.
Je me dirige donc vers les casiers pour récupérer mes cahiers. En bas des escaliers, je tourne à droite et prends le long couloirs où ce trouvent tout les casiers de seconde. Je prends mes cahiers en vitesse et regarde sur ma montre porte bonheur, il reste 45 min. Je pars vers le parc pour m'installer sur un banc au milieu des fleurs.
Sur le chemin, je passe devant un groupe de trois bancs élu emplacement des populaires et malheureusement ils étaient là. Ils cessent leurs discutions et me regardent passer devant eux comme. J'entends les remarque rabaissantes et vulgaires sur moi. Je presse le pas en gardant la tête haute. Soudain, un des graviers qui recouvre le chemin viens s'écrasais sur mon mollet nu. Je me retourne, ils rigolent tous. Celui qui l'a lancé se lève et s'approche de moi. Je ne bouge pas mais j'appréhende. Il se poste devant moi:
- Salut, dit-il, tu ne crois pas que tu oublies quelque chose.
- Laisse moi je n'ai pas envie de perdre mon temps avec toi.
- Oh du calme petite tigresse, il prend mon menton entre ses doigts pour me forcer à le regarder dans les yeux, tu as une très jolie petite jupe dis moi, dit-il en s'approchant de mon visage jusqu'à être à seulement quelques millimètres.
- Lâche moi, la tigresse peut sortir les griffes.
Il me souri et me lâche en rigolant et retourne rejoindre les bancs où tous ses acolytes rigolent.
Je me retourne et pars sans me retourner. Ils me dégoûtent tous. Je vais le plus loin possible d'eux et m'assoie sur un des bancs en posant mes affaires sur mes genoux. J'attend que ça sonne en relisant mes cours, de toute manière je n'ai que ça à faire.
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Premier chapitre publié j'espère que ça vous à plus. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ça me ferait plaisir. Merci de m'avoir lu.
Gros bisous!
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La vie d'Andy
JugendliteraturAndy a 16 ans et a des parents influents très absent. Elle est donc en pension dans un lycée. Andy doit être irréprochable, distinguée et travailleuse, son avenir est déjà tracé. Un jour un redoublant exclus de son ancien établissement arrive dans...