J'entendis le réveille de mon frère sonner depuis ma chambre et deux minutes après, il se trouvait à côté de moi et ouvrait les volets.
- Aller dépêches toi on va être en retard !
Me dit-il en retirant la couette de mon visage .
- Comment ça "on" ?
- Et ben je travaille moi . Répondit-il comme si c'était une évidence .
- Bon aller , lèves toi ! Ajouta-il avant de partir.
Malgrée la flemme que j'éprouvais je me levais et allais sous la douche . Ensuite, j'enroulais mes cheveux mouillés dans une serviette et enfilais les mêmes vêtements que la veille ; puis, je descendis dans la cuisine. Mon frère avait préparé des œufs ainsi que du bacon, autrement dit, mon petit déjeuner préféré. Je lui souris en signe de remerciement mais j'avais tellement mal au ventre à cause du stress, que je ne pouvais rien avaler.
- Mais tu manges jamais toi en faite ! Dit mon frère en voyant mon assiette quasiment pleine.
- Si, c'est juste que j'ai la boule au ventre à cause du lycée. Ça m'a coupé l'appétit.
Il me laissa remonter dans ma chambre afin que je continue de me préparer. Je me brossais les dents et retirais la serviette de mes cheveux presque secs . Après les avoir passé au peigne, je les attachais en chignon. Je descendis ensuite jusqu'à la porte d'entrée ou mon frère m'attendait déjà. Je mis mes chaussures et le suivi dehors. Il m'a accompagner jusque devant le lycée.Là, j'ai due me débrouiller seule.Comme j'ai mis un quart d'heure à trouver la salle, j'étais en retard. Lorsque j'ouvris la porte, tous les regards étaient tournés vers moi et je détestais ça .
- Bonjour ! Me dit la prof.
- Tu dois être la nouvelle non ? Demanda-t-elle.
Je n'arrivais pas à parler parce que j'étais paniquée alors je hochais simplement la tête.
- Très bien, tu peux aller t'asseoir.
Il n'y avait qu'une place de libre qui se trouvait à côté de la fenêtre,au fond de la classe. Un garçon au trais fin était assit à la table d'à côté. Il avait les cheveux brin, les yeux verts foncés et la peau très bronzé. Depuis la fenêtre, je pouvais voir la sortie du lycée,des profs étaient assit sur un petit murais et discutaient tout en fumant. Je les ai observé durant toute l'heure de mathématiques. Ensuite, j'avais S.V.T mais je ne savais pas où se trouvait la salle, alors j'ai suivie le groupe. La classe était plus tôt petite et surchauffé. La prof avais de longs cheveux bruns qui descendaient jusqu'au bas de son dos, des lunettes rectangulaires ainsi que des petit yeux marrons. Elle étais petite et un peu rondouillarde mais semblait très sûre d'elle . Je m'assis au fond de la classe et sortie mes affaires. Cette foi ci c'était une fille que j'avais comme voisine . Ses cheveux étaient brun-noir, rassemblés en une queue-de-cheval qui partaient dans tous les sens. Ses longs cils
couvèrent de mascara protégeait de grands yeux bleus.
- Salut, je m'appelle Jeanne et toi ?
Dit-elle en chuchotant afin que la prof ne parvienne pas à nous entendre.
- Gaby . Répondis-je avant de tourner la tête .
- T'aimes bien la S.V.T toi ?
Demanda-t-elle.
- Ouais ça passe . Je n'avais pas la tête à parler à mon grand frère depuis la mort de mes parents alors encore moins à une fille que je ne connaissais même pas.
- Moi je déteste ça depuis qu'un garçon m'a balancé une grenouille en pleine tête alors qu'on faisait une dissection...
Elle parlait beaucoup trop. À la fin du cour, j'avais l'impression que ma tête allait exploser tellement j'en avais mare. La matinée passa vraiment très lentement . Au moment de la pause du déjeuner je m'étais assise toute seule à une table , le plus loin possible du self . Mais malgré cela, Jeanne réussi à me retrouver et vint s'assoir à côté de moi.
- Hey salut Gaby tu te souviens de moi ?
- ....
Je décidais de l'ignorer pour qu'elle me foute la paix.
- J'aborde les pattes de la cantine, c'est le seul plat qu'ils savent faire ici. Dit-elle en rigolant.
Je me dépêchais de finir le peu de nourriture qui se trouvaient encore dans mon assiette afin d'aller débarrasser et de me sauver.L'après midi, je n'ai rien écouté au cours de français et d'allemand, je n'avais qu'une seule idée en tête : rentrer chez moi . Sur le chemin du retour, Jeanne vint marcher à mes côtés.
- Pourquoi tu m'ignores ?
Demanda-t-elle.
- Je ne t'ignore pas . Répondis-je sèchement.
- Tu sais tu peux me le dire si tu n'as pas envie de me parler.
Heureusement, je n'ai pas eu besoin de lui dire la vérité car nos chemins se séparèrent. Je rentrais chez moi, Alexis n'était pas encore là. Je montais dans ma chambre et m'assis au bureau poussiéreux. J'ouvrais un tiroir et y trouvais des feuilles. Je pris un crayon et me mise à dessiner. Soudain je me rendis compte que je ne pourrai plus jamais être heureuse, les sorties en famille, les fêtes, manger en ville avec mes amies, aller au restaurant, tout ça c'était fini . J'avais soudain du mal à respirer et je ne parvenais plus à stopper mes larmes. Je m'en voulais tellement. Je repensais sans cesse à l'accident et me disais qu'il ne serait jamais arrivé si l'on ne s'était pas disputer. Je me mise à marcher jusqu'à la salle de bain. Je tenais dans mes mains une paire de ciseaux. Je retirais mon sweat et positionnais l'une des lames sur mon bras. Je savais que si je commençais, je ne pourrai plus jamais m'arrêter. Mais je soufrais trop. Il fallait que je me libère, alors j'ai appuyé jusqu'à ce que le sang jaillisse de la plaie... Je souffrais serte,mais je devais choisir entre la douleur physique et la douleur moral; et j'avais choisie. Je fis plusieurs fois ce geste, tellement qu'à la fin, je ne ressentais quasiment plus rien. J'entendis les clés tourner dans la serrure alors je me dépêchais de me rhabiller et de sécher mes larmes avant de reprendre mon dessin.
-Salut Gaby ! On mange dans cinq minutes ok ? Me cria Alexis.
- Ok ! Lui répondis-je la voix tremblante.
- Tout va bien ? Me demanda-t-il .
- Oui,oui ne t'inquiète pas. Lui criais-je pour le rassurer.
Après avoir manger un peu d'omelette, je remontais dans ma chambre. Je m'en voulais tellement d'avoir mentis à mon frère. Mais s'était pour son bien. Pour le protéger. Je ne voulais surtout pas qu'il vive ce que je ressentais en se moment. Alors je lui mentais. Même si il pouvait peut-être m'aider à m'en sortir, je préférais qu'il reste en dehors de ça. Ce soir là, je me couchais le cœur en miettes, il s'était sûrement fait dévorer par la peine qui me rongeait de l'intérieur. Je fixais la lune clair jusqu'à fermer les yeux et m'endormir.Voili voilou !
J'espère que ce chapitre 3 vous aura plus. Si c'est le cas, n'hésitez pas à voter et à commenter, merci ❤️
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Adieu
Подростковая литератураSavez-vous ce que l'on ressent lorsque l'on perd un être cher ? Et bien à 17 ans, voici ce que moi je ressent. Je m'appelle Gaby et ce livre raconte ma vie après la mort de mes parents.