Chapitre 2

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« Voilà, maintenant tu connais la vérité. »


Mélissa


Je me lève et m'approche doucement de ma mère. Voyant que j'hésite à toucher ses ailes,elle prend les devant et recule légèrement vers moi.


« Tu peux les toucher. »


Je pose lentement ma main sur son aile droite et la sens frémir légèrement sous mes doigts. Je caresse ses plumes doucement tout en souriant bêtement.


« Elles sont toutes douces. »

« Merci. »


Je me rassoie pendant que ma mère se rhabille.


« Bien que j'ai encore du mal à croire que tout ça n'est pas un rêve, je veux bien écouter ce que tu as à me dire. »


Elle me regarde, puis tourne sa tête vers les deux garçon.


« C'est à vous de lui dire, vous êtes bien là pour ça non ? »


C'est le blond qui répond.


« Effectivement, merci d'avoir accepté de nous laisser venir Maria. »


Il se tourne vers moi.


« Je me présente, je suis Benjamin, un ange et lui, à côté de moi, c'est Mathias, un démon. »

« Je pense pouvoir me présenter seul, merci l'angelot mais j'ai pas besoin de toi pour le faire. »


Je me tourne surprise vers le dit Mathias, surprise qu'il parle aussi méchamment à l'ange.

Il me regarde et sourie, mais pas d'un sourire gentil, non, d'un sourire vicieux.


« Ne sois pas choquée chaton, comme la si bien dit le blondinet, je suis un démon, et tu devrais le savoir un peu, les démons ne sont pas la réincarnation même de la gentillesse contrairement aux anges. Je te préviens, si je suis ici, c'est uniquement parce que tu n'es pas entièrement un ange. »


Je le regarde avec de grands yeux tandis que lui s'affale sur le canapé.

Nullement choqué par ses mots,Benjamin reprend.


« Ce que je disais, avant que Mathias ne m'interrompe, c'est que si nous somme ici, c'est parce que tu n'es pas entièrement ni un ange, ni un démon. Tes pouvoirs qui ont été scellé par une sorcière à ta naissance, vont faire surface à l'approche de tes dix-huit ans, c'est à dire bientôt.Jusqu'à ce que tu contrôle parfaitement tes pouvoirs, tu devras aller étudier dans une académie située dans un monde parallèle.Tu ne pourras voir ni ta famille ni tes amis durant environ deux ou trois ans, ce sera serte long mais nécessaire étant donné que tu viens d'apprendre l'existence de notre monde ainsi que de ta vraie nature. A cause de tes origines, tes pouvoirs seront peut être plus puissants que la normale et donc plus dangereux pour toi si tu ne les contrôles pas. Je crois avoir tout dit, tu as des question ? »


Je reste muette, tentant tant bien que mal d'assimiler toute les informations que je viens de recevoir. Je vais devoir partir, je ne pourrais voir personne, j'ai plus de pouvoir que les autres.

Je regarde ma mère qui me regarde inquiète.


« Tu étais au courant que je devrais partir ? »


Elle hésite, je le vois.


« Oui, mais nous avons dû sceller tes pouvoirs, ils étaient trop puissant pour toi. Tu était encore si jeune, nous ne pouvions pas prendre le risque de te perdre. »


Je sens la colère monter en moi mais j'essaie de la contenir voyant qu'elle se sens assez mal comme ça.


« Je sais que c'est pour mon bien que vous avez fait ça mais je veux pas vous quitter. »


Elle se lève et viens me prendre dans ses bras lorsque je me met a pleurer.


« Je sais ma chérie, mais c'est pour ton bien. Tu risqueras de blesser tes amis ou encore ton frère si tu n'y vas pas. »


Je me calme et sèche mes larmes.


« En parlant de Max. Il n'a pas de pouvoirs lui ? »

« Non, c'est un sans don,tu as certainement pris ses pouvoirs lorsque vous étiez dans mon ventre, tu as toujours été plus forte que lui ce serais logique que se ce soit passé comme ça »

« Je vois. »


Je reste quelques minutes à réfléchir.

Je ne veux blesser personnes et ne veux pas mourir sous prétexte que mes pouvoirs sont trop forts pour moi.

Surtout, je veux pouvoir protéger Max et maman.

Je relève la tête et regarde Benjamin.


« C'est d'accord, je viendrais étudier dans cette académie, mais après tout ça, je veux rentrer chez moi. »


Benjamin me sourie tandis que Mathias se lève.


« Bien on viendra te chercher dans une semaine, t'as intérêt à être prête, j'ai autre chose à faire que de t'attendre parce que madame n'est pas prête. »


Je regarde Mathias dans les yeux.


« Je serais prête, je ne vais pas prendre le risque de faire attendre monsieur. »


Il me sourie d'un air hautain.


« Je sens qu'on va bien s'entendre tout les deux. »

Le bien ou le mal ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant