57 : Deuxieme Partie

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PDV SALY :

Le mois de Juillet s'annonçait , à travers les rayons tapants du soleil . Un joli ciel d'été couvrait la villa , les criquets chantaient du jardin , et une ambiance calme reposait dans le salon
Sauf Nancy et Diouldé qui couraient un peu partout , jetant les coussins j'étais exténuée
Tata Diouldé ne disait rien à son homonyme , tout ce qu'elle faisaient était légal à ses yeux
Même taper Saly junior , la fille de Penda

- Nancy , Diouldé vous arrêtez maintenant ! Saly n'est pas votre copine ?

Saly Junior : Tata c'est rien , on joue seulement

- Jouer , elles vont finir par te tuer ma pauvre

Tata Diouldé : Ah c'est des enfants , laisse les jouer a leur guise . Surtout ma petite Diouldé

- Ta Diouldé Yow mom togal fofou req (Rires) di negn reyy sa seutt fi

À ce moment , la porte s'ouvrit violemment et des cris en ressortirent , les cris graves et insupportables de Abdel Momar Prince Wade .

Prince : Weuuuy j'ai eu le brevet d'office ! Avec la mention !

Tata Diouldé : Ah ça c'est notre fils , le plus beau le plus intelligent . Toutes mes félicitations

Je me levais et allais lui faire un câlin , puis un Bisous

- Bravo mon fils , alors ? Dis moi ce qui te ferai plaisir ? Dis je avec le sourire

Prince : Maman ? Tu sais vraiment ce qui me ferait plaisir de chez plaisir ?

- Je t'écoute

Prince : Sortir comme je veux , et un voyage à Paris  dit il en souriant

Je changeais d'expression au premier vœu , laisser Prince sortir me stressait à n'en plus pouvoir , car j'avais plus envie qu'on me le kidnappe. Mon visage joyeux se transforma en un visage assez triste

Prince : Maman .. ?

- Non c'est rien , je réfléchissais à quelque chose .. Prince tout ce que tu veux mais pour les sorties tu sais très bien ce que j'en pense..

Tata Diouldé : Yow Saly nak lanela ? Ki goor leu, dang ko wara bayi mouy guenn di khamal boppam . Li amone nak ndogalou yalla ak pékhé nitt kessé leu wone , passé neu . Bayil Khalé bi mou happy

C'est vrai que sur le plan externe , j'exagère de toujours clouer un garçon à la maison tandis que ses amis sortent , mais mon statut de mère revient toujours , c'est naturel . Mais j'avais besoin d'y réfléchir encore et encore .
Prince avait bientôt 16 ans mais c'est encore un enfant
Il ne dit rien et déposait son sac pour monter dans sa chambre, quelques minutes plus tard j'entendais des cris de Djira qui était sûrement contente pour lui
Je soupirais et regardait dans le vide

Tata Diouldé : Bayil Khalé bi , goor leu

- Goor ba tchi lane nak Tata ? Prince dama ko narone niakk !

Tata Diouldé : Il peut bien rester ici et avoir un accident dans ta propre maison . Il doit être frustré de toujours rester ici alors que ses amis sont dehors , arrête un peu

Chronique de Salyma Tome 2 : Jusqu'au boutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant