Titanic,true story of three teenagegirls.

Chapitre 19B:Hélène

Juillet 1912,New york city.Je me suis parfaitement intégrée à mon nouveau pays.Je rentre au lycée l'année prochaine après une fin d'année particulièrement brillante en langues et en histoire,mais toujours un peu basse en maths.Pour ce qui est de mon métier,c'est tout tracé.Prof de français.J'ai toujours rêvé quand j'étais petite,de faire ce métier,apprendre aux autres à parler ma langue maternelle,pour que sa complexité n'effraie plus.Les élèves sont sympas,personne pour se moquer des français.Nan,nan ils étaient sympas.Surtout Yanis.Un garçon super sympa(bon je préfère éviter les répétitions là)et super beau (ah là là il m'en laisse rêveuse) qui habite ici depuis le CE1 et avec qui je sors.Il vient de lettonie,s'est installé aux USA à cause de la politique russe,ce qui est amusant(l'origine,pas la politique) car mes amies sortent toutes les deux avec des baltes.Pays à la culture slavo-scandinave,une culture avec laquelle j'aimerais bien mélanger la mienne,on se demande à quoi ressembleront nos enfants.Ils auront de sacrés parents nos enfants.Ceux de Kate seront anglo-lituaniens,ceux de Lucy irlando-estoniens.Bon,rien ne prouveque nous allons nous marier. Pendant les vacances,on a eu le projet de partir toutes les trois en vacances avec nos familles et nos amies.Je sens d'avance que mon petit copain va me manquer.Mon père ne part pas avec nous malheureusement.Enfin,ça fait toujours plus classe et sérieux de partir sans ses parents.Mais surtout,c'est étrange de partir comme si il ne s'était rien passé,comme si 2 tiers des autres passagers de ce bateau n'ont même pas eu la chance de voir le soleil suivant se lever.Mon bonheur me faisait honte.

Mais une joie ne me fait pas honte:oui,je revois Hélène aujourd'hui!Elle arrive avec Adam,l'ami de lucy,au port cet après-midi.Bien sûr,elle voyage seule.C'était une enfant un peu négligé par des parents avec qui elle s'entendait mal,des bourgeois d'origine françaises comme les parents de Catherine Millet,en moins riche bien sûr.Je me balançais toute la journée,de peur que son bateau à elle soit naufragé.

Quand leur bateau est arrivé,j'avais des larmes d'émotion.J'allais revoir ma meilleure amie et lui raconter en face les récents bouleversements de ma vie.Je l'avais quitté il y a à peine trois mois et elle trouve déjà le moyen de me revoir.C'est extraordinaire. Je tremblais de joie et de nervosité.Hélène voyage seule en bateau à 15 ans alors que ma mère ne veut pas me rendre visite car elle a peur de prendre le bateau après le naufrage du titanic. Les situations opposées à l'extrême quoi.

Enfin,nous les vîmes.Hélène est une fille grande et forte,à la peau de porcelaine et aux cheveux auburn retenus en chignon.Elle ne change pas.Elle avait une robe à fleurs roses,brodées sur une soie blanche,

Adam est un beau brun au teint mas qui n' a pas l'air d'être irlandais.Il n'est pas roux et n'a pas de tâches de rousseur.

-"Welcome to usa!"Disons-nous toutes en choeur,comme des pies des année 2000 excitée à l'idée de faire visiter leur pays.

-"Oh bonjour Eloise."

-"bonjour hélène."

Nous nous enlaçames comme deux lesbiennes , heureuse de nous revoir.J'avais mis une petite camisole turquoise,pour l'occasion du plus bel effet sur ma robe à bustier brune,la même que je lave tous les soirs pour la remettre le lendemain.J'étais tellement soulagée qu'elle soit là.

-"Bonjour Lucy."

-"Bonjour Adam."

Kate se sent seule tout d'un coup.Puis on les amène chez Kate.J'en avais honte,mais il fallait montrer aux autres à quel point on est plus de leur univers,qu'on a grimpé,qu'on a des amis riches maintenant,et que eux aussi.Qu'Adam surtout va bien pouvoir se la péter en rentrant en Irlande.Si il parvint à y rentrer.

Puis chez moi et enfin chez Lucy.

Lucy et moi racontons tout.

Hélène était rassurée que tout le monde ait survécu,Adam était triste pour la famille de Lucy.Puis est venu le moment des révélations.

-"Adam,commença Lucy."

-"Oui."dit-il environ trois siècles et demi plus tard.

-"Il faut que je te dise..."

-"elle sort avec un mec."dit kate,très vite,car elle voulait qu'on recommence à parler d'une exposition universelle qu'elle avait visité et qui lui avait beaucoup plu.Honnêtement,moi je m'en fichais.J'étais surtout surprise qu'une fille qui a perdu la moitié de sa famille tombe amoureuse si facilement.

Nous nous attendions tous à ce que l'ami de lucy rage mais il répondit d'un ton gêné:

-"justement je voulais te dire..."

-"Adam et moi avions fait connaissance pendant le voyage....Et..."rajouta mon amie,pas à l'aise.

-"Non?"dis-je.

-"Si."dit Lucy,secrètement soulagée de s'être débarassé de cet amoureux instatisfait potentiel.

-"ben t'as tout de suite moins de culpabilité."dit Kate,qui au final avait arrangé la situation.

-"Mais ça fait bizarre.On se connaît depuis longtemps et on sort pas ensemble,dit Adam."

-"eh oui..."dit Lucy,en position de déesse inaccessible.

-"L'amour en a décidé autrement,dit hélène avec philosophie.Grâce à ta rencontre avec lucy je trouve l'amour..."ET il y avait également une éperdue reconnaissance dans ce regard.

Je me suis soudainement sentie comme un archange très importent.Car oui,c'est moi qui ait fait le premier pas vers Lucy,vers Hélène,vers Kate.C'est moi la véritable héroïne de ce récit.C'est moi qui sortais gagnante de partout.

-"Ils devaient finir ensemble."dit kate.

-"Eh oui , dit Adam."

Hélène et moi passâmes ensemble une semaine merveilleuse.Elle me parla de comment Paris appris le naufrage,et je lui parla d'Ania et de son collège.Le collège Odile de Castsisquiou fut toujours apparenté au naufrage.Apparemment,beaucoup de gens se faisaient prendre en photo devant cet établissement ayant atteint un statut mythique,forçant la directrice à adopter des mesures assez radicales.Quels idiots.Ils ne peuvent pas savoir le drame que ça a été.On ne peut pas le comprendre,il faut avoir été présent.

Tous les personnages vivants firent connaissance,dans une ambience d'échange international,de retrouvailles netre amis d'amis et de présentations réussies.Notre avenir semblait radieux.Ma famille avait survécu.

J'avais confiance en mon futur.