⚜ chapitre un ⚜

34 6 2
                                    

Je claque la porte d'entrée et m'écroule derrière en soufflant comme un bœuf en prenant soin de fermer à clef. Je n'ai jamais autant couru de ma vie. Enfin si, mais c'était le premier sprint depuis quelques mois, et je peux vous dire que ça chauffe les cuisses ! Mon problème c'est pas la taille de mes cuisses qui compte en ce moment. Il m'a retrouvé. Lui. J'ai laissé toutes les courses là où elles étaient et je me suis barrée en courant, en priant pour pas qu'il me suive. Heureusement, il a juste ricaner en marmonnant " je te retrouverai... ", la phrase typique du grand méchant dans les films. Sauf que là c'est pas dans les films, c'est dans la réalité, Lui il ne m'a pas oublié et si il dit qu'il va me retrouver on peut le croire sur parole. J'avais prévue qu'un jour il me retrouve, et dans ma chambre j'avais planqué un sac avec néanmoins quelques billets et vêtements. Mais pas de quoi aller très loin.
Je ne dois pas inquiéter ma famille d'accueil, ni Alexandre sinon je suis définitivement morte. La seule solution est de quitte la ville, mais ne n'ai presque pas d'économie et je toucherais l'argent du décès de mes parents que dans un an, à mes dix huit ans. Je suis obligé de rester là.
Je suis assise derrière cette énorme porte depuis bien une bonne dizaine de minutes. J'ai repris mon souffle. « Toc, toc,toc ». Je sursaute, quelqu'un viens de toquer à la porte. Je risque un œil depuis une fenêtre, je soupire de soulagement, c'est mon " père ". Je lui ouvre la porte en souriant.
- hey
- salut jessica.
Je déteste quand les gens disent jessica au lieu de mon surnom. Je lui est déjà dis maintes et maintes fois de m'appeler Jess, il ne pige pas. On se demande ce qui ne va pas la haut ?
- tu n'es pas aller faire les courses ? Continue t'il
- zut, j'ai oublié.
- c'est pas grave, mais « maman » est très stressé en ce moment.
- ce n'est pas ma mère.
- jessica...
- et je t'ai déjà dis de m'appeler Jess.
- c'est bon, c'est bon. Mais tu lui expliquera toi même. Parceque tu sais, le dîner de demain est très important pour elle, elle te présente à ses plus chères amies.
- j'en suis ravie.
- Mais il y a de quoi, si elle te présente c'est qu'elle t'aime vraiment beaucoup et qu'elle sais que tu es la bonne.
- j'en doute.
Pour tout vous expliquer, ma famille d'accueil a beaucoup changé d'enfant pour trouver un qui leur plaisait vraiment, puisque on va dire qu'ils étaient toujours tombés sur des cas un petits peux... spéciaux. Il y avait un Marc qui ramenait des filles et des potes à la maison même sans prévenir et à n'importe quelles heure de la journée et de la nuit. Surtout de la nuit en réfléchissant bien. Une autre, une Suzanne, ne faisait que bosser, tout le temps et restait enfermé dans sa chambre même pour manger, ce qui fais que le couple ( mes ouvrez les guillemets parents ) ne la voyait jamais et que cela énervait particulièrement jean ( mon papa entre guillemet ). Et enfin ils y avaient eu les deux jumeau qui étaient les deux opposés. Ils n'arrêtaient pas de se bagarrer pour un rien. Du coup ils avaient préféré choisir une fille qui parlait, qui n'était pas trop sociable, qui n'avait ni frère et sœur.

Une demi heure plus de tard, j'écoute de la musique dans ma chambre quand Sophie la femme de jean entre en furie.

- et moi qui te faisait confiance ! Crie t'elle
- bonjour
- je t'avais demandé juste un service et tu es même pas foutu de la faire
- oui je vais très bien, j'ai passé une agréable journée et toi ( je lui demande sur un ton ironique)
- arrête de me parler sur ce ton
- et sinon quoi ? Tu vas me jeter à la porte ?
- tu n'es pas mieux que les autres ! Crache t'elle. Tu aurais du rester chez ta mère.
Quand je l'entends parler de ma mère sur ce ton, mon sang bouillonne. Je me lève en lui demandant de répéter. Elle répète moins sur d'elle, comprenant qu'elle a fait une gaffe. Je lui mets une gifle magistrale, prends mon sac que j'avais préparé à l'avance, mon portable et mes écouteurs et pars en courant. Il m'ai impossible de rester dans une maison qui critique ma famille.
Il fais nuit.
Il fait froid.
Je ne sais pas où aller.
La police va sans doute essayer de me retrouver pour me remmener à la « maison ».
Je dois me cacher.
Et je peux tomber sur Lui à tout moment.

Dream Où les histoires vivent. Découvrez maintenant