Chapitre 16

130 12 5
                                    


« Oui chef ! »

Mélissa– Mikyo


Je m'habille d'un T-shirt pris au hasard dans l'armoire de Mathias et vois celui-ci me tendre la main. Je la prends et nous marchons main dans la main jusqu'au self.


« Aujourd'hui tu t'entraînes, le combat est dans 2 jours. »


Je soupire.


« Déjà...Et si je n'y arrive pas ? »

« Tu vas y arriver. Tu es forte. »


Je hoche la tête et nous entrons dans le self. Heureusement personne ne nous remarque et nous allons nous assoir dans le fond afin de rester tranquille. Je vois au loin Naomie, les jumeaux et Théo me regarder et je leur lance un sourire qu'ils me rendent.

Mathias et moi, mangeons en discutant. Il me donne différents conseils pour gagner un combat et pleins d'autres choses encore.

Tout va pour le mieux jusqu'à ce qu'une certaine personne n'arrive à la table.


« Mikyo... »


Je lève la tête et découvre Lucas debout devant moi. Mathias fronce les sourcils mais ne dit rien.


« Je ne connais personne de ce nom. »


Il soupire mais n'abandonne pas.


« Est-ce qu'on pourrait aller parler dans le calme ? »


Je lance un regard à Mathias qui hoche doucement la tête.


« D'accord. »


Je me lève et suis Lucas. Mathias ne nous suit pas mais nous regarde partir.

Nous marchons jusqu'à un coin de la cour où personne ne va.


« Tu voulais me parler ? »

« Oui, c'est à propos d'hier. »

« Je n'ai rien à te dire. »

« Eh bien moi si. Je suis désolé d'avoir dû t'apprendre ça comme ça. »

« Je ne veux pas de tes excuses. Tu arrive soudainement et me déclare que je suis la fille de Lucifer donc qu'on m'a menti toute ma vie et en plus de ça tu es soi-disant mon familier. Celui que j'ai vu dans mon rêve. »

« Je comprend que tu le prennes mal mais il faut que tu l'acceptes, que tu m'accepte... »

« Eh pourquoi je devrais faire ça ? »

« Car je suis ton familier, tu ressens le lien qu'il y a entre nous. Nous souffrirons tout les deux si tu refuses. Et puis... je ne servirais plus à rien sinon... »


Je le regarde et lis de la peine sur son visage. Je prends quelques minutes pour réfléchir. C'est vrai que je ressens ce petit quelque chose pour lui. Ce n'est évidemment pas de l'amour mais plutôt une confiance... Comme ci je pouvais tout lui dire et compter sur lui n'importe quand.

Le bien ou le mal ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant