Le lendemain, je ressentais une profonde douleur au niveau de mes bras et malheureusement, je savais pourquoi. Mon frère vint me réveiller. Il me secoua doucement et me dit avant de repartir :
- Aller on se bouge !
Je me levais et allais prendre une douche. Puis j'enfilais mon jeans gris, troué au niveau des genoux, un T-shirt manches courtes et un pull noir par dessus. Je descendis ensuite pour déjeuner. Après avoir engloutis deux ou trois toasts, je continuais de me préparer. Comme j'étais en retard, mon frère ne m'avait pas attendu et était partit sans moi. Je courrai dans les couloirs de l'établissement lorsque quelqu'un me percuta. Il était brun, les yeux d'un bleu plus pure que l'océan, le tain basané et de petites fossettes au coin des lèvres. Il me dit d'un air supérieur :
- Tu pourrai faire attention !
- Ah parce que c'est de ma faute maintenant !? Répondis-je sur les nerfs.
- Oui, tu ne regardais même pas devant toi ! Dit-il, sûre de lui.
- Et alors, tes yeux rivés sur ton tel c'est mieux peut-être !?
Il me fixa durant un certain temps avant de heurter mon épaule et de continuer son chemin.Point de vu du garçon :
Je marchais tranquillement dans les couloirs du lycée lorsqu'une fille me percuta ; ses cheveux blonds cendrés descendaient en cascade jusqu'au bas de son dos, le mascara intensifiait la noirceur de ses longs scilles, la peau bronzée et des trais fins.
Mais elle avait beau être charmante, cela ne l'excusais pas de m'avoir percuté. Je lui dis :
- Tu pourrai faire attention !
-Ah parce que c'est de ma faute maintenant !? Répondit-elle agressivement.
-Oui, tu ne regardais même pas devant toi ! Répliquais-je pour me défendre.
-Et alors, tes yeux rivés sur ton tel c'est mieux peut-être !? Répliqua-t-elle d'un air supérieur. Je la regardais droit dans les yeux pour lui faire comprendre qu'elle n'avait aucun pouvoir sur moi avant de me remettre à marcher.Point de vu de Gaby :
En entrant dans la classe, je m'assis à côté d'un garçon. Il avait la peau claire, ses cheveux noirs descendaient jusqu'à atteindre ses yeux en amande d'un marron particulièrement foncés. Il me dit avec un sourire :
- Salut, moi c'est Kaï !
- Gaby. Lui répondis-je sans vraiment lui prêter attention.
Et il commença à me raconter sa vie. En une heure, j'avais appris qu'il avait trois hamster, Lily, Louna et moustache. Que ses parents étaient divorcés et que sa grande sœur s'appelait Miriam, qu'elle voulait faire une fac de médecine mais qu'elle n'avait pas vraiment le niveaux...Habituellement, je n'aime pas vraiment qu'on me parle, mais pour je ne sais quelle raison, je l'écoutais, j'ai même souris lors de quelques anecdotes. À l'heure du déjeuner, je tentais de me cacher derrière les poubelles pour débarrasser, dans l'espoir que Jeanne ne parvienne pas à me retrouver. Je croyais avoir réussis jusqu'à ce que je la voit me pointer du doigt au fond de la cantine. Elle et deux autres filles vinrent s'assoir à mes côtés. Elles commencèrent à parler de tout et de rien.
- Franchement, je sais même pas pourquoi tu l'aimes pas. Dit l'une des filles.
Elle avait de longs cheveux roux bouclés, des tâches de rousseurs recouvraient la moitié de son visage, la peau claire et les yeux bleus électriques.
L'autre était brune, les yeux marrons, les joues rouges roses, sûrement à cause de l'abus de maquillage.
Je n'arrivais pas à comprendre de quoi elles parlaient mais cela ne me dérangeait pas plus que ça.
En cours de français, Kaï s'était assis à côté de moi. À la fin de l'heure, il me dit avec un grand sourire :
- T'es libre demain soir ? Me demanda-t-il. Enfaite ça me ferai plaisir qu'on se voit. Répliqua-t-il sans aucune gêne.
Je ne le connaissais pas assez pour sortir avec lui, un soir en plus. Et je trouvais son geste un peu trop prématuré.
- Alors ? Ajouta-t-il avec impatience.
- Euh je ne pense pas que mon frère soit d'accord désolé.
- C'est ton frère qui décide !? Dit-il d'un air moqueur.
Cette fois-ci, je ne pue lui répondre, ma gorge était aussi sèche qu'un désert.
Je m'enfuis immédiatement sans regarder derrière moi. J'avais honte de ne pas avoir réussi à lui expliquer ce qui s'était passé. En rentrant chez moi, je montais dans ma chambre et m'allongeais sur mon matelas. Je me mise à pleurer, la mort de mes parents était un souvenir bien trop douloureux et je ne supportais pas que l'on me le rappel. Je me sentais tellement coupable que je ne pouvais même pas en parler à quelqu'un d'autre. Je saisie une pair de ciseaux et retirais mon sweat avant de tracer plusieurs lignes rouges vermeilles sur mes bras.
Il était 18h45 et Alexis n'était toujours pas arrivé, je commençais sérieusement à m'impatienter.
Je contemplais le ciel nuageux, lorsque j'entendis la clé tourner dans la serrure.
- Salut Gaby ! Me cria mon frère.
- Salut !
- Désolé pour le retard mais j'avais du boulot. Je fais chauffer des pattes et après on manges ok ?
- Ok !
Je n'avais pas vraiment faim mais je fis un effort et me forçais à manger un peu. Ensuite, je retournais dans ma chambre et me préparais pour aller me coucher. Après m'être changée, je m'allongeais sur le matelas et me pelotonnais sous ma couette. Et comme tous les soirs, la tristesse m'envahit. Mes parents me manquaient tellement. Je n'arrivais même pas à croire que j'avais réussi à tenir jusque là ( enfin "tenir" façon de parler ). Mais il n'y avait pas que ça, Chloé et Mathilde aussi me manquaient, alors je décidais de les appeler. Je tombais sur leur messagerie. Je me demandais vraiment ce qu'elles pouvaient bien faire à 22h30 . Je décidais alors de leur laisser un message afin qu'elles me rappellent :
Coucou c'est Gaby je voulais juste avoir de vos nouvelles. Vous me manquez trop ! Bisous !
J'étais vraiment déçue qu'elles n'aient pas répondu.
J'entendis les escaliers grincer...
Mon frère entra sans même toquer et me dit :
- Aller il faut te coucher demain je te rappelle que t'as cours !
- Attends encore deux minutes s'te plais. Le suppliais-je.
- Non je suis désolé mais tu as cours et il faut que tu sois en forme si tu veux remonter ta moyenne.
Il n'avait pas tore, ma moyenne était catastrophique. Je me devais de m'améliorer. Afin que si mes parents avaient été là ils auraient pus être fier de moi.
- D'accord t'as gagné, je vais me coucher.
- Bonne nuit ! Ajouta-il avant de refermer la porte.
Je me levais pour éteindre la lumière et me couchais avec une seule idée en tête : demain, je ferai tout pour augmenter ma moyenne...Voili voilou !
J'espère que ce chapitre vous aura plus, si c'est là cas, n'hésitez pas à voter et à commenter, ça fait toujours plaisir ! Bisous,bisous😘
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Adieu
Novela JuvenilSavez-vous ce que l'on ressent lorsque l'on perd un être cher ? Et bien à 17 ans, voici ce que moi je ressent. Je m'appelle Gaby et ce livre raconte ma vie après la mort de mes parents.