Première rencontre (Ariane/Rémi)

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    Le train était bondé, remplit de passagers en tout genre, assise à côté de Camille nous étions en train de discuter de tout et n'importe quoi. Quand un homme plutôt agréable à regarder vint nous voir pour demander si c'était bien la place 56 sur laquelle j'étais assise, nous avions pris deux places à côté même si d'autres personnes pouvaient la réclamer.
Je me proposais alors de changer de place, mais ses potes l'appelèrent pour lui dire qu'ils lui avaient trouvé une place, il s'excusa et je lui fis un sourire en retour. 1 heure après, le trajet était de plus en plus long, je rêvais sur Radiohead notamment Creep qui est ma préférée. Le trajet de Paris jusqu'à Nîmes était excessivement long, c'est notamment ça qui le rendait absolument insupportable mais je me disais qu'une fois arrivée j'oublierais tout ça. Camille me parlait de tout ce qu'il lui passait par la tête que ce soit à propos de mecs, de bouffes, ou de fringues, le temps passait à une vitesse aussi lente qu'un escargot, c'était épuisant. Je décidais d'aller au toilette pour assouvir mes besoins naturels, quand tout à fait par hasard je recroisa le mec qui voulait prendre son siège, le pire, c'est que comme une conne je lui fonça dessus et gênée comme pas possible, j'essayais de ne pas buter sur ma phrase que je n'arrivais désormais absolument plus à dire. Je finis par réussir a la dire phrase Je suis désolée, je suis très maladroite, il me répondit avec un sourire très charmeur qui voulait dire Pas de soucis. Il me laissa rentrer dans les toilettes tel un gentleman ce qui me plu beaucoup. En sortant, il était toujours devant et me regardait de son regard mystérieux et perçant. Je fondais devant son regard, d'un seul coup, il m'embrassa avec une force impressionnante, je suivais son mouvement dans ma bouche, mais au bout de 10 secondes je venais de me rendre compte de ce que nous étions en train de faire, et je le repoussa donc d'une traite avec comme excuse Nan, arrête on ne se connaît même pas, je; je ne peux pas désolé, adieu. Je retournais en vitesse à ma place rouge de honte d'avoir laissé un inconnu m'avoir embrassé. J'avais décidé de ne pas en parler à Camille par simple honte, j'avais embrassé un total inconnu et j'avais adoré ça. Heureusement, la voix de la SNCF annonçait que l'on arrivait à la gare de Nîmes, j'étais soulagée...

Sucre ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant