chapitre 6

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Je pleurai toujours assise sur ce lit quand je sentis le matelas bouger à côté de moi. Une main se posa alors sur mon dos. 

-Hey, qu'est ce qu'il t'arrive? Fit une vois que je reconnus rapidement. 

Je levai la tête et aperçue le beau visage de Chloé. Je séchai rapidement mes larmes. 

-Je ne t'ai pas entendue rentrer. Fis-je en inspirant un grand coup. 

-C'est ta mère qui m'a ouvert. Me dit-elle. 

Ce mot faillie me refaire pleurer. 

-Magui? Dis-je la gorge serrée. Ce n'est pas ma mère, c'est ma grand-mère. Lui dis-je. 

Et hop, encore un mensonge.

-Oh, désolée. Me répondit-elle penaude. 

-Non, c'est moi qui m'excuse que tu sois arrivée quand je n'étais pas au mieux. Fais comme chez toi, je vais dans la salle de bain. Lui dis-je en me levant. 

Arrivé dans la pièce, je me mis face au miroir et regardait mon reflet. Mon maquillage avait coulé en dessous de mes yeux rougis par les larmes. Je me passai rapidement de l'eau sur le visage avant de sortir. Je trouvai alors Chloé en face de ma bibliothèque remplit de livres. 

PDV de Chloé. 

J'arrivai à l'adresse que Vic m'avait donnée vers 2 heure 10 et allai toquer. Ce fut une femme d'âge mur que je pris pour la maman des lieux qui m'ouvrit. 

-Bonjour madame, je suis Chloé, je dois faire un travail avec Victoria, je peux entrer? Demandai-je poliment. 

Elle me regarda en souriant gentillement. 

-Bien sûr, mais elle est entrée il y a peu et elle n'avait pas l'air dans son assiette donc je ne sais pas si elle sera d'humeur à travailler. 

Je hochai la tête. 

-Je vais aller voir. Lui dis-je quand même. 

Elle m'indiqua la route et je pris les escaliers jusqu'au deuxième étage. Quand j'ouvris la seule porte présente à cet étage, je trouvai Victoria assise au bord de son lit, la tête entre les mains. Ses épaules étaient secouées de soubresauts et je l'entendais sangloter. Attristé par ce spectacle, je m'avançai près d'elle. Depuis que Victoria avait débarquée au lycée, je ne l'avais vu perdre son magnifique sourire qu'une seule fois: Le jour où elle avait défendue Annie en me disant de partir. 

Je posai ma main sur son dos, incapable de faire quoi que ce soit d'autre.

-Hey, qu'est ce qu'il t'arrive? Demandai-je doucement. 

Elle releva vivement la tête et sécha rapidement ses larmes.

-Je ne t'ai pas entendue rentrer. Me dit-elle en inspirant un grand coup. 

-C'est ta mère qui m'a ouvert. 

Je la vis grimacer. 

-Magui? Dit-elle. Ce n'est pas ma mère, c'est ma grand-mère.

Et hop, encore un mensonge.

-Oh, désolée. Me répondis-je penaude.

-Non, c'est moi qui m'excuse que tu sois arrivée quand je n'étais pas au mieux. Fais comme chez toi, je vais dans la salle de bain. Me dit-elle en me levant.

Elle ne vivait pas avec ses parents? Qu'est ce qu'ils ont? 

En attendant le retour de Victoria, j'observais la chambre, un ordinateur dernier cris était posé sur un bureau blanc, un chaîne Hifi posée à côté, un fauteuil pendait d'une poutre, des fauteuils cosys habillaient la pièce chaleureusement. La chose qui m'interpella, c'est la froideur de la pièce. La chambre ne possédait aucune décoration. Dans cette chambre qui avait l'air tout droit sortie d'un catalogue Ikéa, il n'y avais aucun effet personnelle, comme si personne ne vivait dans cette pièce. 

Princesse sous couvertureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant