Et si un jour plus rien...

•Chapitre 4•

Alors que je m'apprête à sortir de la tente, une main me retiens et m'aggripe le bras. Je tourne la tête et appercois les deux hommes d'hier. J'hurle à plein poumons et cours droit devant moi. Je ne sais plus où je suis mais je continue à courir, jusqu'à l'épuisement. Mais soudain, sans comprendre se qu'il se passe, un choc se produit au niveau de ma tête, ma vue se trouble et je tombe.
J'ouvre mes yeux. J'ai mal, très mal vers mon front. Je veux crier mais il m'en est impossible, j'ai du Scotch sur la bouche et je suis ligotée au niveau des bras et des jambes, impossible pour moi de bouger. L'endroit où je me trouve est petit et noir mais les bruits de voitures que je peux entendre me laissent penser que je suis dans un coffre. Je me demande combien de temps se sont passés depuis que je me suis évanouie. Alors que je suis occupé à réfléchir le coffre s'ouvre soudainement et j'observe devant moi les propriétaires de la voiture.
《_ Hé Gab, elle est réveillé l'autre ! Dis le plus petit homme.
Alors comme ça, l'assassin s'appelle Gabriel, je dois retenir cette information. Le conducteur avance vers moi, je me débat dans tous les sens en tentant de crier.
_ Ho on se calme, t'es une furie toi ! Dit-il en rigolant.
Ha ça le fait rire en plus ! Je continue à gigoter dans le coffre et réussi à basculer en avant et à en sortir. Un sombre paysage d'une grande gare très isolée s'offre à moi, mais malheureusement je n'ai pas le temps d'identifier plus longtemps se lieu avant que l'homme m'attrape. Ce que j'ai fait n'a servi à rien, à part ajouter quelques égratignures à mon corps.
_ Dis donc toi, tu te calmes sinon tu vas durer moins longtemps que prévu ! Clame t-il en m'empêchant de me débattre a nouveau.》
J'essaye d'hurler, de m'enfuir mais c'est impossible. Je me contente donc de regarder ou je vais ne comprenant pas qu'elle était leur projet. La nuit tombe lorsque l'on rentre dans la gare, le voyage à du duré un long moment et je suis peut être à l'autre bout du monde ! Je ne peux rien faire et suis contrainte à attendre qu'il se passe quelque chose. Alors que je pensais prendre le train, mes kidnappeurs se dirigent vers une porte à l'arrière du bâtiment. Gabriel insére une clé dans la serrure, la tourne puis ouvre la porte. Lui qui me tient toujours me force à entrer dans la pièce. Je découvre Astrid assise sur une chaise, ligotée et bâillonné dans un endroit petit, sombre et humide. Mon amie échappe un cri de surprise en constant ma présence. Elle me dévisage de la tête au pied d'un air surpris de mon état. Je pense que j'ai vraiment quelque chose au niveau de mon front qui me fait atrocement mal. Astrid, elle a une énorme bosse au niveau du crâne et ses paumes sont toutes érraflés. Je suis heureuse de la voir, nous sommes deux et plus seule. Je me demande comment a t-elle été enlevée et je m'en veut de n'avoir rien entendu alors que l'on dormais dans la même tente. Je m'avance pour la rejoindre mais suis très vite retenue par l'homme qui a tué Thomas.
《_Hep hep hep toi, tu ne vas pas plus loin ! Dis Gabriel en me jetant un regard noir.
J'essaye de protester mais rien à faire, il reprend la parole.
《_ Charles, prend la gamine et suis moi, je me charge de garder Lilas avec moi.》
Son interlocuteur hoche la tête, détache Astrid et s'exécute. Ok, alors l'homme qui est chargé d'enterrer le cadavre s'appelle Charles. Tout ça en est trop pour moi, j'ai tellement de question, pourquoi me kidnapper, pourquoi amener Astrid, pourquoi se meurtre, comment connaît - il mon prénom, que compte il faire de nous ! Je suis perdu dans mes pensées quand on me force à sortir. On avance en direction du quai et s'assoient sur un banc. Moi et Astrid sommes toujours ligotée il est donc impossible de prendre la fuite. Gabriel ne fait que regarder sa montre, se qui me fait penser que l'on va partir loin. Mais soudainement, mon amie et moi sommes éjectés sur les rails. J'atterie debout tandis que mon amie Astrid tombe sur le dos et est désormais couchée au sol. Je remarque qu'une larme coule sur sa joue. Un gros bruit résonne soudainement et j'ai seulement le temps de tourner la tête quand je constate qu'un train fonce droit sur moi.