PDV JULIETTE
Samedi 9 avril 2017, 19h21Après avoir donné mon adresse à Mr Smith, il a déclaré venir me chercher à 20h. J'enfile une robe fleurit et me regarde dans le miroir : non ça ne va pas, ça fait trop été. Après plusieurs essayages je choisi un jean et un teeshirt blanc assez basique et je rajoute une veste noir pour le côté professionnel.
« Drinnnng ! »
Je me précipite pour ouvrir la porte qui donne sur mon salon pas super bien rangé.
« Bonsoir Juliette. » dit il en regardant ma tenue.
Sa voie. Elle est terriblement sexy quand il prononce mon prénom.
Après un moment d'hésitation il se penche vers moi pour me faire la bise, sa joue rasée récemment est douche contre la mienne. Il me demande si je suis prête, je fais oui de la tête timidement et le suis vers sa voiture. Une magnifique BMW rouge, tellement propre qu'elle paraît neuve. Je m'assoie du côté passager, je me cale dans le dossier, ce siège est tellement confortable !Le trajet a été assez rapide, et Mr Smith ne m'a pas adressé la parole une seule fois. Il se gare devant un bar branché, où je n'est jamais osé mettre les pieds : la moindre boisson coûte un bras. Il m'ouvre la porte et me laisse passer la première. L'endroit est magnifique, la lumière est tamisée et les éclairages colorés donne un aspect chaleureux.
Je sursaute quand je sent la main de mon supérieur se poser dans le bas de mon dos. Il me guide vers une table basse encadrée de fauteuils en cuirs. Je m'assoie et commande un cocktail alcoolisé aux fruits rouges et lui un mojito.
Il me fixe, le sourire au lèvres, pendant quelques secondes je soutient son regard mais gênée je fini par lancer la conversation :« - Mr Smith, vous...
- En dehors du travail tu peux m'appeler Lucas. Et tutoie moi s'il te plais, c'est bien plus agréable. »
Je le regarde, étonnée. On était pas censé parler travail justement ?
« - C'est Italien. Et toi Juliette, d'où viens ton si joli prénom, ce n'est pas Américain. » repris t-il
J'ai du mal à parler tellement son ton amical me perturbe.
« - Ma mère est française. C'est d'ailleurs la bas que sont mes parents, mais après une période de conflit avec eux, j'ai décider de venir travailler dans le pays natal de mon père. »
Je me surprend moi même a me confier autant à mon patron.
Pour changer de sujet je demande :« - Vous... enfin, tu ne devais pas me parler d'une nouvelle affaire ? »
Je le vois sourire à pleines dents et répondre :« - Ce n'était qu'un prétexte pour t'inviter Juliette. »
Oh.
Le rouge me monte aux joues je le sent.« - J'aime passer du temps avec mes collègues sans parler de travail pour faire connaissance et pouvoir mieux coopérer ensuite. »
C'est donc ça. Je me détends mais un autre sentiment me submerge, du regret ?
Pendant le reste de la soirée, Lucas me pose diverses questions sur moi et mes études, en évitant le sujet de mes parents ; il a du comprendre que j'avais du mal à en parler.
Parfois je luis retourne ses questions, j'ai pas exemple appris qu'il a toujours vécu aux
États-Unis mais qu'il va régulièrement voir de la famille en Italie.
Au fur et à mesure de la soirée, la conversation deviens de plus en plus amicale. Plusieurs fois il me fait rire aux éclats en racontant une blague ou une anecdote sur son passé.