Chapitre 9: Prévisible connerie

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          Le monde autour de moi bouge, je sens le remue-ménage qui bout autour de moi, les gens parlent et font pas attention à moi. J'ai un mal atroce à la tête, je ne me sens pas bien, mes nausées s'intensifie. J'ouvre doucement les yeux, et les referme aussitôt, la lumière me brûlant la rétine, je dois mettre 2 minutes avant de complétement les ouvrir.

Mais ? Où suis-je ? Je ne me souviens de rien...

J'essaye de me lever et me repère directement dans ma chambre. Au moins je ne suis pas nue. Pourtant; je me souviens avoir monté les escaliers complètement bourrée. Aucun souvenir de la suite. Je porte son T-shirt d'ailleurs et ma culotte de la veille.

Je me regarde dans le miroir, et ai un sursaut de peur, la vision que j'ai est catastrophique. J'ai les cheveux ébouriffés le maquillage qui a coulé et une sale mine. Je devrai clairement aller prendre une douche, même si le bruit sourd en bas m'interloque. Après cette douche brûlante satisfaisante. Je descends en bas pour consulter Camille.

- Que fais-tu pour que ça fasse autant de bruit ? Demandais-je hasardeusement

Après un dernier fracas elle se retourne et me répond qu'elle range vu que j'étais sois-disant "morte", je ne vois absolument pas de quoi elle parle...

Je lui propose donc mon aide mais elle m'en voit me faire mettre dans une traduction beaucoup moins soft. Je remonte donc dans ma chambre et y cherche mon téléphone que je trouve d'ailleurs que 5 minutes plus tard. Je décide donc de regarder les stories de mes amis ainsi que les possible messages que j'aurai pu envoyer par inadvertance.

Tout ce que je trouve ce sont des vidéos compromettantes de moi-même chantant la reine des neiges et "I believe I can fly" de R.Kelly dans la storie de Camille, d'abord pour cela, je me vengerai.

Je me décide à décoller de mon téléphone pour aller manger un déjeuné, même si ce serait plus un diner à l'heure qu'il est. Mais il n'est jamais trop tard.

Je n'ai que aujourd'hui pour me remettre de ma cuite, et je promets de ne plus boire avant un petit moment. Même la simple odeur de ma clope me donne la nausée, je n'ai cas profité de cela pour arrêter de fumer pour un certain temps. Je suis décidée à vivre sainement, et ne pas compliquer ma vie, j'en ai plus que marre.

21H passé, je remonte dans ma chambre et vais préparer mes affaires pour demain et vais finalment me coucher vers 21H30 en pyjama.

...BIP...BIP...BIP...

Le réveil est dur. Je persiste à rester dans mon lit. Au bout de 10 minutes je me rends compte que de toute façon je dois me lever, et, que, si j'attends plus je serai en retard, ce qui est déjà le cas, foutu vie !

La fac étant à 10 minutes de route, je décide de m'y rendre en vélo, et me stationne un peu plus loin. Je pars à la recherche de mes "pseudos" amis de la fac, en parlant de ça, je me demande où est parti Maxime le long de la soirée quoique ça ne m'étonnerait pas que je lui ai fais peur. Muni de mon demi-courage et de mes amis nommés Casper 1, et Casper 2 j'entre dans l'amphithéâtre. Je les repère à l'autre bout, je vois Maxime je jeter un coup d'il et retourner directement son regard dès qu'il croise le miens. Il se met à chuchoter à l'autre bout. Je décide de m'éloigner d'eux le plus vite possible. Je n'aime pas ça, il se passe quelque chose et ça ne sent pas bon.

La journée s'est montrée éreintante. Je suis fatiguée des cours, et surtout de leur comportement avec moi, je ne comprends pas de ce que j'ai bien pu faire. Je décide de rentrer chez moi sans récupérer mon reste. Et de manger, réviser, puis dormir. A moins que j'ai la comptabilité du bar à faire. Qui m'a donné cette vie ????

Le bar est plein et marche à fond, je remarque Camille en train de galérer pour servir tout le monde elle me jette un coup d'il et je sais que son égo l'empêche de me demander de l'aide et j'en profite pour filer. J'ai déjà beaucoup trop de choses à faire. L'appart est donc vide,0 je me promets a moi même de régler ce problème avec Maxime et les autres demain, car cette histoire me tourmente. Je sais que l'on ne fait pas sa vie avec ses potes, sauf Camille; blague à part, je pense réellement ce que je dis et me promets également de passer au dessus.

1H20

Non, ce n'est pas vrai

- Camille ?

- Camille c'est toi ?

C'est quoi ce raffut ? J'entends un bruit de verre qui s'explose au sol comme si l'on l'avait jetée. Je me lève donc et vais directement dans la chambre de Camille.

- Camille, t'es là ? Eho Camille ?

J'allume la lumière. Personne à l'horizon, le bruit en bas retentit plus fortement, et je me dépêche de descendre, n'étant pas rassurée au plus profond de moi, j'allume la lumière de mon téléphone, car l'interrupteur se trouvant en bas des escaliers je n'ai pas la possibilité de l'allumer d'en haut.

J'inspecte la cage d'escalier avec la peur au ventre. Quand je suis enfin en bas je remarque une lumière dans la réserve et le chahut entre deux personnes et une autre qui cherche à les calmer, je me dirige vers le local réserver à l'alcool discrètement, et écoute, je reconnais la voix de Camille, de Maxence et de.. qu'est-ce qu'il fait là ? Mais c'est bien la voix de Maxime.

- Tu es vraiment sérieux là ? Comment tu peux oser dire ça, intervient Maxence

- Comment je peux oser dire ça ? Mais tu n'es pas sérieux tu étais le premier à le penser, j'en ai marre d'elle je veux qu'elle parte et de préférence loin de moi, loin de nous tous, c'est un poison, j'ai tout dis à Maxime, et il a l'air d'avoir bien compris, bien fait pour elle.

- Je ne te reconnais plus, qui es-tu ? Comment peux-tu dire ça alors qu'elle a fait tellement pour toi, pour nous, tu n'es qu'une hypocrite qui se sert des gens, j'espère que tu t'en rends compte quand même, sans elle tu n'en saurais pas là, et tu n'aurait pas ce bar ni rien d'autre.

- Attendez, vous énervez pas, vous êtes pas d'accord ok, au pire Camille tu fais ce qui est prévu, été Maxence tu restes ami avec elle, explique Maxime.

- Je refuse ! Maxence c'est soit moi soit elle, tu choisis et si tu fais le mauvais plus jamais, au grand jamais ne reviens me parler, je t'effacerai de ma vie aussi vite que tu es parti. Alors ?

- C'est un dilemme ? Tu te moques de moi là ? s'indigne Maxence

- Ecoutez les gars je me casse j'ai d'autres choses de prévu pour ce soir, on en reparle vite.

Après cette phrase je me dépêche d'aller me recoucher abasourdi par les paroles d'une personne qui était sensée être mon amie la plus sincère.

Je me recouche les larmes aux yeux et mon tracas en vu de la réponse de Maxence que je n'ai pas envie en fin de compte d'entendre, car elle pourrait aussi bien me rassurer autant que me détruire.

Au final, nous sommes tous seul non ?

Je repense au première heure les fébriles de mon existence, à qui je suis et à ce que je vais faire dans un avenir bien plus proche qu'il n'était prévu, qu'est-ce que j'ai bien pu faire ? Et de quoi parle t-il ?

Sur un moment de pur névrose je repense au bel-inconnu qui ne m'avait pas seulement plu.


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⏰ Dernière mise à jour : Feb 11, 2019 ⏰

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