• Chapitre 5 •

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🌸 Dans la tête d'Astrid 🌸

1 mois et demi. 6 semaines. 46  jours. 2 760 heures. 165 600 minutes. 9 936 000 secondes. Depuis tout se temps Lilas est dans le coma.
J

e m'appelle Astrid, 4eme, brune , à lunettes, toujours à rigoler. Qui aurait pu penser qu'un jour mon visage n'évoquerai plus un seul sourire ? Ma vie était tellement belle. Je ne sais plus quoi penser. Je vois un psycologue maintenant, elle pense qu'elle m'aidera à surmonter ma peine. On m'aide moi, alors que Lilas a besoin d'aide. Je me sens tellement coupable. J'étais sur ses rails avec elle. Pourquoi je ne suis pas dans le même état que mon amie ? Pourquoi elle et pas moi ? Les personnes que je vois me répète sans cesse 《Tu ne pouvais rien faire, ce n'est pas de ta faute》. Alors pourquoi ai-je tellement cette impression que j'aurais pu la sauver ? Je ne me rend plus au collège. Je passe mes journées à l'hopital et je la regarde, je lui parle, je lui raconte mes journées et lui apporte des petits cadeaux. Cela peut paraître ridicule, mais pour moi ça ne l'ai pas. Je pense qu'au fond, même dans cette état, elle m'entend. Peut-être qu'elle m'en veut comme je m'en veut à moi. Mon psy m'a dis d'arrêter de penser que c'est de ma faute. Mais c'est comme ça, quand on est sur de quelque chose, on y croit coûte que coûte. J'aimerai parfois lorsque ma psycologue me demande de me livrer à elle lui raconter tout se que je ressent . Mais je n'y arrive pas, la seule chose que j'arrive à articuler c'est "A cause de moi". Puis, il y a aussi cette phrase. Elle résonne tellement dans ma tête. Quand je suis sur le point de m'endormir elle revient. Avec la situation aussi. Ces camions rouges, les pompiers qui arrivent et moi qui demande 《 Elle va bien ?》, un regard avant de me répondre 《Elle est entre la vie et la mort》. C'est cette phrase que j'entends tout le temps. Elle surgit dans ma tête à chaque fois comme si l'on me donnait un coup. Je ne comprend pas. Ce voyage devait être extraordinaire. Au lieu de ça, il a réduit ma vie à néant ou pleurs et peine sont à ma poursuite.

Aujourd'hui, je dois me rendre chez le commissariat pour la troisième fois. Cela fais longtemps que l'on m'a demande de m'y rendre, mais je refusais car je l'avais déjà vu assez de fois la première semaine ou tout c'est passé. J'ai compris il y a peu que je devais au moins rendre se service. J'ai compris que tout ce que j'allais dire, c'était pour aider Lilas. Alors, à l'arrière de la voiture, je m'y rends accompagné de mes parents. J'entre dans le hall. Quelques sofas noirs remplissent la pièce. Le carrelage est gris, comme les murs . A ma droite, le guichet d'accueil est en bois et la personne qui l'occupe me fait signe d'avancer. Mes parents expliquent pourquoi je suis là au monsieur même si je suis persuadé qu'il le sait étant donnée que sur la télé on ne trouve que des reportages sur se voyage en Amazonie. On me conduit dans une salle ou se trouve deux policiers, le commandant et un de ses compagnons. Je m'assois sur une chaise en face d'eux puis le chef prend la parole.
《_ Bonjour, si nous vous avons contacté une troisième fois, c'est pour réécouter votre histoire. Comme vous le savez, cela fais 1 semaine que les deux coupables on avoué leur crime et nous ont racontés leur version de cette tragédie en détails. Nous voudrions vous poser plusieurs questions afin d'être sûr que votre version correspond à la leur. Commençons de suite. Racontez nous comment vous êtes vous fait enlever.
Je prend alors parole et raconte mon expérience.
_   Il est tard, je dors lorsqu'un moustique me réveille soudainement en se posant sur moi. Je lève ma tête brusquement et remarque que j'ai oublier de fermer la moustiquaire moi qui étais pourtant sûre que Lilas l'avait fait quand elle était revenu. Je m'avance donc et met ma tête dehors. Mais s'en rien y comprendre je reçois un terrible coup sûr le crâne. Inutile de préciser que les deux invidus qui ont procédé à ceci était ceux que mon amie avait entendu discuter.
_ Très bien merci. Maintenant, expliquez nous ou vous êtes vous réveillée. Dit le commandant pendant que son assistant et lui-même ne cesse de prendre des notes.
Je respire un bon coup avant de reprendre la parole.
_ Je ne sais pas combien de temps c'est écoulé jusqu'à se que j'ouvre les yeux. J'examine les lieux et constate que je suis dans une pièce très sombre et petite. Une odeur fétide vient à moi. Je pense qu'elle est du à l'humidité du lieu. Je suis tellement choquée par se qui vient de se passer que je ne remarque pas tout de suite que je suis ligotée et bailloné à une chaise. Je cherche alors une issu mais le noir de la salle m'empêche d'en trouver une. C'est seulement au bout d'un moment, une fois mes yeux habitués à la lumière que j'aperçois une grande porte. Je me secoue alors dans tout les sens pour me libérer mais bien sur, je tombe par terre, la chaise toujours accroché à moi. A ce moment là,  je devais sûrement ressembler à une baleine échoué sur la plage.
_ OK,  enchainons sans perdre de temps, expliquez la suite jusqu'au moment où le train vous percute.
_ La porte s'ouvre et j'aperçois les deux hommes. Puis mon regard se porte sur une petite silhouette, c'est Lilas. J'echappe un cri de surprise en la voyant. Je la dévisage alors de la tête au pied. Elle est blessé au niveau du front qui saigne encore légèrement. Je vois aussi quelques égratignures le long de ses bras et jambes. Elle s'approche vers moi mais est retenue par Gabriel. Ce dernier demande à Charles de m'enbarqué avec lui. Je me débat mais rien à faire, je me retrouve hors de la pièce. Nos kidnappeurs nous forcent à s'asseoir sur le banc du quai. Sans m'y attendre je suis éjecté par eux sur les rails. Je tombe et m'écroule au sol. Lilas elle est atterie debout, elle me fixe mais ne voit pas se que moi je vois. Un train fonce a vif allure sur nous. Je sens les larmes me monter au yeux, mon amie à juste le temps de tourner la tête avant de se faire percuter. J'ai eu énormément de chance, car ma position couchée ma permis de passer juste en dessous du train et de seulement l'érrafler. C'est comme ça que je m'en suis sorti.
_ Merci beaucoup d'avoir fini par accepter, votre psycologue va arriver sur ce, bonne journée et courage à vous. Me salut le policier.
Je n'étais pas au courant qu'elle allait venir celle là ! Je n'ai pas envie de la voir mais bon, tant pis. Madame Maracasse arrive et s'assoie en face de moi.
_ Salut ! Voudrais-tu me raconter la suite ? Bien que cela n'intéresse point les policiers, je pense que le fait de dire cela a haute voix t'aidera. Dit-elle sur un ton calme et apaisant.
J'accepte en hochant la tête et commence à parler.
_ Je vois le corps de mon amie être éjecté puis retomber de long mètres plus loin sur le quai. Je cri et un tas de personnes viennent soudainement. Certains me rejoignent et d'autres s'en vont vers Lilas. On me demande si je vais bien et me libère mais je ne répond pas. Je suis trop occupé à observer mon amie.  Les policiers et camions de pompier arrivent, quelqu'un a du les prévenir. Les deux coupables sont pris la main dans le sac et sont tout de suite menottés et et enmené dans une voiture de police. Les secours viennent à moi et m'embarquent pour vérifier mon état et soigner ma blessure au niveau du front. Je fixe toujours Lilas qui est désormais couchée avec un drap par dessus elle, et emmené en urgence. Je m'adresse alors à la personne qui s'occupe de moi et lui demande si mon amie va bien. Elle me dit qu'elle ne sais pas. Son regard la trahi. Elle le sait très bien. Je lui redemande, elle m'adresse un regard de soutien puis m'annonce que Lilas est entre la vie et la mort. Les semaines passent et les deux coupables sont envoyés en garde a vu. Il s'agissait en réalité du fils du directeur du camping accompagné de son ami, c'est comme ceci qu'ils ont su nos prénoms. Ils avouent leurs actes et disent que si ils ont tué Thomas Calra c'est parce que celui-ci leur avait volé de l'argent. Ils nous on kidnapper pour nous empêcher de tout répéter vu que Lilas avait entendu leur conversation. Ils voulaient faire croire à un accident fait par erreur. Mais ils ont échoué. Ils sont prison et ils y resterons jusqu'à la fin de leur vie.
_ Ça va ? Me demande ma psycologue me faisant revenir à la réalité.
Je ne répond pas et une larme coule sur ma joue. Je récupère mes affaires et je m'en vais.

Et si un jour plus rien...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant